Plus de 150 personnes ont assisté à la pré-conférence interconfessionnelle, qui s’est ouverte le 16 juillet à Durban. Elles ont ainsi pu s’informer sur les défis urgents que sont la réduction de l’ostracisme et de la discrimination, l’amélioration de l’accès aux services afférents au VIH et la défense des droits de l’homme, élément essentiel pour éradiquer le sida avant 2030. La maladie est une véritable menace pour la santé publique.
Bien que de grands progrès aient été réalisés depuis la découverte du virus du sida il y a 35 ans, la maladie menace toujours une grande partie du monde. Actuellement, 21 millions de personnes n’ont pas d’accès à un traitement, et les maladies liées au sida sont maintenant la première cause de décès chez les adolescents en Afrique. Plus de deux millions de personnes supplémentaires sont infectées chaque année. Le monde est confronté à une catastrophe: six millions d'enfants devenus orphelins en raison du sida, et ce chiffre augmente.
Le 6 avril, à New York, des organisations d’inspiration religieuse ont apporté une contribution importante à l’occasion d’une séance des Nations Unies avec des représentantes et représentants de la société civile, qui préludait à une réunion de haut niveau consacrée au VIH.
La Journée mondiale de la santé, le 7 avril, est consacrée cette année au diabète. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier son premier rapport mondial sur le diabète, qui révèle que le nombre d’adultes diabétiques dans le monde a presque quadruplé depuis 1980: 422 millions de personnes sont concernées, soit 8,5 % de la population adulte mondiale.
«Je suis venue ici pour apprendre la différence entre le VIH et le sida et pour distinguer le rôle spécifique des femmes, en particulier des pasteures, pour éduquer, responsabiliser et éclairer leurs ouailles à propos de leur conception du VIH», déclare la pasteure Mary Ann Kadile, de l’Église unie du Christ aux Philippines. Elle a fait le voyage de Mindanao à San Pablo City, dans la province de Laguna, pour participer à un atelier sur le VIH organisé par le Conseil national des Églises aux Philippines (NCCP).
Les services de santé sexuelle et reproductive ne doivent pas seulement être «accueillants pour les jeunes» mais aussi «accueillants pour les garçons et les filles» et «ouverts à la participation» de la jeunesse, afin que les jeunes hommes et femmes aient accès aux services et informations dont ils ont besoin et qu’ils veulent obtenir – tel est le souhait exprimé par les adolescents et adolescentes qui ont participé à un atelier à Lomé (Togo) les 24 et 25 mars.
Dans le classement des pays qui disposent de beaucoup d’eau, le Brésil s’inscrit parmi les plus favorisés. Il dispose de 12% des réserves mondiales d’eau douce. Pourtant, pour Magali do Nascimento Cunha, la situation n’est pas aussi brillante des points de vue de la distribution d’eau et de la disponibilité d’installations sanitaires.
Alors que l’été approche, l’Alliance œcuménique «agir ensemble» du Conseil œcuménique des Églises se prépare activement à la 21e Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) qui aura lieu à Durban du 18 au 22 juillet 2016.
Le Réseau œcuménique de l’eau du COE invite ses Églises membres et les personnes qui le soutiennent à mener une réflexion l’eau pendant le carême. Pour beaucoup de gens dans le monde, l’eau est soit quelque chose qui va de soi, soit quelque chose dont on a désespérément besoin.
Le 21 janvier 2016, à l’occasion d’une séance du Forum économique mondial consacrée à la manière dont les choix en matière de nourriture peuvent favoriser des changements positifs, le secrétaire général du COE, a présenté aux responsables financiers et politiques réunis à Davos «Dix commandements» relatifs à la nourriture.
À l’issue d’une conférence de haut niveau sur la crise des réfugiés en Europe, organisée par le COE et des agences onusiennes au Centre œcuménique de Genève les 18 et 19 janvier, une déclaration a été produite, intitulée «La réponse de l’Europe à la crise des réfugiés et des migrants – Départ, transit, accueil et refuge: un appel au partage des responsabilités et à la coordination des actions».
Les pertes et dommages engendrés par le climat sont l’un des points phares qui ont été soulevés par les groupes religieux pendant la COP21. Un panel de discussion et une manifestation qui se sont tenues à la COP21 début décembre ont exposé de nombreux aspects de cette question.
Plus de 20 chefs religieux réunis à la COP21 se sont assis en compagnie de jeunes et de représentants de la vie politique et civile à l’occasion d’un déjeuner bien particulier, où seuls les couteaux et fourchettes figuraient au menu, lors d’une manifestation publique destinée à montrer leur faim pour une justice climatique.
Au cours du quatrième Forum des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme, le COE, en collaboration avec l’Alliance ACT et la Fédération luthérienne mondiale, a organisé une réunion sur le thème: «La contribution des organisations d’inspiration religieuse à la protection des droits fonciers des communautés – Leçons apprises et bonnes pratiques d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine».
«La stigmatisation, la discrimination et le manque d’accès à l’information et de mesures préventives adéquates contribuent à la propagation du VIH et du sida», indique Samuel Matsikure, qui a participé en juillet dernier au Zimbabwe à un dialogue sur le VIH parrainé par les Initiatives et plaidoyer œcuméniques pour la lutte contre le VIH et le sida du COE.
À la chapelle du Centre œcuménique de Genève, le COE a organisé un service consacré aux objectifs de développement durable des Nations Unies, qui visent à éradiquer l’extrême pauvreté, lutter contre les inégalités et l’injustice et combattre les changements climatiques et le manque d’eau.
Unies dans la prière, les Églises chrétiennes vont une nouvelle fois observer dans le monde entier le «Temps pour la création». Cet événement œcuménique, organisé du 1er septembre au 4 octobre, bénéficie cette année de l’impulsion donnée par une récente annonce du pape François, qui a proclamé le 1er septembre «Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création».
Réunie du 17 au 24 juin, la nouvelle Commission de Foi et constitution du COE a commencé à définir ses principaux axes d’étude œcuménique et d’activités communes pour la période allant de 2015 à la prochaine Assemblée du COE, en 2020.
En tant que responsable des politiques de Christian Aid, un des principaux membres de l'alliance ACT, Alison Kelly garde un œil sur les tendances clés de la voix prophétique de l'Église, pour qui l'année 2015 est chargée.
Une commission indépendante sur la réforme de l’impôt international, créée à l’initiative d’un groupement d’organisations dont fait partie le Conseil œcuménique des Églises (COE), appelle à une refonte du système fiscal international afin de réduire la pauvreté dans les pays en développement, notamment en République démocratique du Congo (RDC).