Cascade de la solidarité et de la résistance
Contexte et informations
L’idée de mettre en valeur à travers l’art des histoires de souffrance et de guérison, de violence et de justice, de résistance et de résilience est née en 2019. Une tapisserie de solidarité pour une exposition internationale lors de la 11ᵉ Assemblée du Conseil œcuménique des Églises et après.
Des panneaux ont commencé à arriver, comportant des histoires inspirantes d’engagement, d’espérance et de survie. Pourtant, un élément essentiel manquait. Une personne capable d’assembler tous ces éléments en une seule tapisserie. Au Brésil, on nous a présenté Janine Marja Schneider, qui, pendant plusieurs mois, a mis de côté son propre travail pour faire de la tapisserie une réalité.
Janine a non seulement offert son talent artistique, mais elle a aussi mis son cœur dans les histoires qu’elle a eues entre les mains. «Tous ces carrés de tissu et cette espérance d’un monde sans violence, sans féminicides, sans viols, tous ces souhaits, ces appels, je vais les assembler et créer une cascade. Je ressens beaucoup d’émotions, et je vous demande à toutes et tous de m’envoyer des ondes positives et vos prières pour y parvenir.»
Un élément de la campagne des Jeudis en noir
La cascade est un symbole concret de la campagne des Jeudis en noir à travers laquelle les individus, les Églises, les groupes et les organisations montrent qu’ils appartiennent à un mouvement mondial pour mettre fin à la violence sexiste. La campagne des Jeudis en noir est simple mais intense. Habillez-vous en noir les jeudis. Portez un badge qui montre que vous faites partie du mouvement international œuvrant pour un monde exempt de viol et de violence. Manifestez votre respect pour les femmes qui font preuve de résilience face à l’injustice et à la violence.
La cascade de la solidarité et de la résistance des Jeudis en noir est une tapisserie créée par des femmes du monde entier qui espèrent toujours un monde sans viol et sans violence.
Un élément représente une femme avec une fermeture éclair en guise de bouche, exprimant ainsi sa réaction face à la violence psychologique et au contrôle qu’elle subit chez elle. Sur un autre élément, on peut lire ces mots pleins d’espoir: «Safe Space for Everyone» (des espaces de confiance pour toutes et tous). D’autres éléments mettent en avant la campagne mondiale des Jeudis en noir pour un monde sans violence. Certains éléments représentent des femmes en train de pleurer. Sur d’autres ont peut lire «Hope» (espoir) ou encore «Courage». Ensemble, elles disent: «Enough! Basta!» (ça suffit! Basta!)
Ces déclarations visuelles forment le frontispice d’histoires plus graves, certaines racontées, d’autres toujours tues, mais qui arrivent partout dans le monde. Alors que l’artiste brésilienne Janine Marja Schneider les assemblait, elle espérait que la cascade de la solidarité et de la résistance, une fois achevée, enverrait un message puissant, international en faveur d’un engagement mondial pour mettre un terme au viol et à la violence.
Témoigner, faire la différence
Support de témoignages de survie et d’espérance de femmes, la cascade de la solidarité et de la résistance a été présentée lors de la 11ᵉ Assemblée du COE à Karlsruhe, à l’été 2022. Après l’Assemblée, la tapisserie a également été exposée au Centre œcuménique à Genève.
Il est désormais possible de demander à présenter la tapisserie lors d’événements importants, dans des lieux importants.
Pour les espaces plus petits, il existe également une affiche de la tapisserie. Pour en savoir plus, consultez [email protected].
Les 181 éléments, qui racontent chacun une histoire, sont assemblés en des bandes colorées, donnant l’impression d’être liquides, et bougeant au passage du public.
La puissance de la tapisserie-cascade ne réside pas uniquement dans chacun des morceaux qui la composent, mais dans l’histoire de sa création.