Conseil Oecuménique des Eglises
COMITÉ CENTRAL
Genève, Suisse
26 août - 2 septembre 2003

Rapport financier 2002 - Extraits


Résumé

Les résultats financiers de l’année 2002 ont été conformes aux prévisions du Comité central avec, au total, une diminution nette des fonds de CHF 6.6 millions, ce qui constitue une amélioration nette par rapport à la somme de CHF 11 millions en 2001. Le déficit d’exploitation après transferts a été de CHF 1.1 million, ce qui correspond exactement à ce qui était prévu dans le budget de fonctionnement approuvé. Les fonds de programme ont diminué de CHF 5.5 millions, soit CHF 0.9 million de plus que le budget des programmes ; cela correspond en partie aux encouragements donnés par nos partenaires à affecter à leur destination certains soldes de fonds de programme que le COE conservait encore.

La situation financière n’a pas été facile. Avec CHF 41.9 millions, le total des contributions a continué à diminuer et a été inférieur de CHF 3.2 millions à celui de 2001. Suite à l’approbation donnée par le Comité exécutif, il a fallu retirer CHF 1.5 million des investissements de la dotation générale pour financer le déficit d’exploitation et les versements prévus dans le cadre du programme de retraites anticipées mis en place en 2001, qui ont été effectués au cours de l’année 2002. Sur instruction du Comité central, noua savons ouvert une ligne de crédit de CHF 5.5 millions, garantie par l’hypothèque du Centre œcuménique, à titre de mesure de précaution. Cependant, le déficit d’exploitation ayant pu être maintenu dans les limites prévues, il n’a été procédé à aucun retrait sur cette ligne de crédit en 2002 ni pendant l’année en cours.

Nous avons réalisé en 2002 deux importants projets financiers, qu’on retrouvera dans les relevés financiers. Tout d’abord, nous avons passé en revue les soldes des fonds de programme et des reclassements ont été opérés tant vers la réserve générale que, en particulier, vers les réserves spécifiques. Les réserves spécifiques de CHF 2.8 millions présentent à part certains fonds dont les dates de déboursement sont à la discrétion du Conseil. Les résultats de cette révision seront très précieux pour notre planification financière future. En second lieu, nous avons introduit la méthode fondée sur l’analyse des coûts par activité (ABC) ; dans ce cadre, les coûts de personnel et d’exploitation y afférents et les coûts d’infrastructure et de communication ont été redistribués entre les activités de programme. Cette méthode d’affectation est expliquée dans la note 23 des relevés financiers (Note 23 to the Financial Statements, Financial Report 2002). Sur la base de notre expérience, nous avons simplifié ce processus en 2003. Cependant, la méthode ABC nous a aidés à atteindre notre objectif dans le cadre du processus de planification : elle nous a en effet permis de mieux cerner les coûts économiques d’une activité et de les mettre en relation avec les contributions attendues.

La fin de l’exercice financier 2002 a été marquée par des efforts intenses et parfois douloureux, réalisés en collaboration avec le Groupe de travail pour l’ajustement des programmes, le Bureau du Comité central et le Bureau du Comité des finances, en vue d’élaborer et de mettre en œuvre les décisions de réorganisation nécessaires. Tous ceux qui ont participé à ce travail se sont sentis soutenus par la solidarité et l’appui constants des membres du Bureau et par la solidarité manifestée par le personnel.

Cotisations et autres contributions

Le tableau de la page suivante permet de comparer les cotisations, les revenus non affectés et les autres contributions pour 2002 avec les chiffres inscrits au budget et avec les résultats de l’année précédente.

Les cotisations dépassent le montant inscrit au budget et ont augmenté de 3% par rapport à 2001. 66% des Eglises ont apporté une participation, contre 51% en 2001. On trouvera dans le rapport sur les contributions (Contributions Report, Financial Report 2002) la liste des Eglises membres qui ont apporté une participation financière en 2002 et de celles qui ne l’ont pas fait. En outre, nous enregistrons avec reconnaissance le soutien apporté par les Eglises membres qui ont fourni une contribution non financière, par exemple en recevant des réunions ou des membres du personnel ou en détachant du personnel auprès du COE. Si l’augmentation du nombre d’Eglises ayant payé une cotisation est source d’espoir, il faudra que le Comité central fasse preuve de détermination et d’imagination pour essayer d’atteindre le montant de CHF 10 millions fixé par le Comité des finances de l’Assemblée en 1998.

Tableau : Revenus des contributions : comparaison entre les résultats de 2002, le budget et les résultats de 2001

Budget

2002

2002

2001

variation positive/(négative)

par rapport au budget

variation

positive/(négative)

par rapport à 2001

millions

de CHF

millions

de CHF

millions

de CHF

millions

de CHF

millions

de CHF

Cotisations

6.0

6.5

6.3

0.5

0.2

Revenus non affectés

0.6

0.6

0.8

-

(0.2)

Autres contributions

36.1

34.8

38.0

(1.3)

(3.2)

Total des contri-
butions

42.7

41.9

45.1

(0.8)

(3.2)

Suite à l’inclusion dans le périmètre de consolidation des bureaux représentatifs mentionnés dans la note 2 (ii) des relevés financiers (Note 2 (ii) to the Financial Statements, Financial Report 2002), la rubrique « Autres contributions » comprend un montant de CHF 0.8 million versé directement à ces bureaux par des partenaires. Le budget 2002 n’a pas été préparé sur une base consolidée et n’incluait donc pas ces contributions. Après ajustement pour tenir compte de la consolidation, le poste « Autres contributions » est inférieur de CHF 2.1 millions au montant inscrit au budget, dont CHF 0.9 million en raison de taux de change défavorables.

