«Ce n'est pas la volonté de Dieu que la Terre soit détruite. Nous, les créatures, nous qui sommes censés être les intendants de la création, nous rendons injustement coupables d'actes autodestructeurs», a écrit dans sa prédication le pasteur Arnold C. Temple, président de la Conférence des Églises de toute l'Afrique. Un texte prononcé en son absence lors du lancement de la campagne des Sept semaines pour l'eau à Chiang Mai (Thaïlande).
«L'Amazonie, le cœur vert de la Terre, pleure et la vie qu'elle entretient dépérit»: c'est par ces mots que commence une déclaration publiée par le Comité exécutif du Conseil œcuménique des Églises à l'occasion de sa réunion à Amman, en Jordanie, du 17 au 23 novembre.
Réuni à Nanjing et Shanghai, en Chine, du 17 au 23 novembre, le Comité exécutif du Conseil œcuménique des Églises a publié une déclaration sur la justice climatique dans laquelle il réitère sa vive inquiétude concernant les changements climatiques, et appelle tous les États à respecter les engagements de l’Accord de Paris.
Pour Hind Khoury, la question de la justice de l’eau est très simple. Elle est convaincue qu’il n’y a pas de justice de l’eau en Palestine parce que, si l’accès à l’eau potable ou utilisable pour les installations sanitaires existe en Israël, ce n’est pas le cas dans les territoires palestiniens qu’il occupe.
Dans le classement des pays qui disposent de beaucoup d’eau, le Brésil s’inscrit parmi les plus favorisés. Il dispose de 12% des réserves mondiales d’eau douce. Pourtant, pour Magali do Nascimento Cunha, la situation n’est pas aussi brillante des points de vue de la distribution d’eau et de la disponibilité d’installations sanitaires.
À Jérusalem, lors du lancement de la campagne des «Sept semaines pour l’eau», le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises COE, a rappelé que la population palestinienne affronte une crise de l’eau.
Le Réseau œcuménique de l’eau du COE invite ses Églises membres et les personnes qui le soutiennent à mener une réflexion l’eau pendant le carême. Pour beaucoup de gens dans le monde, l’eau est soit quelque chose qui va de soi, soit quelque chose dont on a désespérément besoin.
Les pertes et dommages engendrés par le climat sont l’un des points phares qui ont été soulevés par les groupes religieux pendant la COP21. Un panel de discussion et une manifestation qui se sont tenues à la COP21 début décembre ont exposé de nombreux aspects de cette question.
Sur fond de tensions internationales souvent alimentées par les religions, un groupe composé de jeunes chrétiens, musulmans et juifs a constitué une communauté multireligieuse. Dans le cadre d'un cours d'été interreligieux organisé sous l'égide du COE, cette communauté veut œuvrer à la protection de la création, une préoccupation qui, selon eux, est partagée par toutes les traditions religieuses.