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Le COE fait part de sa compassion envers les victimes des incendies: «une épreuve existentielle pour toute l’humanité»

Dans des lettres pastorales adressées à Sa Toute Sainteté le Patriarche Bartholomée, à Sa Béatitude Jérôme II, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, et à l’Église évangélique de Grèce, le Secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, le pasteur Jerry Pillay, a exprimé toute sa sincère compassion envers les victimes des incendies qui font rage en Grèce.

 

L’Église de Suède et l’Église épiscopale renforcent leur partenariat et la mission commune

«Nos deux Églises partagent plus de 200 ans d’histoire en Europe et aux États-Unis. Cet accord de pleine communion est un signe supplémentaire de la communauté bien-aimée dont nous avons tant besoin de nos jours. Notre partenariat répond à l’enjeu des changements climatiques, soutient les réfugié-e-s et la justice raciale nous engage encore davantage à participer aux efforts œcuméniques mondiaux», déclare le révérend Michael Curry, évêque président et primat de l’Église épiscopale.

Uppsala 1968: c’était le temps des changements

Normalement, c’est l’Afrique qui aurait dû être choisie. La première Assemblée du Conseil œcuménique des Églises (COE) s’était tenue en Europe (Amsterdam), la deuxième en Amérique du Nord (Evanston, États-Unis) et la troisième en Asie (New Delhi). Il y avait tout lieu d’espérer que l’Afrique serait le prochain continent à accueillir le Conseil. Mais des questions se sont posées au regard des actes de violence et des conflits militaires qui faisaient rage en Afrique durant les années 1960, dans la région du Biafra (Nigeria), à Zanzibar (Érythrée), ou encore en Algérie, au Mozambique et en Rhodésie. C’est ainsi que la Quatrième Assemblée a opté pour la «sécurité» de l’Europe, à Uppsala (Suède). Ironie de l’histoire, les chars soviétiques entreraient dans Prague un mois après la clôture de l’Assemblée.

Le dialogue spirituel en ligne répond à des besoins qui augmentent

En ces temps d’isolement volontaire consécutif aux confinements occasionnés par la pandémie de COVID-19, les retraites œcuméniques en ligne se sont imposées comme des espaces de repli pour le dialogue spirituel. En Suède, depuis la veille de la Pentecôte, se déroule une série de quatre retraites intitulée «Jours de calme», au cours de laquelle les participant-e-s se retrouvent dans un salon virtuel en ligne pour partager un moment de tranquillité et de réflexion. Ces retraites avaient déjà eu lieu l’an dernier, sur le thème «Une demeure spirituelle pour Dieu». Menées par l’évêque luthérienne Karin Johannesson du diocèse d’Uppsala et coanimées par le cardinal catholique romain Anders Arborelius, elles ont été enrichies cette année de sous-titres en anglais pour attirer également un public international.  

En images: Semaine de prière pour l’unité chrétienne

Les prières pour l’unité ont pris une autre allure cette année, mais elles n’ont pas été arrêtées par les restrictions généralisées sur les rassemblements en face à face. Des cartes de prières aux réflexions personnelles, des rassemblements en ligne aux nouvelles connexions, les images illustrent dans le monde entier la richesse spirituelle d’une famille œcuménique qui s’est réunie dans la prière.

Une délégation allemande estime que les personnes déplacées sur Lesbos vivent dans des «conditions intolérables»

Une délégation allemande composée de représentant-e-s de municipalités, d’éminentes organisations de la société civile et de responsables d’Églises s’est récemment rendue sur l’île grecque de Lesbos qui accueille déjà des dizaines de milliers de personnes migrantes ou déplacées. La délégation se trouvait sur place à l’annonce de l’ouverture de la frontière turque et lors de la première vague d’arrivées.

«Les migrant-e-s ne sont pas des missiles, mais des personnes», déclare le secrétaire général du COE en réponse à la crise à la frontière gréco-turque

Après qu’un accord a été trouvé entre l’Union européenne et la Turquie en mars 2016, la Turquie a pris des mesures visant à empêcher les migrant-e-s, qui fuient en nombre le conflit syrien, d’atteindre l’UE en contrepartie d’une assistance européenne destinée aux personnes migrantes et réfugiées, et d’un assouplissement des critères d’obtention de visas européens pour ses ressortissant-e-s. Le vendredi 28 février, après avoir accusé des pertes militaires au nord-ouest de la Syrie, où la Turquie a tenté de créer une zone sécurisée pour y réinstaller des millions de réfugié-e-s syrien-ne-s et servir ses intérêts contre les Kurdes, ces mesures ont été suspendues, provoquant l’arrivée massive de personnes qui tentent de franchir la frontière grecque et le déclenchement d’affrontements avec les forces de sécurité grecques.

Le COE bien représenté à la tête de «Religions pour la paix»

«Religions pour la paix» (Religions for Peace) est la coalition multireligieuse la plus importante et la plus représentative au monde et, à l’instar d’autres groupes multiconfessionnels, le Conseil œcuménique des Églises (COE) et sa famille œcuménique sont très présents dans ses instances dirigeantes.