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Les accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques aident les populations à se sentir plus en sécurité en Palestine et en Israël

«Les militaires sont parti-e-s parce que vous regardiez.»

«Je peux faire paître mon troupeau près de la base militaire parce que je me sens en sécurité en présence des accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques, et les colons me harcèlent moins quand vous êtes ici, à proximité.»

«Nous nous sentons en sécurité en présence des accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques.»

À Silwan, Jérusalem, "nous souhaitons la justice pour tous"

Le témoignage qui suit fait partie d'une série qui inaugure l'Initiative de Pâques de cette année et offrira un aperçu de la vie quotidienne des Palestiniens, musulmans et chrétiens, vivant à Jérusalem et dans ses environs, de certains des défis auxquels ils sont confrontés et de ce qui leur donne de l'espoir. Le concept de sacralité sous-tend ces témoignages. Ci-dessous, le récit de Yacoub Rajabi parle du caractère sacré de la dignité humaine - et du caractère sacré de la vie tout simplement.

Sheikh Maher Assaf: garantir l’accès aux lieux saints de Jérusalem à tous et toutes

Ce reportage fait partie d’une série de témoignages recueillis dans le cadre de l’initiative de Pâques de cette année qui donne un aperçu du quotidien des personnes palestiniennes, musulmanes et chrétiennes à Jérusalem et dans les environs, des difficultés auxquelles elles sont confrontées et de ce qui leur donne espoir. Le sacré est au cœur de ces récits. Le récit ci-après est celui de Sheikh Maher Assaf, à Bethléem, qui nous parle du caractère sacré du culte et de l’importance de la liberté de religion pour garantir la paix.

Initiative à Jérusalem-Est: accompagner les familles frappées d’expulsion et de déplacement

Le Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël (EAPPI) du Conseil œcuménique des Églises (COE) lance une initiative à Jérusalem-Est qui permettra d’accompagner – même sans présence physique – les familles frappées d’expulsion et de déplacement, ainsi que les personnes subissant d’autres violations de leurs droits. Le directeur de la Commission des Églises pour les affaires internationales du COE, Peter Prove, présente ci-dessous le but et le cadre historique de cette initiative.

Jérusalem-Est: Ni citoyenneté ni droit de vote

Le statut de Jérusalem est contesté en droit international, et le principal sujet de litige concerne la zone majoritairement palestinienne de Jérusalem-Est. En 1975, Israël a déclaré que «Jérusalem unifiée» était la capitale de l’État d’Israël, sans tenir compte des droits et des revendications de la Palestine. Pour le droit international humanitaire, Jérusalem-Est est militairement occupée par Israël. Afin de comprendre une partie des problèmes que rencontrent les habitant-e-s de Jérusalem-Est, nous avons discuté avec Nivine Sandouka, qui fait partie du Groupe de référence international du programme EAPPI et qui vit à At Tur, un village palestinien situé sur le mont des Oliviers, à Jérusalem-Est.

Les enfants pourront-ils un jour aller à l’école en toute sécurité à Khan Al-Ahmar ?

Khan Al-Ahmar est une communauté bédouine d'environ 200 personnes dont le principal moyen de subsistance est l'élevage traditionnel de moutons et de chèvres destinés à la consommation pour le village et à la vente de lait, de yaourt et de viande. Le village le plus proche, Bethany, est à 14 km et, encore récemment, les femmes emportaient les produits laitiers pour les vendre sur le marché de Jérusalem, à 19 km. Les enfants jouaient un rôle important dans l'économie car ils gardaient les troupeaux mais ils allaient aussi à l'école.

Une pacifiste chrétienne palestinienne qui attend du courage des dirigeants

Alors que l’initiative du COE pour la récolte des olives en 2020 touchait à sa fin début décembre, les Nouvelles du COE ont rencontré Nora Karmi, une Palestinienne chrétienne qui a travaillé toute sa vie pour la paix et la justice, pour entendre son point de vue sur la situation en Terre sainte aujourd’hui, et sur le rôle de la foi pour garder l’espoir.

Un œcuméniste palestinien plein d’espoir, mais pas optimiste

Avec la fin de la saison de la récolte des olives, la vie sous l’occupation revient à la «normale» pour les communautés palestiniennes de Cisjordanie. Cette «normalité», qui se traduit par des déplacements forcés et une peur constante des menaces et des harcèlements, s’accompagne désormais d’une menace d’annexion par Israël de vastes étendues de terres fertiles appartenant aux agriculteurs palestiniens – une mesure qui «saperait la paix et la justice et serait une violation directe du droit international», selon une déclaration commune du COE et d’autres organisations œcuméniques au début de l’année.  

Alors que la récolte des olives s’achève, qui vient en aide aux agriculteurs?

La culture des olives devrait être une activité pacifique. Or, pour de nombreux agriculteurs palestiniens, la période des récoltes est synonyme de tensions, d’attaques violentes et de destruction de précieux oliviers. Les agriculteurs en Cisjordanie, dans les Territoires palestiniens occupés, font face à une déferlante de menaces de la part des colons israéliens voisins.