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Jérusalem-Est: Ni citoyenneté ni droit de vote

Le statut de Jérusalem est contesté en droit international, et le principal sujet de litige concerne la zone majoritairement palestinienne de Jérusalem-Est. En 1975, Israël a déclaré que «Jérusalem unifiée» était la capitale de l’État d’Israël, sans tenir compte des droits et des revendications de la Palestine. Pour le droit international humanitaire, Jérusalem-Est est militairement occupée par Israël. Afin de comprendre une partie des problèmes que rencontrent les habitant-e-s de Jérusalem-Est, nous avons discuté avec Nivine Sandouka, qui fait partie du Groupe de référence international du programme EAPPI et qui vit à At Tur, un village palestinien situé sur le mont des Oliviers, à Jérusalem-Est.

Les enfants pourront-ils un jour aller à l’école en toute sécurité à Khan Al-Ahmar ?

Khan Al-Ahmar est une communauté bédouine d'environ 200 personnes dont le principal moyen de subsistance est l'élevage traditionnel de moutons et de chèvres destinés à la consommation pour le village et à la vente de lait, de yaourt et de viande. Le village le plus proche, Bethany, est à 14 km et, encore récemment, les femmes emportaient les produits laitiers pour les vendre sur le marché de Jérusalem, à 19 km. Les enfants jouaient un rôle important dans l'économie car ils gardaient les troupeaux mais ils allaient aussi à l'école.

Video: Freedom to worship - Easter Initiative 2021

The 2021 Easter initiative by the World Council of Churches Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel (WCC-EAPPI) sets out to connect the Biblical narrative with current realities in Palestine and Israel, to spotlight the injustices of life under occupation.

Video: Khan Al Ahmar - Easter Initiative 2021

The 2021 Easter initiative by the World Council of Churches Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel (WCC-EAPPI) sets out to connect the Biblical narrative with current realities in Palestine and Israel, to spotlight the injustices of life under occupation.

Une pacifiste chrétienne palestinienne qui attend du courage des dirigeants

Alors que l’initiative du COE pour la récolte des olives en 2020 touchait à sa fin début décembre, les Nouvelles du COE ont rencontré Nora Karmi, une Palestinienne chrétienne qui a travaillé toute sa vie pour la paix et la justice, pour entendre son point de vue sur la situation en Terre sainte aujourd’hui, et sur le rôle de la foi pour garder l’espoir.

Un œcuméniste palestinien plein d’espoir, mais pas optimiste

Avec la fin de la saison de la récolte des olives, la vie sous l’occupation revient à la «normale» pour les communautés palestiniennes de Cisjordanie. Cette «normalité», qui se traduit par des déplacements forcés et une peur constante des menaces et des harcèlements, s’accompagne désormais d’une menace d’annexion par Israël de vastes étendues de terres fertiles appartenant aux agriculteurs palestiniens – une mesure qui «saperait la paix et la justice et serait une violation directe du droit international», selon une déclaration commune du COE et d’autres organisations œcuméniques au début de l’année.  

Alors que la récolte des olives s’achève, qui vient en aide aux agriculteurs?

La culture des olives devrait être une activité pacifique. Or, pour de nombreux agriculteurs palestiniens, la période des récoltes est synonyme de tensions, d’attaques violentes et de destruction de précieux oliviers. Les agriculteurs en Cisjordanie, dans les Territoires palestiniens occupés, font face à une déferlante de menaces de la part des colons israéliens voisins.

Les Grands-mères de la place de Mai sont un exemple du rôle moteur des femmes en matière de justice et de paix

Si les violences envers les femmes sont monnaie courante dans les situations de guerre et d’oppression, les femmes n’en prennent pas moins fréquemment l’initiative de s’élever contre l’injustice. Le courage affiché par les mères et les grands-mères des disparu-e-s de la «guerre sale» en Argentine (1976-1983) a été qualifié d’exemple et de défi par les responsables du COE.

Entrevue avec le patriarche de l’Église éthiopienne orthodoxe, Abune Matthias

Lors de sa visite au Conseil œcuménique des Églises (COE) les 9 et 10 février 2017, le patriarche de l’Église orthodoxe Tewahedo d’Éthiopie, Sa Sainteté Abune Matthias, a engagé une réflexion sur l’histoire particulière et les traditions de cette ancienne Église, ainsi que sur son rôle dans la société éthiopienne et dans le paysage œcuménique plus largement. Abune Matthias a dédié sa vie à servir l’Église, ses monastères et ses écoles, à une époque particulièrement agitée ; il a été élu patriarche en 2013. L’Église compte environ 50 millions de membres, dont plusieurs millions en dehors de l’Éthiopie elle-même, où elle représente près de la moitié de la population. Voici une brève entrevue avec le patriarche.