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Musulmans et chrétiens prient ensemble pour la paix juste dans la mosquée al-Aqsa

Des musulmans et des chrétiens se sont rassemblés dans la mosquée al-Aqsa à Jérusalem le 27 juillet. Côte à côte pour la paix juste en Terre Sainte, après près de deux semaines de tensions, de violence et de meurtres à Jérusalem. Les rencontres entre des dirigeants d'Église et les responsables musulmans sur la place de la mosquée ont été acclamées par la communauté, même au milieu des gaz lacrymogènes et des grondements occasionnels d'explosifs. Le patriarche catholique émérite, Michel Sabbah, qui devait diriger la délégation chrétienne, s'est vu refuser l'accès par la porte des Lions et a finalement fait porter son message.

Le COE très préoccupé par une loi interdisant l’entrée en Israël à certaines personnes

Aujourd’hui, le Conseil œcuménique des Églises (COE) s’est déclaré très préoccupé par une nouvelle loi adoptée lundi par la Knesset qui interdirait l’octroi de visas d’entrée aux ressortissants étrangers ayant appelé à un boycott économique, culturel ou universitaire d’Israël ou des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés. Il semblerait que la «Loi sur l’entrée en Israël» (Refus de visas aux non-résidents ayant sciemment appelé au boycott d’Israël) ne fasse aucune distinction entre le boycott d’Israël à proprement parler et celui des produits des colonies qui sont généralement considérés comme illégaux par le droit international.

Selon une déclaration commune du COE, d’ACT et de la FLM : les réfugiés ont droit à la protection

Le Conseil œcuménique des Églises (COE), ACT Alliance (ACT) et la Fédération luthérienne mondiale (FLM) ont fait savoir leur préoccupation à propos des mesures américaines récentes relatives à l’accueil et à l’entrée aux États-Unis des réfugiés en provenance de sept pays à majorité musulmane. Ces organisations ont déclaré que la foi appelle les chrétiens à aimer et à accueillir l’étranger, le réfugié, les personnes déplacées, autrement dit : « l’autre ».

« Quand tout le monde dresse des murs, l’Église peut construire des ponts »

Lors de sa visite en Irak, du 20 au 24 janvier, une délégation de responsables ecclésiastiques a communiqué les conclusions et recommandations d’une récente étude visant à définir les besoins spécifiques des personnes déplacées en Irak et en Syrie. La délégation s’est également amplement renseignée sur la situation actuelle et les difficultés rencontrées par les représentants des communautés religieuses locales en Irak, les chefs des Églises chrétiennes et les jeunes chrétiens du pays.

Une délégation du COE : il faut protéger l’avenir des minorités religieuses d’Irak

Une délégation internationale de dirigeants d’Églises vient d’achever le 24 janvier une visite en Irak en insistant sur l’avenir des éléments les plus vulnérables de la société irakienne après la défaite militaire attendue de « l’État islamique ». Elle a sollicité une réponse d’urgence de la part de donateurs internationaux pour soutenir les efforts destinés à protéger, à stabiliser et à reconstruire les communautés et les sociétés concernées.

« Nous ne rentrerons pas tant que nous ne nous sentirons pas en sécurité »

Lors de la première visite qu’elle a faite en Irak, Antje Jackelen, archevêque de l’Église de Suède, a entendu les mêmes questions que beaucoup d’autres personnes dans le monde : « Que se passe-t-il en réalité ? Que peut-on faire pour venir en aide à nos frères et sœurs chrétiens ? Et aussi pour soutenir d’autres groupes en butte à de fortes pressions ? »

«Les cloches de Noël ne sonneront pas à Mossoul» cette année encore, affirme un prêtre assyrien

Le père Emanuel Youkhana déplore que, pour le troisième Noël d’affilée, les cloches de l’église ne retentiront pas à Mossoul. Aux alentours de juin 2014, raconte-t-il, les minorités religieuses telles que les yézidis et les chrétiens installés autour de la deuxième ville d’Irak ont commencé à subir les atroces assauts du groupe qui se fait appeler l’État islamique, ou Daesh, en arabe.

