Patricia Fatima Santos, de l’Église évangélique Pentecôtiste Sion, explique avoir choisi cette formation, car le thème était très intéressant. «Nous venons toutes et tous de dénominations ecclésiales, de cultures et de pays différents», indique-t-elle. «Ici, nous pouvons nous écouter les un-e-s les autres — et c’est cette différence qui nous enrichit.»
Lors de la rencontre avec le groupe, Santos a réalisé que leurs modes de pensée pouvaient fortement différer. «À mes yeux, ce qui est très important, c’est le corps à l’intérieur de cette différence qui nous rassemble: le Christ», fait-elle remarquer. «En conséquence, ce qui nous unit importe plus que ce qui nous divise.»
Taimetua Jonas Nahei, de l’Église Protestante Maohi (Polynésie française), explique que la formation lui a été recommandée par un ami. «Un de mes amis jugeait qu’il serait bon de partager mon point de vue du Pacifique,» souligne-t-il. «Il est essentiel que les autres entendent mon point de vue, mes idées. Je crois qu’il est également bon que les autres apprennent le point de vue des personnes des autres cultures.»
Simon Vianou, étudiant à l’IPT Faculté de théologie de Montpellier, de mère nigériane et de père béninois, a grandi dans la diversité culturelle. «Dès que j’ai découvert ce cours, je l’ai trouvé très intéressant et j’ai voulu en savoir plus», affirme Vianou. «À chaque fois que j’y participe, j’en apprends beaucoup sur la culture de chacun-e.»
Jacqueline Serex, d’Yverdon-les-Bains, en Suisse, trouve qu’à chaque fois que le groupe se réunit, les échanges sont très intéressants. «Même si nous arrivons presque à la fin du cours, nous avons créé un groupe WhatsApp où nous pouvons communiquer avec tous les participants et toutes les participantes.» «Je ne regrette pas d’avoir participé à cette formation.»

Le Pasteur Benjamin Simon, professeur d’Éthique sociale œcuménique, fait observer que la Formation en théologie interculturelle est un outil et une étape essentiels dans notre pèlerinage vers plus de réconciliation, plus de justice et plus d’unité entre les Églises. «En effet, nous devons nous comprendre les un-e-s les autres, et cette formation en théologie interculturelle nous donne les outils de parvenir à cette compréhension mutuelle», précise-t-il.
La Formation en théologie interculturelle est un partenariat entre l’Institut œcuménique de Bossey du Conseil œcuménique des Églises, l’OPF (Neuchâtel), Témoigner ensemble à Genève, DM (Lausanne), Défap Service missionnaire (Paris) et l’Institut Protestant de théologie (Montpellier et Paris).
L’Institut œcuménique de Bossey