Affichage de 1 - 20 de 139

Le COE-EAPPI relocalise ses participant-e-s et adapte ses activités au nouveau contexte de guerre

À la suite des affrontements qui ont éclaté le 7 octobre, avec des milliers de roquettes qui auraient été lancées de Gaza sur Israël, une incursion d’hommes armés du Hamas au sud d’Israël et la réaction militaire israélienne qui s’ensuivit, le Conseil œcuménique des Églises (COE) adapte ses activités en Terre sainte pour pérenniser son soutien aux efforts en faveur d’une paix juste.

Le COE commémore le 75e anniversaire d’«Al-Nakba»

À l’occasion des commémorations du 75e anniversaire de ce que les Palestinien-ne-s appellent la Nakba, «la catastrophe», le déracinement de centaines de milliers de personnes à la création d’Israël en 1948, le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), le pasteur Jerry Pillay, a exprimé sa solidarité avec les Églises membres en Terre sainte.

Les accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques aident les populations à se sentir plus en sécurité en Palestine et en Israël

«Les militaires sont parti-e-s parce que vous regardiez.»

«Je peux faire paître mon troupeau près de la base militaire parce que je me sens en sécurité en présence des accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques, et les colons me harcèlent moins quand vous êtes ici, à proximité.»

«Nous nous sentons en sécurité en présence des accompagnateurs et accompagnatrices œcuméniques.»

Privée de carte d’identité à Jérusalem, Samyah, 26 ans, déclare: «j’ai perdu mon droit à mener une vie normale»

La jeune Samyah*, âgée de 26 ans, n’a pas de carte d’identité palestinienne ni israélienne. Née en Cisjordanie, elle détenait une carte d’identité de Jérusalem du nom de son père qui a été révoquée. Elle a appris la révocation à l’âge de 16 ans, alors qu’elle pensait pouvoir partir en voyage scolaire en Suisse. Ce ne fut pas le cas. Depuis, Samyah et sa famille luttent pour qu’elle obtienne une nouvelle carte d’identité de Jérusalem.

Le COE réitère son « appel constant à la fin de l'occupation et à l'égalité des droits humains pour tous » en Terre Sainte.

Dans une déclaration publique à propos de la Terre Sainte, le Comité central du COE a exprimé « sa profonde solidarité avec tous les habitants de la région, en particulier avec les Églises et les chrétiens de la région dans leur vie et leur travail, en gardant la foi chrétienne et le témoignage en Terre Sainte vivants et dynamiques ».

Le COE réclame la liberté d’accès aux lieux de culte en Terre Sainte et la préservation du statu quo de Jérusalem

Dans une déclaration publiée le 11 avril, le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem a fait part de ses vives inquiétudes quant aux restrictions policières annoncées pour le samedi de la sainte Lumière. Le Conseil œcuménique des Églises (COE) a réagi à cette déclaration en condamnant fermement les mesures qui limitent l’accès aux lieux de culte, les qualifiant d’atteintes à la liberté religieuse en Terre Sainte.