Image
germany-2022-jeffrey-wcc-assembly-902-331.jpg

1er septembre 2022, Karlsruhe, Allemagne: Des militants et militantes exigent que l’on prête attention à la crise climatique lors d’une manifestation en marge de la 11e Assemblée du Conseil œcuménique des Églises à Karlsruhe, en Allemagne.

Le thème de l’Assemblée est «L’amour du Christ mène le monde à la réconciliation et à l’unité».

Photo:

Cette discussion a été organisée à la convergence de trois temps forts: la Saison de la création, la Semaine du climat de New York et l’ouverture de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Ce débat, intitulé «Écouter la voix de la création: soin de la création à l’heure de l’urgence climatique», a abordé le thème de la Saison de la création de cette année et a permis d’envoyer des messages aux Nations Unies et aux décideurs et décideuses de la planète.

L’événement, organisé à l’Episcopal Church Center de New York City, a également attiré en ligne nombre de participants et de participantes des quatre coins du monde. Si les intervenantes et intervenants issu-e-s de diverses religions et orientations spirituelles différaient quant à leurs croyances et à leurs sources d’autorité morale, ils et elles se sont uni-e-s pour lancer un appel à prendre soin de la création et de notre maison terrestre commune.

Ils et elles se sont posé une question complexe: comment les individus, les organismes confessionnels, les décideurs et décideuses politiques et autres peuvent-ils écouter la voix de la création — de la nature?

La 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies traitera de thèmes connexes comme l’enseignement, la paix, le développement durable et le désarmement nucléaire.

Transformation sociale

Le pasteur James Bhagwan, secrétaire général du Conseil des Églises du Pacifique, s’exprimant par message vidéo, a exhorté à renforcer différentes campagnes, notamment celle cherchant à obtenir un traité de non-prolifération des combustibles fossiles.

«Ce sont des mécanismes importants auxquels nous devons prêter notre concours», a-t-il fait observer. «Nous nous évertuons à insuffler une dynamique pour le financement en faveur du climat, sur les pertes et les dommages, et ces efforts seront essentiels.»

Il a également appelé à une meilleure compréhension des efforts à fournir pour restreindre tout dommage supplémentaire infligé à un écosystème déjà fragilisé. «Quelles que soient nos actions, nous devons veiller à ce qu’elles portent la marque de la protection de l’environnement», a-t-il ajouté. «Une transformation sociale s’impose, nous le savons.»

Une telle transformation étaierait les politiques, les législations et les réglementations requises, a précisé Bhagwan. À ses yeux, «la transformation sociale fournira la volonté politique et la volonté commerciale». «Nous devons veiller à ce que les pays les plus vulnérables et les plus touchés à l’heure actuelle ne s’endettent pas davantage dans leurs efforts pour protéger l’environnement.

Et de conclure: «Il y a beaucoup à faire et le temps presse».

Ryan Smith, responsable de programme pour le Bureau œcuménique auprès des Nations Unies, et représentant du Conseil œcuménique des Églises au siège des Nations Unies, a souligné qu’il importait que «la communauté de foi fasse entendre notre voix unique lors des discussions sur la crise climatique et œuvre aux côtés de partenaires confessionnels et de la communauté scientifique pour faire en sorte que la création de Dieu soit habitable pour les prochaines générations.»

Les débats ont été précédés d’un service de prière œcuménique qui a permis à l’assemblée de partager ses inquiétudes et ses espérances pour l’avenir.

En savoir plus sur le travail du Bureau du COE auprès des Nations Unies