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Naim Ateek (*)

Que ce soit dans les banlieues européennes ou dans les capitales moyen-orientales, l'identité religieuse est souvent considérée comme étant source de conflits ou susceptible de les attiser. Et à l'heure où de nombreuses sociétés occidentales sont aux prises avec l'émergence d'une réalité multiculturelle et multireligieuse, les questions de tolérance et de cohabitation deviennent de plus en plus aigües.

La quête de l'identité religieuse, qui se manifeste de nos jours dans tant de régions, conduit-elle inévitablement à s'opposer aux autres traditions religieuses? Dans des contextes de pluralisme religieux et culturel, comment pouvons-nous aller au-delà de la tolérance pour déboucher sur un vrai respect réciproque des religions?

<span style="font-weight: bold; "» Des responsables d'Eglises africains en visite en Israël et en Palestine

Alors que les représentants des principales communautés de foi du monde s'apprêtent à se réunir à Genève du 7 au 9 juin 2005, les responsables du Conseil œcuménique des Eglises (COE) ont exprimé l'espoir que la manifestation donnera un nouvel élan au dialogue interreligieux.

par Henrike Müller (*)

par Alexander Belopopsky (*)

Joel (*)

La lutte contre l'intolérance est un moyen essentiel de résister au projet mondialisateur néolibéral. Cette lutte, dirigée contre ce qu'on appelle la « pensée unique », répond à la situation d'urgence vitale provoquée par la culture de la violence et ses fruits mortels. C'est ce qu'a soutenu Geneviève Jacques, directrice des programmes du Conseil oecuménique des Eglises (COE), dans le cadre du troisième Forum Social Mondial tenu à Porto Alegre, Brésil.

Les religions du monde entier aspirent à la paix. Pourtant, il est malheureusement établi qu'elle sont bien souvent impliquées dans des conflits et dans la violence. Ce paradoxe a fait l'objet d'une intense discussion lors d'un colloque interreligieux sur la violence, la paix et les religions qui s'est tenu au mois de juin. Ce colloque rassemblait quarante participants (juifs, musulmans, hindous, bouddhistes et chrétiens, venus d'Europe, d'Asie, d'Afrique, du Moyen-Orient, d'Amérique du Nord et du Sud) réunis pendant huit jours à l'Institut œcuménique de Bossey (Conseil œcuménique des Eglises, COE), près de Genève. Eliminer la violence, ont-ils affirmé, est une tâche qui interpelle toutes les religions. Ce colloque était le premier d'une série consacrée à la question des religions et de la violence que doit organiser l'Institut œcuménique.