Plus jeune, comme de nombreux enfants élevés dans les régions rurales du Kenya, Catherine Mwangi parcourait plusieurs kilomètres à pied pour aller chercher de l'eau à une rivière voisine. Une enfance qu'elle qualifie de « humble ».
Andrea Müller-Frank travaille au sein du département politique de l'organisation allemande Brot für die Welt (Du pain pour le monde). Depuis décembre 2016, elle copréside le Réseau œcuménique de l'eau (ROE) du Conseil œcuménique des Églises (COE), qui lutte en faveur du droit à l'eau aux quatre coins de la planète.
À première vue, certains pays arides d'Afrique pourraient envier la situation de la Sierra Leone qui, chaque année, connaît six mois de précipitations généralement diluviennes.
Le Révérend Arnold Temple, un pasteur méthodiste sierra-léonais, résume cependant la situation : « La région est confrontée à de nombreux défis liés à l'eau. Dieu a béni la région avec énormément d'eau et de sources d'eau. »
Du 20 au 27 février, au Nigeria, le COE a organisé une rencontre du groupe de référence du Pèlerinage de justice et de paix dans le but de vérifier comment se déroule le Pèlerinage et de formuler des suggestions pour ses différentes initiatives et activités, en mettant tout particulièrement l’accent sur l’Afrique en 2017.
Le COE a fêté la mise en œuvre de ses engagements responsables vis-à-vis de l’eau par une manifestation au Centre œcuménique, le 15 février. C’est en octobre 2016 que le COE est devenu Communauté bleue. L’événement a été marqué par la visite de Maude Barlow, du Projet Planète bleue, au Canada, qui a décerné au COE le certificat de « Communauté bleue » et a souligné les problèmes provoqués par une utilisation sans discernement de l’eau en récipients plastiques avec ses conséquences négatives sur l’écosystème de notre planète.
Le COE a co-organisé avec le Forum interconfessionnel de Genève sur les changements climatiques, l’environnement et les droits de la personne, Franciscans International et l’Académie spirituelle mondiale des Brahma Kumaris une table ronde sur les changements climatiques et les droits de la personne du point de vue de l’éthique, de la spiritualité et de la justice qui s’est tenue le 13 février 2017 au siège de l’ONU à Genève.
Réuni à Nanjing et Shanghai, en Chine, du 17 au 23 novembre, le Comité exécutif du Conseil œcuménique des Églises a publié une déclaration sur la justice climatique dans laquelle il réitère sa vive inquiétude concernant les changements climatiques, et appelle tous les États à respecter les engagements de l’Accord de Paris.
Comment la religion et les communautés de croyants peuvent-elles contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable fixés par l’ONU? C’est avec cette question en tête qu’un comité d’experts constitué de représentants et représentantes de différentes religions s’est réuni à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau à Stockholm le 29 août, avec une intervention notable du cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical «justice et paix» au Vatican. Le comité d’experts a par ailleurs été accueilli par l’évêque Thomas Söderberg, de l’Église de Suède.
Une délégation du COE a assisté au douzième Forum social mondial, qui s’est conclu le 14 août, à Montréal, au Canada. Plus de 30 000 participantes et participants du monde entier se sont réunis pour débattre de questions mondiales au regard de leur expérience locale, créer des réseaux avec d’autres personnes confrontées à des problèmes analogues et lancer de nouvelles initiatives communes tournées vers l’avenir et le progrès.
Pour Hind Khoury, la question de la justice de l’eau est très simple. Elle est convaincue qu’il n’y a pas de justice de l’eau en Palestine parce que, si l’accès à l’eau potable ou utilisable pour les installations sanitaires existe en Israël, ce n’est pas le cas dans les territoires palestiniens qu’il occupe.
Dans le classement des pays qui disposent de beaucoup d’eau, le Brésil s’inscrit parmi les plus favorisés. Il dispose de 12% des réserves mondiales d’eau douce. Pourtant, pour Magali do Nascimento Cunha, la situation n’est pas aussi brillante des points de vue de la distribution d’eau et de la disponibilité d’installations sanitaires.
À Tonga, on voit beaucoup d’eau – mais il n’y en a pas nécessairement beaucoup que l’on puisse utiliser. Mele’ana Puloka, membre de l’Église wesleyenne libre des Tonga, est le membre du Collège présidentiel du Conseil œcuménique des Églises pour le Pacifique; elle vit sur ces îles qui comptent au total quelque 106 000 habitants.
Avez-vous une photo qui parle de la justice de l'eau? Dans le cadre de la campagne de Carême «Sept semaines pour l'eau», le Réseau œcuménique de l'eau du Conseil œcuménique des Églises lance un concours de photos sur Instagram, encourageant les participants à partager des images sur l'eau dans leur vie quotidienne.
Les États-Unis sont la plus grande économie de la planète. La pasteure Susan Henry-Crowe s’inquiète néanmoins du fait que cela ne soit pas toujours synonyme de partage équitable des ressources au sein de la population de son pays.
À Jérusalem, lors du lancement de la campagne des «Sept semaines pour l’eau», le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises COE, a rappelé que la population palestinienne affronte une crise de l’eau.
Le Réseau œcuménique de l’eau du COE invite ses Églises membres et les personnes qui le soutiennent à mener une réflexion l’eau pendant le carême. Pour beaucoup de gens dans le monde, l’eau est soit quelque chose qui va de soi, soit quelque chose dont on a désespérément besoin.
Les pertes et dommages engendrés par le climat sont l’un des points phares qui ont été soulevés par les groupes religieux pendant la COP21. Un panel de discussion et une manifestation qui se sont tenues à la COP21 début décembre ont exposé de nombreux aspects de cette question.