Disponible en:
Image
hand and plant
Photo:

Des orateurs internationaux et oratrices de tous horizons ont répondu à diverses questions, notamment celle de savoir en quoi l’ascendance humaine sur la nature constitue une menace pour l’avenir de notre planète et quelles en sont les incidences sur la réflexion théologique et l’action chrétiennes.

Tout en reconnaissant que la relation complexe entre les êtres humains et les écosystèmes a souvent été dictée par l’économie et les technologies, la secrétaire générale adjointe du COE, Isabel Apawo Phiri, a souligné que la pandémie de COVID-19 et les changements climatiques doivent également être perçus comme les symptômes de notre relation brisée avec l’écologie.

«La pandémie a beau avoir réduit des émissions de gaz à effet de serre, l’urgence climatique n’a pas disparu pour autant», tance-t-elle. «Au-delà des conséquences socioéconomiques de la pandémie, les changements climatiques ne cessent d’éroder les bases vivrières et les moyens de subsistance, en particulier des agriculteurs, des pêcheurs et des pauvres».

Le français Fabien Revol, secrétaire général du Séminaire œcuménique et francophone de théologie de l’écologie, a indiqué qu’il convient d’encourager et de soutenir la recherche théologique dans le domaine de l’écologie, «car la théologie a pour mission concrète de servir les chrétien-ne-s en quête de raisons et d’espérance dans leur engagement à protéger la création», déclare-t-il.

«Il s’agit d’expliquer les répercussions écologiques de la Révélation chrétienne», ajoute M. Revol, spécialiste de l’Université catholique de Lyon.

Dans son discours de clôture du colloque, Athena Peralta, directrice de programme du COE pour la justice économique et écologique, a confié que les discussions ont permis de creuser la notion d’interconnexion de toute chose, autour du fait fondamental que la relation d’interdépendance entre toute chose existe bel et bien sur Terre.

«Nous avons semé les germes de nos futurs débats et engagements. Il est important d’ajouter que pour la première fois au COE nous réfléchissons ensemble, avec une communauté de théologien-ne-s francophones, aux questions écologiques les plus pressantes, ce qui est très précieux», constate Mme Peralta, l’une des personnes coordinatrices du colloque.