Une étude affirme que la diversité religieuse et ethnique est cruciale pour la paix en Irak et en Syrie

Une étude sur les besoins de protection des minorités religieuses et ethniques en Syrie et en Irak, analysant les efforts à mener pour protéger les minorités religieuses et consolider la paix dans la région, a été présentée conjointement par le Conseil œcuménique des Églises (COE) et l’Aide de l’Église norvégienne (NCA). Les conclusions de l’étude ont été annoncées le 12 décembre aux médias et au grand public au Palais des Nations, à Genève.

Sorties des ténèbres

Des femmes font lentement le tour de leur sanctuaire à Lalesh. Certaines sont accompagnées de leurs enfants. Elles ont été conduites d’un camp de réfugiés jusqu’au lieu saint des yézidis, situé dans les montagnes au nord de l’Irak, du côté de Dohuk. Au départ, elles sont toutes silencieuses, et chacune veille à ne pas marcher sur le seuil du temple.

Paralysées par le choc

Madeline, 14 ans, et sa sœur Sabrine, 16 ans, sont toutes les deux paralysées des jambes. «Le choc les a paralysées, explique leur père Mohammad. Quelque chose a perturbé leur système nerveux.» La famille s’est retrouvée piégée dans des tirs croisés à Daraa, dans le sud de la Syrie. Leur fils Louay, 3 ans, a été tué par une bombe. C’est à ce moment-là qu’ils ont décidé de s’enfuir. Les bombes n’ont pas cessé de pleuvoir pendant leur fuite.

Expulsés

L’État islamique a attaqué à quatre heures du matin. À Tel Hermes, seuls les hommes sont restés pour tenter de défendre le petit village. Les personnes âgées étaient restées elles aussi. Mais l’État islamique a poussé tout le monde dehors, en pyjama. Sur une trentaine d’hommes, la moitié ont été tués. Fouad Younan, électricien, fait partie des victimes.

Le COE s’exprime au nom des personnes déplacées de force

Dans une «Déclaration sur la crise des déplacements forcés», le Comité central du COE appelle les nations du monde entier à «honorer la lettre et l’esprit de leurs obligations en vertu du droit international, notamment en ce qui concerne les droits humains et le droit des réfugiés, et plus particulièrement le droit d’asile».

Les Églises africaines s’engagent à lutter contre l’apatridie

«L’apatridie rend invisible aux yeux des autorités nationales la vulnérabilité des personnes face aux abus ou à la négation de leurs droits. En cela, le droit à une nationalité est un enjeu fondamental pour l’accès à la protection de tous les autres droits humains. Il s’agit presque d’un "droit d’avoir des droits"», a déclaré Peter Prove, directeur de la Commission des Églises pour les affaires internationales du COE, après un atelier régional de formation traitant de l’enregistrement des naissances et des lois sur la nationalité qui entraînent une discrimination en fonction du sexe. Cet atelier était organisé par le COE à Addis-Abeba (Éthiopie) du 11 au 13 mai.

Ils fuient de quelque part et non vers quelque part

«Ces temps-ci, les pays d’Europe sont confrontés à des milliers de réfugiés qui ont fui la Syrie et d’autres pays déchirés par la guerre pour aller vers des lieux dont, en général, ils ne savent pas grand-chose. Recevoir des foules aussi importantes crée d’énormes difficultés. La manière dont nous gérons la crise des réfugiés, et tout particulièrement le processus d’installation et d’intégration, seront de la plus grande importance, tant pour ce qui est de l’attitude envers les réfugiés et les demandeurs d’asile à l’avenir que pour la stabilité et la viabilité à long terme de nos propres sociétés», a déclaré Knut Vollebaek, ambassadeur et ancien ministre norvégien des Affaires étrangères dans son discours à la conférence du COE et de l’ONU sur la crise des réfugiés en Europe qui s’est tenue à Genève les 18 et 19 janvier.