À l’annonce de l’attribution du prix Nobel de la paix à deux journalistes, Maria Ressa et Dmitry Muratov, le père Ioan Sauca, secrétaire général par intérim du Conseil œcuménique des Églises (COE), leur a adressé ses félicitations et a exprimé sa solidarité avec leur lutte constante pour la justice et la paix.
Plus de 40 responsables d’Églises et spécialistes de la diaconie venu-e-s de 15 pays asiatiques ont pris part à la formation sur la diaconie œcuménique et le développement organisée par le Conseil œcuménique des Églises (COE) à Chiang Mai, en Thaïlande, du 4 au 7 décembre.
Le Conseil œcuménique des Églises (COE) a condamné le massacre de 14 fermiers commis par des agents de police début avril à Canlaon, Manjuyod et Santa Catalina, trois villes de la province du Negros Oriental, aux Philippines. Le COE a également réitéré l’appel qu’il avait lancé au gouvernement des Philippines pour faire cesser la culture d’impunité et garantir que ces assassinats fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme à l’issue desquelles les auteurs des faits seront traduits en justice.
«Ce n'est pas la volonté de Dieu que la Terre soit détruite. Nous, les créatures, nous qui sommes censés être les intendants de la création, nous rendons injustement coupables d'actes autodestructeurs», a écrit dans sa prédication le pasteur Arnold C. Temple, président de la Conférence des Églises de toute l'Afrique. Un texte prononcé en son absence lors du lancement de la campagne des Sept semaines pour l'eau à Chiang Mai (Thaïlande).
La Conférence chrétienne d’Asie a invité plus de 100 représentants de sept religions – des chrétiens, des bouddhistes, des musulmans, des juifs, des bahaïs, des hindous et des sikhs – à rencontrer les participants du Groupe de référence du Pèlerinage pour la justice et la paix du Conseil œcuménique des Églises (COE), pour discuter de questions relatives à la religion et de leurs implications pour la société asiatique.
Que ce soit en tant qu'individus ou en tant que communauté, il est de notre devoir collectif de défendre l'unité des chrétiens, déclare Melanio L. Aoanan. L'éducateur philippin appelle à une vision claire de la formation œcuménique qui soit pertinente au XXIe siècle.
Mme Erlinda N. Senturias, des Philippines, exprime sa gratitude que le COE ait créé des espaces sûrs permettant aux Églises de parler du VIH et du sida. Elle espère que le mouvement œcuménique restera une lueur de soutien sur le chemin continu vers la santé et à la guérison.
Notant «le contexte de dégradation des droits de la personne et de recrudescence de la violence et de l'impunité» aux Philippines, le Comité central du COE a fait part de son inquiétude et de son indignation, pointant en particulier le rôle du gouvernement dans cette situation.