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Une délégation allemande estime que les personnes déplacées sur Lesbos vivent dans des «conditions intolérables»

Une délégation allemande composée de représentant-e-s de municipalités, d’éminentes organisations de la société civile et de responsables d’Églises s’est récemment rendue sur l’île grecque de Lesbos qui accueille déjà des dizaines de milliers de personnes migrantes ou déplacées. La délégation se trouvait sur place à l’annonce de l’ouverture de la frontière turque et lors de la première vague d’arrivées.

«Les migrant-e-s ne sont pas des missiles, mais des personnes», déclare le secrétaire général du COE en réponse à la crise à la frontière gréco-turque

Après qu’un accord a été trouvé entre l’Union européenne et la Turquie en mars 2016, la Turquie a pris des mesures visant à empêcher les migrant-e-s, qui fuient en nombre le conflit syrien, d’atteindre l’UE en contrepartie d’une assistance européenne destinée aux personnes migrantes et réfugiées, et d’un assouplissement des critères d’obtention de visas européens pour ses ressortissant-e-s. Le vendredi 28 février, après avoir accusé des pertes militaires au nord-ouest de la Syrie, où la Turquie a tenté de créer une zone sécurisée pour y réinstaller des millions de réfugié-e-s syrien-ne-s et servir ses intérêts contre les Kurdes, ces mesures ont été suspendues, provoquant l’arrivée massive de personnes qui tentent de franchir la frontière grecque et le déclenchement d’affrontements avec les forces de sécurité grecques.

Des chrétiens œuvrant auprès des migrants témoignent des conditions de vie après l’accord entre l’UE et la Turquie

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord UE-Turquie sur les réfugiés, le 20 mars 2016, les îles grecques ont connu de nouveaux changements. Sur ces îles où les réfugiés sont arrivés nombreux au cours des dernières années, et où toute une communauté de travailleurs humanitaires et de bénévoles locaux, nationaux et internationaux avait été mobilisée, la situation est désormais complètement différente.

En visite au COE, le ministre grec des Affaires étrangères fait part de sa préoccupation pour les réfugiés

M. Ioannis Amanatidis, ministre adjoint des Affaires étrangères de Grèce a rencontré le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, le 8 avril 2016. M. Amanatidis a transmis au COE les chaleureux remerciements du gouvernement grec pour sa coopération et sa solidarité avec la Grèce et a demandé que se poursuive son soutien aux efforts déployés par la Grèce face à la crise sans précédent de réfugiés.

Campagnes pour intensifier la réinstallation de réfugiés en Europe

La Commission des Églises auprès des migrants en Europe, la Conférence des Églises européennes et le Conseil œcuménique des Églises ont envoyé aux Églises membres et aux organismes partenaires d’Europe une lettre leur demandant instamment de multiplier, dans les semaines à venir, des campagnes de pression auprès de leurs gouvernements et parlements nationaux pour intensifier la réinstallation des réfugiés.

Écouter les réfugiés, tirer des leçons, rechercher des voies de migration plus sûres

«Nous devrions tirer des leçons de nos erreurs et signaler les systèmes qui ne donnent pas de bons résultats», déclare Pauliina Parhiala, directrice et chargée des opérations de l’Alliance ACT, coalition de 137 Églises et organisations d’inspiration religieuse actives au niveau international dans les domaines de l’assistance humanitaire, du plaidoyer et du développement.

Les Églises prêtes à unir leurs forces pour aider les réfugiés

Les participants à la récente Conférence sur la crise des réfugiés en Europe, accueillie par le COE, se sont déclarés encouragés après avoir pris connaissance de la multitude d’activités mises en place par les Églises, du Liban à la Finlande, en passant par la Serbie, la Grèce et l’Allemagne.

Ils fuient de quelque part et non vers quelque part

«Ces temps-ci, les pays d’Europe sont confrontés à des milliers de réfugiés qui ont fui la Syrie et d’autres pays déchirés par la guerre pour aller vers des lieux dont, en général, ils ne savent pas grand-chose. Recevoir des foules aussi importantes crée d’énormes difficultés. La manière dont nous gérons la crise des réfugiés, et tout particulièrement le processus d’installation et d’intégration, seront de la plus grande importance, tant pour ce qui est de l’attitude envers les réfugiés et les demandeurs d’asile à l’avenir que pour la stabilité et la viabilité à long terme de nos propres sociétés», a déclaré Knut Vollebaek, ambassadeur et ancien ministre norvégien des Affaires étrangères dans son discours à la conférence du COE et de l’ONU sur la crise des réfugiés en Europe qui s’est tenue à Genève les 18 et 19 janvier.

La parole de la foi face aux voix de la peur

Les tragédies qui se produisent sur les terres et sur les mers alors que des milliers de personnes désespérées fuient la violence et l’extrême pauvreté qui sévissent dans leurs pays continuent de faire les grands titres des journaux. Pour aborder ce sujet, des représentants et représentantes de gouvernements, d’agences des Nations Unies et d’organisations de la société civile, y compris des organisations ecclésiales et des organisations d’inspiration religieuse, se sont rencontrés à Genève (Suisse) les 18 et 19 janvier à l’occasion d’une conférence de haut niveau accueillie par le COE, sur le thème de la crise des réfugiés et des migrants en Europe.

Une conférence du COE et de l’ONU appelle à une action coordonnée face à la crise des réfugiés

À l’issue d’une conférence de haut niveau sur la crise des réfugiés en Europe, organisée par le COE et des agences onusiennes au Centre œcuménique de Genève les 18 et 19 janvier, une déclaration a été produite, intitulée «La réponse de l’Europe à la crise des réfugiés et des migrants – Départ, transit, accueil et refuge: un appel au partage des responsabilités et à la coordination des actions».

Le ministre allemand de l’Intérieur souligne le rôle des Églises dans l’accueil des réfugiés

Les Églises d’Europe ont un rôle essentiel à jouer face à l’arrivée de réfugiés en Europe, a déclaré à Genève le ministre allemand de l’Intérieur à l’occasion d’une conférence de deux jours réunissant des représentants de gouvernements, d’agences des Nations Unies, d’organismes ecclésiaux et religieux et d’organisations de la société civile.