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Des mots de ténacité résonnent dans les décombres

«Nous ne quitterons pas Gaza tant qu’il y aura une église debout.»

«Nous ne serons pas les derniers chrétiens à vivre à Gaza.»

«Nous avons tout perdu, mais nous ne perdrons ni notre mission, ni notre appartenance à ce lieu cher à nos cœurs.»

«Le christianisme a commencé ici et restera ici.» 

Tels sont les mots prononcés par Nader Abu Amsha, directeur exécutif du Département du service aux réfugiés de Palestine du Conseil des Églises du Moyen-Orient (DSPR-CEMO), qui tâche simplement de les aider à survivre jusqu’au lendemain. 

Pasteure Sally Azar: Les Jeudis en noir «fédèrent des personnes du monde entier»

Notre série d’entretiens avec les ambassadeurs et ambassadrices des Jeudis en noir met en lumière les femmes et les hommes qui jouent un rôle essentiel dans l’amplification des effets de notre appel collectif à un monde sans viol ni violence. Pasteure de l’Église évangélique luthérienne de Jordanie et de la Terre Sainte, Sally Azar exerce actuellement son ministère dans des paroisses arabophones et anglophones de Jérusalem.

Les accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques aident les populations à se sentir plus en sécurité en Palestine et en Israël

«Les militaires sont parti-e-s parce que vous regardiez.»

«Je peux faire paître mon troupeau près de la base militaire parce que je me sens en sécurité en présence des accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques, et les colons me harcèlent moins quand vous êtes ici, à proximité.»

«Nous nous sentons en sécurité en présence des accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques.»

En visite de solidarité en Türkiye, le COE et l’Alliance ACT témoignent de besoins pressants et d’une active collaboration: «les Églises s’unissent dans l’action»

De retour de leur visite de solidarité en Türkiye, le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), le pasteur Jerry Pillay, et le secrétaire général de l’Alliance ACT, Rudelmar Bueno de Faria, ont diffusé un entretien vidéo dans lequel ils reviennent sur ce qu’ils ont vu, la manière dont les Églises agissent de concert et leurs propres réflexions sur leur visite qui s’est déroulée pendant la Semaine sainte occidentale, du 4 au 6 avril.

À Jérusalem-Est, «les gens doivent comprendre ce qui se passe lorsque des colonies sont construites»

Pour les 380 000 Palestiniens qui vivent à Jérusalem-Est, la vie quotidienne est souvent entachée d'inégalités dans des domaines aussi variés que le logement, les services de santé, la garde d'enfants et même le ramassage des ordures. Bien que les Palestiniens représentent 39% de la population de la ville, il existe de nombreuses disparités dans les services qu'ils reçoivent.

La zone E1, terre de promesses futures ou rêve brisé pour la Palestine?

Jad Issac a tendance à penser avec les chiffres. S’agissant des territoires de Cisjordanie situés aux abords de Jérusalem et de la vallée du Jourdain, aussi connus sous le nom de zone E1, J. Issac fait face à un chiffre très élevé: une perte de 2 milliards de dollars par an pour les Palestiniens et Palestiniennes contre la possibilité de gagner net le même montant, de rembourser des dettes et d’aider à son tour des pays plus pauvres. Cette somme astronomique correspond à des opportunités touristiques perdues en raison des difficultés d’accès à la zone E1, à la vallée du Jourdain et à la mer Morte, d’après l’étude sur le coût économique de l’occupation menée par l’institut de recherches appliquées de Jérusalem.

Privée de carte d’identité à Jérusalem, Samyah, 26 ans, déclare: «j’ai perdu mon droit à mener une vie normale»

La jeune Samyah*, âgée de 26 ans, n’a pas de carte d’identité palestinienne ni israélienne. Née en Cisjordanie, elle détenait une carte d’identité de Jérusalem du nom de son père qui a été révoquée. Elle a appris la révocation à l’âge de 16 ans, alors qu’elle pensait pouvoir partir en voyage scolaire en Suisse. Ce ne fut pas le cas. Depuis, Samyah et sa famille luttent pour qu’elle obtienne une nouvelle carte d’identité de Jérusalem.

Promotion de la dignité humaine par l’art

La quatrième Plénière thématique de la 11Assemblée du Conseil œcuménique des Églises (COE), qui s’est tenue le 6 septembre, avait pour thème «Affirmer la justice et la dignité humaine.» La présentation comprenait un spectacle de danse en fauteuil roulant exécuté par Fadi El Halabi, qui est en fauteuil roulant, et Mme Karen Abi Nader, une artiste internationale. Au cours de la danse libre, M. Halabi a tourné sans effort autour de son fauteuil roulant et, grâce à de lents mouvements coordonnés avec sa partenaire, a brandi les mains en l’air, symbolisant la joie qui ne peut être ressentie que lorsque toutes les pratiques d’exclusion et de déresponsabilisation en cours dans l’Église et la société sont combattues.

La délégation du COE en visite en Syrie, exprime sa solidarité avec celles et ceux qui «restent avec détermination dans leur pays»

Le secrétaire général par intérim du Conseil œcuménique des Églises (COE), le père Ioan Sauca, s’est rendu en Syrie, aux côtés du secrétaire général du Conseil des Églises du Moyen-Orient (MECC), Michel Abs, du secrétaire général de l’Alliance ACT, Rudelmar Bueno de Faria, et du conseiller principal du COE pour la consolidation de la paix, Michel Nseir.

Le directeur du New Imperial Hotel à Jérusalem: «Nous n’avons pas besoin de plus de sympathie, mais d’actions»

Le jeune Abu El Walid Dajani, six ans, est venu prêter main-forte à son père dans la gestion du New Imperial Hotel près de la porte de Jaffa, à Jérusalem. La bâtisse historique, propriété du Patriarcat orthodoxe grec, est louée depuis avant 1967 à la famille Dajani pour assurer la gestion de l’hôtel. M. Dajani, aujourd’hui âgé de 77 ans, en est devenu le directeur. Or, la menace d’expulsion bouleverse le mode de vie que la famille a connu depuis des générations.