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Les efforts d'édification de la paix et les questions touchant au logement et à l'éducation seront au coeur de la visite qu'effectuera une délégation de représentants oecuméniques du monde entier aux Eglises, organisations oecuméniques et mouvements de la société civile en Israël et Palestine du 7 au 14 mars.

Réitérant son appel au cessez-le-feu à Gaza, le Conseil oecuménique des Eglises a appelé les chrétiens du monde entier à prier pour la paix et à défendre la cause d'une paix juste en Israël et Palestine auprès de leurs gouvernements.

"Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, cette gloire que, Fils unique plein de grâce et de vérité, il tient du Père." (Jean 1,14)

Alors que de nombreux chrétiens de par le monde se préparent à fêter l'Avent et Noël dans la quiétude de leurs maisons et leurs communautés, les voici invités à prier pour qu'Israël et la Palestine connaissent la justice, la paix et la sécurité - et à envoyer un message de paix à Bethléem (à l'adresse : aei (at) p-ol.com ).

Au Libéria, en Sierra Leone et en Afrique du Sud, les Eglises ont joué un rôle majeur dans la réconciliation entre des groupes en conflit violent les uns avec les autres depuis des décennies. Deux équipes oecuméniques internationales envoyées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE) sont en visite dans ces trois pays durant deux semaines.

Par Naveen Qayyum (*)

Un colloque sur la "Terre promise", exposant des approches théologiques diverses sur cette question clé du conflit israélo-palestinien, a présenté à des responsables d'Eglise et des théologiens de nouvelles perspectives à proposer à leurs Eglises. Certains participants ont affirmé que leurs opinions avaient été bousculées par la "confrontation constructive" qui caractérisait cette conférence organisée par le COE.

Le fait que le conflit israélo-palestinien se déroule sur une terre que plusieurs religions considèrent comme sainte constitue une des difficultés auxquelles sont confrontées les Eglises qui s'intéressent à cette problématique. A Berne, des théologiens se pencheront sur le concept de "Terre promise" et les questions théologiques qui y sont liées, afin d'aider un plus grand nombre d'Eglises à défendre la cause d'une paix juste.

En Australie, un large groupe de responsables d'Eglises s'est réuni pour s'adresser aux faiseurs d'opinion publique concernant le conflit Israël-Palestine et lancer un kit d'information destiné à sensibiliser les paroisses. En Ecosse, un groupe de parlementaires de plusieurs partis a rencontré des représentants chrétiens, juifs et musulmans. A Budapest, la deuxième Eglise de Hongrie a envoyé des lettres sur la paix pour les Israéliens et les Palestiniens au gouvernement national et à des gouvernements étrangers. En Norvège, le ministre des Affaires étrangères et un évêque palestinien ont pris la parole lors d'un service multireligieux en faveur de la paix.

La nécessité de la paix au Moyen-Orient sera mise en lumière lors d'une visite en Egypte, du 16 au 21 juin, par le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE).

Alors que débute la semaine mondiale d'action pour la paix en Israël et en Palestine, de nombreuses Eglises se réunissent aujourd'hui pour un service oecuménique à Jérusalem, remerciant "chacune des Eglises et des paroisses qui, dans le monde entier, prient avec nous en cette journée pour la paix".

Les personnes participant à Bethléem à une semaine universelle d'intervention des Eglises invitent des individus ou des groupes, dans le monde entier, à leur adresser des voeux ou des prières pour la paix. Ces e-mails seront communiqués aux paroisses, aux établissements scolaires et aux organisations de Bethléem et de Jérusalem dans le cadre de cette semaine d'action organisée par le Conseil oecuménique des Eglises.

Une prière et un message communs pour la paix en Palestine et en Israël vont soutenir l'action menée dans une centaine de pays. Les Eglises de 17 pays, plus deux organisations oecuméniques internationales, prévoient de nombreuses activités de formation et de sensibilisation. Tous ces projets et d'autres s'inscrivent dans le cadre de la semaine mondiale d'action organisée sous les auspices du Conseil oecuménique des Eglises du 4 au 10 juin 2008, en cette année qui marque le soixantième anniversaire de la partition de la Palestine et 41 ans d'occupation.

"On n'étudie pas l'islam comme on étudie la grammaire" a déclaré le Patriarche Ignatius IV (Hazim), de l'Eglise orthodoxe grecque de Syrie, s'adressant à une délégation conduite par le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE) venue en Syrie pour s'inspirer de l'expérience des chrétiens et des musulmans qui, depuis longtemps, vivent en paix les uns avec les autres dans ce pays. "Il faut voir les gens tels qu'ils sont et avoir quelque chose en commun avec eux. C'est ce qui se passe pour les musulmans qui vont vivre chez vous. Pourquoi les ignorer?", a demandé le Patriarche, s'adressant notamment aux membres de la délégation venus d'Europe et des Etats-Unis, au début de leur visite, qui s'est déroulée du 19 au 22 avril.

Le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE) a condamné sans réserve, ce lundi, "les attaques meurtrières de l'armée israélienne contre Gaza et les tirs de missiles dirigés contre Israël à partir de cet endroit". Constatant que "la voie de la paix est ouverte, mais que personne ne s'y engage", il a demandé que soit mis fin aux "attentats contre les vies humaines et aux violations incessantes des droits de la personne" ainsi qu'au "blocus qui prive systématiquement les habitants de Gaza de la plupart de leurs droits".

Dans une déclaration publiée mardi, les responsables des Eglises de Jérusalem et de la Terre Sainte appellent la communauté internationale et l'Etat d'Israël à mettre fin au siège de la bande de Gaza qui entraîne des coupures de courant et entrave les livraisons de médicaments, de combustible, de nourriture et d'autres biens.