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«Les migrant-e-s ne sont pas des missiles, mais des personnes», déclare le secrétaire général du COE en réponse à la crise à la frontière gréco-turque

Après qu’un accord a été trouvé entre l’Union européenne et la Turquie en mars 2016, la Turquie a pris des mesures visant à empêcher les migrant-e-s, qui fuient en nombre le conflit syrien, d’atteindre l’UE en contrepartie d’une assistance européenne destinée aux personnes migrantes et réfugiées, et d’un assouplissement des critères d’obtention de visas européens pour ses ressortissant-e-s. Le vendredi 28 février, après avoir accusé des pertes militaires au nord-ouest de la Syrie, où la Turquie a tenté de créer une zone sécurisée pour y réinstaller des millions de réfugié-e-s syrien-ne-s et servir ses intérêts contre les Kurdes, ces mesures ont été suspendues, provoquant l’arrivée massive de personnes qui tentent de franchir la frontière grecque et le déclenchement d’affrontements avec les forces de sécurité grecques.

Une conférence du COE et de l’ONU appelle à une action coordonnée face à la crise des réfugiés

À l’issue d’une conférence de haut niveau sur la crise des réfugiés en Europe, organisée par le COE et des agences onusiennes au Centre œcuménique de Genève les 18 et 19 janvier, une déclaration a été produite, intitulée «La réponse de l’Europe à la crise des réfugiés et des migrants – Départ, transit, accueil et refuge: un appel au partage des responsabilités et à la coordination des actions».