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Photo: COE-EAA

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Le Conseil œcuménique des Églises (COE) a condamné le massacre de 14 fermiers commis par des agents de police début avril à Canlaon, Manjuyod et Santa Catalina, trois villes de la province du Negros Oriental, aux Philippines. Le COE a également réitéré l’appel qu’il avait lancé au gouvernement des Philippines pour faire cesser la culture d’impunité et garantir que ces assassinats fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme à l’issue desquelles les auteurs des faits seront traduits en justice.

Les dernières violences se sont produites en trois actes séparés sur l’île de Negros, cœur de l’industrie sucrière du pays, où vivent une partie des propriétaires terriens les plus riches des Philippines et une partie des ouvriers agricoles les plus pauvres. Deux des victimes étaient des fonctionnaires locaux, et une troisième était le directeur laïque d’une station missionnaire du diocèse catholique romain de San Carlos.

Outre les voix locales que l’on fait taire, des activistes défendant les droits de la personne et des membres des organisations locales qui accompagnent les communautés négligées sont également pris pour cible.

«La population a faim et soif de justice et de paix, a déclaré le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE. Puissions-nous unir nos Églises, nos communautés, nos organisations et nos gouvernements afin de respecter la vie, la liberté et la dignité de chaque être humain. Nous nous associons au Conseil national des Églises des Philippines pour condamner ces assassinats et pour appeler à des enquêtes transparentes. Puissent la justice et la paix devenir une réalité aux Philippines.»

 

Texte intégral de la déclaration du secrétaire général du COE (en anglais)

Déclaration du Comité central du COE sur la situation aux Philippines (juin 2018) (en anglais)