L’Église a joué un rôle majeur en aidant les gens à garder espoir, a-t-il dit.
« Alors que je suis face à cette famille mondiale, la grande famille du Conseil œcuménique des Églises, je sais que certains de nos frères et sœurs ont connu de nombreuses difficultés – mais ils ont su se montrer résilients et tenaces », a-t -il déclaré à propos du peuple du Soudan du Sud. « En tant que membres du même corps, bien que nous soyons des parties différentes, nous avons ressenti chez nous votre amour, vos prières, votre soutien, et vos encouragements. Aussi suis-je venu vous dire merci ».
Notre pays souffre toujours, a-t-il ajouté, avant de rappeler qu’« être prophétique est un appel et un devoir pour l’Église. L’Église est appelée à être prophétique ».
Cela signifie que l’Église a un rôle à jouer vis-à-vis des difficultés de la société, a-t-il expliqué, et qu’elle se doit de porter la voix de ceux que l’on n’entend pas.
« Ils trouvent dans l’Église un refuge, du réconfort, et de l’espoir », a-t-il ajouté. « Vous savez, l’Église a été très présente pour la population. Mais, malgré cela, le pays fait actuellement face à de nombreux problèmes qui l’éloignent de la paix ».
Selon Elisama Wani Daniel, ce n’est que par la prière, et grâce à l’Église, que le Soudan du Sud pourra restaurer la paix.
« Aussi, par nos prières, tâchons d’améliorer la situation sur le terrain », a-t-il demandé, ajoutant que « les dirigeants du Soudan du Sud sont des gens devenus égoïstes ».
Et de conclure : « Par cette prière, j’appelle l’ensemble de la famille mondiale à prier pour le peuple du Soudan du Sud ».