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"لا يمكننا العودة ما دمنا ندرك أننا لسنا في أمان"

على إثر زيارتها الأولى للعراق، عبرت رئيسة أساقفة الكنيسة في السويد المطرانة "أنتجي جاكلين"، عمّا يخالجها من تساؤلات بخصوص الوضع الراهن شأنها في ذلك شأن الكثير من الناس في ربوع العام: " ما الذي يحصل بالفعل؟" ما الذي يمكن أن نفعله حتى نساعد إخواننا وأخواتنا أتباع الديانة المسيحية؟" ما الذي يمكننا فعله لمساعدة الطوائف الأخرى تحت هذا الضغط الشديد؟".

« Nous ne rentrerons pas tant que nous ne nous sentirons pas en sécurité »

Lors de la première visite qu’elle a faite en Irak, Antje Jackelen, archevêque de l’Église de Suède, a entendu les mêmes questions que beaucoup d’autres personnes dans le monde : « Que se passe-t-il en réalité ? Que peut-on faire pour venir en aide à nos frères et sœurs chrétiens ? Et aussi pour soutenir d’autres groupes en butte à de fortes pressions ? »

«Les cloches de Noël ne sonneront pas à Mossoul» cette année encore, affirme un prêtre assyrien

Le père Emanuel Youkhana déplore que, pour le troisième Noël d’affilée, les cloches de l’église ne retentiront pas à Mossoul. Aux alentours de juin 2014, raconte-t-il, les minorités religieuses telles que les yézidis et les chrétiens installés autour de la deuxième ville d’Irak ont commencé à subir les atroces assauts du groupe qui se fait appeler l’État islamique, ou Daesh, en arabe.

Une étude affirme que la diversité religieuse et ethnique est cruciale pour la paix en Irak et en Syrie

Une étude sur les besoins de protection des minorités religieuses et ethniques en Syrie et en Irak, analysant les efforts à mener pour protéger les minorités religieuses et consolider la paix dans la région, a été présentée conjointement par le Conseil œcuménique des Églises (COE) et l’Aide de l’Église norvégienne (NCA). Les conclusions de l’étude ont été annoncées le 12 décembre aux médias et au grand public au Palais des Nations, à Genève.

Sorties des ténèbres

Des femmes font lentement le tour de leur sanctuaire à Lalesh. Certaines sont accompagnées de leurs enfants. Elles ont été conduites d’un camp de réfugiés jusqu’au lieu saint des yézidis, situé dans les montagnes au nord de l’Irak, du côté de Dohuk. Au départ, elles sont toutes silencieuses, et chacune veille à ne pas marcher sur le seuil du temple.

Paralysées par le choc

Madeline, 14 ans, et sa sœur Sabrine, 16 ans, sont toutes les deux paralysées des jambes. «Le choc les a paralysées, explique leur père Mohammad. Quelque chose a perturbé leur système nerveux.» La famille s’est retrouvée piégée dans des tirs croisés à Daraa, dans le sud de la Syrie. Leur fils Louay, 3 ans, a été tué par une bombe. C’est à ce moment-là qu’ils ont décidé de s’enfuir. Les bombes n’ont pas cessé de pleuvoir pendant leur fuite.

Expulsés

L’État islamique a attaqué à quatre heures du matin. À Tel Hermes, seuls les hommes sont restés pour tenter de défendre le petit village. Les personnes âgées étaient restées elles aussi. Mais l’État islamique a poussé tout le monde dehors, en pyjama. Sur une trentaine d’hommes, la moitié ont été tués. Fouad Younan, électricien, fait partie des victimes.

Le COE s’exprime au nom des personnes déplacées de force

Dans une «Déclaration sur la crise des déplacements forcés», le Comité central du COE appelle les nations du monde entier à «honorer la lettre et l’esprit de leurs obligations en vertu du droit international, notamment en ce qui concerne les droits humains et le droit des réfugiés, et plus particulièrement le droit d’asile».

Les Églises africaines s’engagent à lutter contre l’apatridie

«L’apatridie rend invisible aux yeux des autorités nationales la vulnérabilité des personnes face aux abus ou à la négation de leurs droits. En cela, le droit à une nationalité est un enjeu fondamental pour l’accès à la protection de tous les autres droits humains. Il s’agit presque d’un "droit d’avoir des droits"», a déclaré Peter Prove, directeur de la Commission des Églises pour les affaires internationales du COE, après un atelier régional de formation traitant de l’enregistrement des naissances et des lois sur la nationalité qui entraînent une discrimination en fonction du sexe. Cet atelier était organisé par le COE à Addis-Abeba (Éthiopie) du 11 au 13 mai.

Ils fuient de quelque part et non vers quelque part

«Ces temps-ci, les pays d’Europe sont confrontés à des milliers de réfugiés qui ont fui la Syrie et d’autres pays déchirés par la guerre pour aller vers des lieux dont, en général, ils ne savent pas grand-chose. Recevoir des foules aussi importantes crée d’énormes difficultés. La manière dont nous gérons la crise des réfugiés, et tout particulièrement le processus d’installation et d’intégration, seront de la plus grande importance, tant pour ce qui est de l’attitude envers les réfugiés et les demandeurs d’asile à l’avenir que pour la stabilité et la viabilité à long terme de nos propres sociétés», a déclaré Knut Vollebaek, ambassadeur et ancien ministre norvégien des Affaires étrangères dans son discours à la conférence du COE et de l’ONU sur la crise des réfugiés en Europe qui s’est tenue à Genève les 18 et 19 janvier.

À l’ONU, une initiative interreligieuse appelle 191 États à interdire les armes nucléaires

«Les armes nucléaires sont incompatibles avec les valeurs que défendent nos traditions religieuses respectives», ont affirmé les représentants d’une cinquantaine d’organisations issues des traditions chrétienne, bouddhiste, musulmane et juive. La déclaration interreligieuse constitue un appel commun adressé aux 191 États parties au plus grand traité de désarmement au monde. L’appel, présenté entre autres par le Conseil œcuménique des Églises (COE), a été lancé lors de la séance d’interventions de la société civile à la Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), à New York.

Une délégation du COE publie un communiqué sur sa visite en Ukraine

Une délégation de dix personnes, constituée par le Conseil œcuménique des Églises (COE), s’est rendue en Ukraine du 17 au 20 mars; elle a déclaré que «toutes les personnes que la délégation a rencontrées au cours de ces journées ont constamment appelé le Conseil œcuménique des Églises et le mouvement œcuménique à informer la communauté internationale de la situation en Ukraine, à assurer une intervention humanitaire plus adéquate en réponse aux souffrances causées par ce conflit et à soutenir et consolider les efforts des Églises et des communautés religieuses d’Ukraine en faveur de la justice et de la paix.»