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Cette année, la Journée mondiale de la Santé est célébrée le 7 avril, qui marque également le 75e anniversaire de l’Organisation mondiale de la Santé.

De la musique accompagnait le service de prières, qui offrait une réflexion sur les personnes ayant besoin de guérison et libération, ainsi que sur l’appel à faire tomber les barrières empêchant les hommes et les femmes d’éprouver l’amour de Dieu et de vivre leur vie en plénitude et en santé.

Rastko Jović, professeur à la faculté de théologie orthodoxe à l’université de Belgrade en Serbie au sein du département de droit canonique et membre du groupe consultatif sur les questions de genre du COE, a partagé sa réflexion, relevant que l’Ancien Testament présente à plusieurs reprises la maladie comme démoniaque, comme une violation de la loi divine. Ce texte indique que la maladie rend la personne qui en est atteinte déficiente et la prive de sa plénitude.

«L’Ancien Testament nous dit que les personnes malades ne sont pas complètes et sont donc impures, ce qui leur interdit d’approcher l’autel de Dieu», a-t-il expliqué. Pourtant, dans Luc 8:43-48, une femme est guérie et retrouve sa plénitude.

R. Jović note que dans le contexte actuel, les personnes qui sont malades souffrent souvent, comme cette femme, d’une «identité d’exclusion».

Ces personnes peuvent être en difficulté économique, en souffrance émotionnelle, mises au ban de la société et exclues de la religion.

La réflexion de R. Jović proposait des façons pour les églises d’aider les personnes malades à surmonter ce type de stigmates.

Gisela Schneider, directrice de l’institut allemand pour la mission médicale, a proposé des prières d’intercession priant pour que nous puissions voir l’humanité et la création comme un seul corps de Dieu. «Aidez-nous à œuvrer en faveur de la justice et de l’équité pour la santé de tous et toutes», a-t-elle prié. «Donnez-nous la force et l’humilité de travailler aux côtés des autres et des communautés, en particulier les marginales et marginaux.»