Une cour administrative d'appel de Jérusalem vient d'invalider une décision de l'État israélien interdisant l'entrée dans le pays à Mme Isabel Apawo Phiri, secrétaire générale adjointe du Conseil œcuménique des Églises (COE).
À 4 h45, le poste de contrôle de Qalandiya est déjà bondé alors que des milliers et des milliers de Palestiniens tentent chaque jour de rejoindre Jérusalem.
«10 minutes, c’est la règle. Si à 5h 50 l’autre AO n’est pas levé, vous pouvez faire du vacarme dans votre chambre.» Le métier de berger commence au lever du jour et les accompagnateurs et accompagnatrices du Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël du Conseil œcuménique des Églises jouent un rôle particulier en offrant une présence protectrice à la communauté palestinienne de Cisjordanie.
La date prévue de la démolition de Khan al Ahmar était fixée au 1er octobre. Bien que la communauté bédouine tienne bon, la crainte de voir les bulldozers apparaître est de tous les instants.
Les responsables des Églises d'Israël et des Territoires palestiniens occupés ont réagi avec consternation et préoccupation à l'adoption par la Knesset israélienne, le 19 juillet 2018, d'une nouvelle loi fondamentale: Israël, État-nation du peuple juif. Cette loi stipule que «le droit à l'autodétermination nationale au sein de l'État d'Israël ne concerne que le peuple juif».
Le 12 juillet, alors que se propageait l’annonce par Israël de la destruction imminente d’un village bédouin malgré une injonction temporaire, le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, le pasteur Olav Fykse Tveit, a condamné le projet de démolition, le qualifiant de violation des droits des personnes, notamment des enfants vulnérables, qui résident à Khan al-Ahmar.
Le Conseil œcuménique des Églises invite ses Églises membres, les organisations d’inspiration religieuse et les organisations de la société civile du monde entier à s’unir pour une semaine de prière pour une paix juste pour toutes et tous en Palestine et Israël du 16 au 23 septembre 2018.
Le Jury œcuménique du 32e Festival International de Films de Fribourg (FIFF), qui s'est déroulé du 16 au 24 mars, a décerné son Prix au film Foxtrot, du réalisateur israélien Samuel Maoz. Le long-métrage aborde l'omniprésence de la violence et de la mort au sein de la société israélienne et palestinienne, en plein conflit israélo-palestinien. Ce film a également décroché le Prix Don Quichotte de la Fédération internationale des ciné-clubs (FICC).
Dans un acte extrêmement inhabituel, les responsables des Églises de Jérusalem ont fermé les portes de l’église du Saint-Sépulcre dimanche dernier. Cette protestation est une réaction aux nouvelles mesures prises par les autorités de Jérusalem pour collecter des dizaines de millions de dollars sous forme de taxes aux Églises, ainsi qu'à un projet de loi visant à confisquer les terres appartenant aux Églises.
Une chaleureuse effervescence règne dans l'église. On assiste à d'heureuses retrouvailles. Amis et collègues sont réunis. Pour certains, l'heure est aux adieux. Pour d'autres, l'heure est aux messages de bienvenue. Près de 150 personnes sont réunies dans l'église Sainte-Anne, à Jérusalem-Est. Toutes ont souhaité prier pour une paix juste, mettre fin à 50 ans d'occupation et la solidarité entre Palestiniens et Israéliens. L'heure est venue pour les accompagnateurs œcuméniques du groupe 67 de passer le flambeau à ceux du groupe 68.
Convaincus que la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël constitue un sérieux coup porté aux efforts en faveur d'une paix juste et durable en Terre sainte et risque de raviver les tensions dans la région, les chrétiens du monde entier ont souhaité le faire savoir.
Réuni à Amman (Jordanie) du 17 au 23 novembre, le Comité exécutif du COE a publié un communiqué dans lequel il exprime ses inquiétudes quant aux menaces que font peser les contrats à la légalité contestée, les colons radicaux et les politiques du gouvernement d'Israël sur les institutions et les biens religieux de Jérusalem.
De Genève à Bethléem et ailleurs dans le monde, la Semaine mondiale pour la paix en Israël et en Palestine, initiative du Conseil œcuménique des Églises (COE), a inspiré, la semaine dernière, des rassemblements de prière, de réflexion et d’action.
Au nom de la paix, les responsables d’Églises de Jérusalem appellent à préserver le statu quo historique qui permet d’accéder à la mosquée al-Aqsa et à son parvis, ainsi qu’aux autres lieux saints de la ville.
«Il n'y a toujours pas de justice sur notre territoire», déplore ainsi la Coalition nationale des organisations chrétiennes de Palestine dans une lettre ouverte adressée au COE et au mouvement œcuménique, et ce, à l'occasion d'une concertation sur la paix dans le monde organisée le 20 juin dernier.
S'exprimant en Terre sainte à l'occasion de la consultation « 50 ans d'occupation ; la réponse œcuménique », le Pasteur Olav Fykse Tveit, Secrétaire général du COE, a déclaré que la meilleure façon de marquer le drame que représentent les 50 ans d'occupation est d'écouter attentivement les témoins de l'espérance qui vivent sous occupation et qui en subissent les lourdes conséquences dans leur vie quotidienne.
Cent ans après la déclaration Balfour et cinquante ans après le début de l’occupation israélienne des Territoires palestiniens conquis durant la guerre de 1967, le Comité exécutif du Conseil œcuménique des Églises (COE) a déploré la constante incapacité des parties à rechercher une paix juste, observant que cette incapacité à résoudre la situation «entache également de manière indélébile la conscience des membres de la communauté internationale».
La communion et l’unité ressenties par les disciples de Jésus qui priaient ensemble alors que la peur régnait à Jérusalem au moment de la Pentecôte «ont marqué un nouveau début» pour la mission de l’Église, a rappelé le secrétaire général du COE, en Terre Sainte, aux chrétiens du monde entier.
Le COE appelle les chrétiens du monde entier à s’unir dans la prière pour une paix juste en Terre Sainte en participant au service de prière de la Pentecôte..
Le Programme œcuménique d’accompagnement en Palestine et en Israël (EAPPI) a été lancé par le COE en 2002 en réponse à l’appel des responsables des Églises locales à créer une présence internationale dans ce pays. À ce jour, plus de 1 800 accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques se sont efforcés de créer les conditions d’une paix juste.