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Initiative de Pâques pour souligner le caractère sacré de Jérusalem ainsi que les obstacles à la paix

Alors que les chrétiens du monde entier se préparent à célébrer Pâques, les grandes fêtes pour les musulmans et les juifs - Ramadan et Pessa’h - sont également célébrées à la même période en 2022. À cette confluence de célébrations sacrées, le caractère sacré de Jérusalem est particulièrement évident pour les habitants et les visiteurs. Mais le caractère sacré de la Ville Sainte et de ses habitants est de plus en plus menacé par les conséquences de l’occupation en cours, telles que la discrimination et la violence.

À Silwan, Jérusalem, "nous souhaitons la justice pour tous"

Le témoignage qui suit fait partie d'une série qui inaugure l'Initiative de Pâques de cette année et offrira un aperçu de la vie quotidienne des Palestiniens, musulmans et chrétiens, vivant à Jérusalem et dans ses environs, de certains des défis auxquels ils sont confrontés et de ce qui leur donne de l'espoir. Le concept de sacralité sous-tend ces témoignages. Ci-dessous, le récit de Yacoub Rajabi parle du caractère sacré de la dignité humaine - et du caractère sacré de la vie tout simplement.

Sheikh Maher Assaf: garantir l’accès aux lieux saints de Jérusalem à tous et toutes

Ce reportage fait partie d’une série de témoignages recueillis dans le cadre de l’initiative de Pâques de cette année qui donne un aperçu du quotidien des personnes palestiniennes, musulmanes et chrétiennes à Jérusalem et dans les environs, des difficultés auxquelles elles sont confrontées et de ce qui leur donne espoir. Le sacré est au cœur de ces récits. Le récit ci-après est celui de Sheikh Maher Assaf, à Bethléem, qui nous parle du caractère sacré du culte et de l’importance de la liberté de religion pour garantir la paix.

Le Comité exécutif du COE en appelle à la "conscience du monde" face à "l’obstruction des aspirations légitimes des Palestiniens à une dignité humaine et aux mêmes droits pour tous".

Dans une déclaration publique, le comité exécutif du Conseil œcuménique des Églises (COE), a exprimé sa profonde inquiétude face aux événements récents en Palestine et en Israël, qui sont le reflet "d’une aggravation de la situation dans la région, symbole des manières dont l'occupation militaire actuelle des territoires palestiniens fait obstacle à l'instauration d'une paix juste entre les peuples de Terre Sainte. Ajoutons à cela la pandémie de COVID-19 et les actions en résultant qui ont entraîné de nouvelles restrictions du champ d’action de la société civile dans la région".

Initiative à Jérusalem-Est: accompagner les familles frappées d’expulsion et de déplacement

Le Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël (EAPPI) du Conseil œcuménique des Églises (COE) lance une initiative à Jérusalem-Est qui permettra d’accompagner – même sans présence physique – les familles frappées d’expulsion et de déplacement, ainsi que les personnes subissant d’autres violations de leurs droits. Le directeur de la Commission des Églises pour les affaires internationales du COE, Peter Prove, présente ci-dessous le but et le cadre historique de cette initiative.

Le Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël du COE organise sa réunion annuelle

Le Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël du Conseil œcuménique des Églises (COE) a organisé sa réunion annuelle du 12 au 14 avril pour faire le point sur la reconfiguration des activités du COE à Jérusalem et pour prévoir le renvoi en toute sécurité d’accompagnateurs et d’accompagnatrices œcuméniques dans la région afin qu’ils continuent d’offrir une présence internationale protectrice aux communautés palestiniennes vulnérables et qu’ils suivent et signalent les incidents préoccupants. 

Initiative de Pâques de l’EAPPI du COE pour suivre les pas de Jésus, mettant en lumière les réalités actuelles sous l’occupation

Alors que les chrétiens du monde entier s’apprêtent à célébrer Pâques, l’occupation militaire continue d’affecter gravement les communautés dans les endroits mêmes où il est dit dans le récit de Pâques que Jésus lui-même a marché. Une initiative de Pâques du Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël du Conseil œcuménique des Églises (COE-EAPPI) vise à faire le lien entre le récit biblique et les réalités actuelles en Palestine et en Israël, afin de mettre en lumière les injustices de la vie sous occupation.

Jérusalem-Est: Ni citoyenneté ni droit de vote

Le statut de Jérusalem est contesté en droit international, et le principal sujet de litige concerne la zone majoritairement palestinienne de Jérusalem-Est. En 1975, Israël a déclaré que «Jérusalem unifiée» était la capitale de l’État d’Israël, sans tenir compte des droits et des revendications de la Palestine. Pour le droit international humanitaire, Jérusalem-Est est militairement occupée par Israël. Afin de comprendre une partie des problèmes que rencontrent les habitant-e-s de Jérusalem-Est, nous avons discuté avec Nivine Sandouka, qui fait partie du Groupe de référence international du programme EAPPI et qui vit à At Tur, un village palestinien situé sur le mont des Oliviers, à Jérusalem-Est.

Les enfants pourront-ils un jour aller à l’école en toute sécurité à Khan Al-Ahmar ?

Khan Al-Ahmar est une communauté bédouine d'environ 200 personnes dont le principal moyen de subsistance est l'élevage traditionnel de moutons et de chèvres destinés à la consommation pour le village et à la vente de lait, de yaourt et de viande. Le village le plus proche, Bethany, est à 14 km et, encore récemment, les femmes emportaient les produits laitiers pour les vendre sur le marché de Jérusalem, à 19 km. Les enfants jouaient un rôle important dans l'économie car ils gardaient les troupeaux mais ils allaient aussi à l'école.

Une pacifiste chrétienne palestinienne qui attend du courage des dirigeants

Alors que l’initiative du COE pour la récolte des olives en 2020 touchait à sa fin début décembre, les Nouvelles du COE ont rencontré Nora Karmi, une Palestinienne chrétienne qui a travaillé toute sa vie pour la paix et la justice, pour entendre son point de vue sur la situation en Terre sainte aujourd’hui, et sur le rôle de la foi pour garder l’espoir.

Un œcuméniste palestinien plein d’espoir, mais pas optimiste

Avec la fin de la saison de la récolte des olives, la vie sous l’occupation revient à la «normale» pour les communautés palestiniennes de Cisjordanie. Cette «normalité», qui se traduit par des déplacements forcés et une peur constante des menaces et des harcèlements, s’accompagne désormais d’une menace d’annexion par Israël de vastes étendues de terres fertiles appartenant aux agriculteurs palestiniens – une mesure qui «saperait la paix et la justice et serait une violation directe du droit international», selon une déclaration commune du COE et d’autres organisations œcuméniques au début de l’année.  

Alors que la récolte des olives s’achève, qui vient en aide aux agriculteurs?

La culture des olives devrait être une activité pacifique. Or, pour de nombreux agriculteurs palestiniens, la période des récoltes est synonyme de tensions, d’attaques violentes et de destruction de précieux oliviers. Les agriculteurs en Cisjordanie, dans les Territoires palestiniens occupés, font face à une déferlante de menaces de la part des colons israéliens voisins.

«Les oliviers sont des signes sacrés de la paix plus vieux que n’importe qui»

L’initiative de soutien à la récolte des olives lancée par le COE s’est poursuivie mercredi dans un esprit d’espérance, de solidarité et de compassion: un webinaire public a abordé en direct les dimensions culturelles, socioéconomiques et spirituelles de la récolte des olives en Terre Sainte, tout en soulignant les répercussions de l’occupation militaire persistante des territoires palestiniens.