«Les familles des milliers de personnes tuées sous l’administration Duterte continuent d’œuvrer pour que justice soit rendue et que les responsabilités soient établies, mais leurs options légales devant les tribunaux locaux et nationaux sont limitées», peut-on lire dans la déclaration. Un peu plus loin, le Comité central «condamne avec la plus grande fermeté les exécutions extrajudiciaires et les autres violations graves des droits de la personne qui sont commises aux Philippines, et appelle le Gouvernement des Philippines à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces violations, à faire respecter les droits de la personne, à s’assurer que des enquêtes impartiales sont menées pour obliger les coupables à répondre de leurs actes, et à s’engager sérieusement et de manière constructive dans le Programme conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme».
Le Comité central a également adressé ses condoléances aux familles des victimes, en particulier aux familles des collaborateurs et collaboratrices d’Église, des pasteur-e-s et des prêtres qui ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires.
Il a exprimé son soutien au Conseil national des Églises des Philippines, aux Églises membres et partenaires œcuméniques du COE, aux autres organisations d’inspiration religieuse et aux collaboratrices et collaborateurs d’Église «pour leur travail courageux avec et pour les pauvres dans des conditions d’opposition violente», avant d’appuyer «l’appel qu’ils ont lancé au Gouvernement et au Front démocratique national des Philippines pour qu’ils reprennent des négociations de paix officielles et remédient aux causes profondes du conflit armé».
Organe directeur suprême du COE entre deux assemblées, le Comité central se réunit habituellement tous les deux ans. La session de cette année est la première depuis qu’il a été élu à la 11ᵉ Assemblée du COE à Karlsruhe (Allemagne), en 2022.
Déclaration sur la situation des droits de la personne aux Philippines