À l’annonce de l’attribution du prix Nobel de la paix à deux journalistes, Maria Ressa et Dmitry Muratov, le père Ioan Sauca, secrétaire général par intérim du Conseil œcuménique des Églises (COE), leur a adressé ses félicitations et a exprimé sa solidarité avec leur lutte constante pour la justice et la paix.
Le Conseil œcuménique des Églises (COE) a condamné le massacre de 14 fermiers commis par des agents de police début avril à Canlaon, Manjuyod et Santa Catalina, trois villes de la province du Negros Oriental, aux Philippines. Le COE a également réitéré l’appel qu’il avait lancé au gouvernement des Philippines pour faire cesser la culture d’impunité et garantir que ces assassinats fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme à l’issue desquelles les auteurs des faits seront traduits en justice.
Que ce soit en tant qu'individus ou en tant que communauté, il est de notre devoir collectif de défendre l'unité des chrétiens, déclare Melanio L. Aoanan. L'éducateur philippin appelle à une vision claire de la formation œcuménique qui soit pertinente au XXIe siècle.
Notant «le contexte de dégradation des droits de la personne et de recrudescence de la violence et de l'impunité» aux Philippines, le Comité central du COE a fait part de son inquiétude et de son indignation, pointant en particulier le rôle du gouvernement dans cette situation.
Au cours du quatrième Forum des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme, le COE, en collaboration avec l’Alliance ACT et la Fédération luthérienne mondiale, a organisé une réunion sur le thème: «La contribution des organisations d’inspiration religieuse à la protection des droits fonciers des communautés – Leçons apprises et bonnes pratiques d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine».