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27 mai 2023. Quatorze élèves ont décroché le diplôme œcuménique de formation en théologie interculturelle

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Pour Rose-Marie, de l’Église Évangélique Réformée du canton de Vaud, l’élément le plus important qu’elle a retenu de la formation tient à la diversité des approches théologiques et des expressions de la foi, tant de la part du corps enseignant que de ses condisciples.

«Ce cours m’a plongé dans un monde riche et passionnant, a-t-elle déclaré. La théologie interculturelle s’est révélée en cours de route comme une merveilleuse aventure qui ne se laisse pas définir d’emblée.»

Elle a également salué la compétence et la bienveillance du corps enseignant, ainsi que la participation active des autres élèves.

«J’ai consolidé mes connaissances de la Bible au sens le plus large, avec une dimension à la fois spirituelle et intellectuelle», a-t-elle ajouté.

Pour Bella Adadzi, de l’Église Protestante de Genève, la formation a montré que l’interculturalité n’est efficace que lorsque l’on vit ensemble, comme les élèves en ont fait l’expérience pendant les week-ends qu’ils et elles ont passés ensemble à Bossey.

«L’interculturalité se vit à travers les discussions, les échanges, le partage d’opinions parfois contradictoires, dans un climat de respect, de convivialité et d’ouverture d’esprit. Elle n’impose pas une façon typique de vivre la foi, mais reconnaît au contraire qu’elle peut s’exprimer de différentes manières, non sans une certaine empreinte culturelle.»

Pour Mme Adadzi, les plus grands enseignements de la formation sont les relations, les visages familiers, les sourires et la gentillesse. «Vient ensuite la découverte que l’interculturalité n’est pas un concept exclusivement réservé à l’Église. Elle concerne aussi les relations humaines. Dans une société multiculturelle et multilingue, il est vital de connaître certains codes de communication interculturelle, a-t-elle expliqué. Cela permet d’améliorer les conditions de collaboration et d’interaction, et, au lieu de gérer un climat de tension, d’engendrer un climat de dialogue et de compréhension.»

Le pasteur Benjamin Simon, professeur d’éthique sociale œcuménique, a précisé que la formation en théologie interculturelle est offerte à l’Institut œcuménique de Bossey depuis maintenant deux ans. «L’empathie et la compréhension entre les cultures sont essentielles à notre pèlerinage commun. Apprendre à mieux comprendre les différents éléments culturels et à les replacer dans leur contexte nous aide à nous rencontrer dans le respect et la confiance.»

Étienne-Irénée Mouliom, de l’Église Évangélique Réformée de Berne, a déclaré que les moments les plus significatifs ont été les échanges avec le corps enseignant et les élèves. «Cela a vraiment changé ma façon de penser, a-t-il affirmé. Ma prochaine étape consistera à devenir un ambassadeur des études interculturelles.»

La formation en théologie interculturelle est le fruit d’un partenariat entre l’Institut œcuménique de Bossey, l’OPF (Neuchâtel), Témoigner ensemble à Genève, DM (Lausanne), le Défap Service missionnaire (Paris) et l’Institut protestant de théologie (Montpellier et Paris).

Photos de la remise des diplômes