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Rev. Prof. Dr Ioan Sauca, WCC acting general secretary

Le père prof. Ioan Sauca , secrétaire général intérimaire du COE. Photo: Presse du Patriarcat œcuménique

Quelques années avant sa mort, Visser ‘t Hooft, premier secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), dédia le premier chapitre de son livre «The Genesis and Formation of the World Council of Churches» (Genèse et formation du Conseil œcuménique des Églises) à ce document historique, reconnaissant sa valeur fondatrice dans l’histoire du COE.

La conférence était initialement prévue l’année dernière, à l’occasion du centenaire de la publication de l’Encyclique, mais a dû être reportée en raison des mesures sanitaires strictes contre la pandémie.

La séance d’ouverture comptait sur la présence du patriarche des Arméniens de Turquie, des représentant-e-s du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, du secrétaire général intérimaire du COE, du président de la Conférence des Églises d’Europe, des hiérarques du Patriarcat œcuménique et des Églises de Chypre et de Grèce, des diplomates, ainsi que des personnalités invitées.

Dans son discours liminaire, le patriarche Bartholomée a qualifié l’Encyclique de texte central dans l’histoire du mouvement œcuménique. Il a particulièrement insisté sur le fait que l’Encyclique a été rédigée par les membres de la faculté de l’École de théologie de Halki, reflétant ainsi l’«esprit de Halki», dont les principales caractéristiques étaient l’ouverture au monde et la confiance dans la puissance du dialogue. Il est fort regrettable que l’École de Haiki ait dû fermer ses portes il y a une cinquantaine d’années, ce qui a de toute évidence eu une incidence sur l’évolution du mouvement œcuménique.

Le centenaire de l’Encyclique de 1920 a été l’occasion pour Sa Toute-Sainteté le patriarche Bartholomée d’appeler une nouvelle fois le gouvernement turc à permettre la réouverture de l’école qui a tant offert au christianisme et à la culture.

Après Sa Toute-Sainteté le patriarche, de nombreuses personnes se sont exprimées sur le contenu, la signification et l’importance de l’Encyclique.

Le père prof. Ioan Sauca, secrétaire général intérimaire du COE, a présenté un texte ayant trait à «l’importance de l’Encyclique de 1920 pour la relance des réflexions et des discussions sur les relations entre l’Église orthodoxe et d’autres Églises et confessions chrétiennes», lequel a suscité un vif intérêt et été reçu avec appréciation.