Analyse financière

L’annexe au présent rapport présente en particulier une analyse des résultats d’exploitation en comparaison avec le budget et l’année précédente, un examen des résultats des programmes en comparaison avec le budget, et une analyse du bilan.

Cette analyse du bilan fait une comparaison entre, d’une part, les passifs et les obligations du Conseil et, d’autre part, les actifs qui étaient censés les couvrir au 31 décembre 2002 et au 31 décembre 2001 ; sur la base de cette comparaison, elle fait ensuite une évaluation du total des actifs dont dispose le Conseil, déduction faite de ses obligations. Cette analyse fait apparaître que, au 31 décembre 2002, juste à la fin de l’année dernière, les réserves du Conseil étaient couvertes non pas par des liquidités mais uniquement par ses actifs immobiliers (terrains et bâtiments). Cependant, cette analyse fait aussi apparaître certains indicateurs positifs dans l’évolution de la structure financière du Conseil. Notamment, suite en particulier au reclassement de certains fonds de programme mentionné ci-dessus, au 31 décembre 2002, les engagements des fonds de programme étaient presque entièrement couverts par les investissements en actifs réalisables à court terme, ce qui constitue une amélioration par rapport à l’année précédente.

Perspectives d’avenir

En dépit des améliorations que nous avons notées et qui résultent des efforts concertés réalisés par les organes directeurs et le personnel responsable, notamment en matière de restructuration en 2001 et de réorganisation en 2002, nous éprouvons quelques doutes face à l’optimisme que nous manifestions dans notre rapport précédent, selon lequel le Conseil pourrait atteindre l’équilibre financier en 2003, avec un niveau stable de contributions qui pourrait se maintenir dans les années à venir. Cette incertitude provient essentiellement de la conscience que nous avons des difficultés financières dans lesquelles se trouvent de nombreuses Eglises membres ainsi que certains des principaux partenaires de financement du Conseil. Pour les organes directeurs et le personnel responsable, l’objectif prioritaire doit toujours être d’essayer d’atteindre un équilibre financier durable.

Le budget approuvé pour 2003 fixe comme objectifs un excédent net de la réserve générale ainsi qu’une diminution de CHF 3.8 millions des soldes des fonds de programme. Les revenus provenant des contributions devraient être de l’ordre de CHF 39 millions, contre CHF 41.9 millions en 2002. Cette diminution de CHF 2.9 millions devrait être en partie compensée par une augmentation de CHF 1 million de la production et d’autres revenus en 2003. Au moment où ce rapport est écrit, les comptes de gestion font apparaître des résultats positifs pour les quatre premiers mois, donnant lieu à un léger excédent d’exploitation, alors que les dépenses liées aux programmes restent prudentes. En fonction des prévisions de contributions au cours de cette année, le Conseil devra veiller à ce que non seulement les dépenses ne dépassent pas le budget, mais encore qu’elles restent dans les limites des revenus disponibles.

Les membres du Bureau et les responsables à tous les niveaux multiplient les efforts pour stabiliser les contributions à la réalisation des programmes et pour accroître les revenus provenant des cotisations. On continue à rechercher de nouvelles sources de financement et à espérer qu’elles permettront d’obtenir des contributions supplémentaires. Le financement du Conseil dépend dans une très large mesure du soutien de ses partenaires traditionnels qui, fidèlement, ont assuré ce soutien pendant les périodes difficiles d’incertitude financière. A ce stade critique de sa vie, le Conseil tient à leur exprimer sa profonde gratitude.

William Temu

Directeur de l’administration 10 juin 2003

Annexe

ANALYSE FINANCIERE

L’analyse financière se compose de trois parties, qui sont :

    • une comparaison entre les résultats d’exploitation, le budget et l’année précédente
    • une comparaison entre les résultats financiers des programmes et le budget
    • une analyse du bilan.

1. Comparaison entre les résultats d’exploitation, le budget et l’année précédente

On trouvera dans le Tableau 1, ci-dessous, une comparaison entre les résultats d’exploitation, le budget et l’année précédente.

Résultats d’exploitation et année précédente
Le déficit d’exploitation a diminué de CHF 4.9 millions, alors que cette diminution a été de CHF 6 millions en 2001 et de CHF 1.1 million en 2002. Cette évolution positive notable inclut une diminution du déficit d’exploitation en liquidités de plus de CHF 3 millions. La différence positive restante provient d’une augmentation des transferts à partir de la réserve d’investissement.

Tableau 1 : Comparaison entre les résultats d’exploitation 2002, le budget et l’année précédente

Budget

2002

2002

2001

Variation

positive/(négative)

par rapport au budget

Variation positive/(négative)

par rapport à 2001

en millions

de CHF

en millions

de CHF

en millions

de CHF

en millions

de CHF

en millions

de CHF

Cotisations et

revenus non affectés

5.1

5.5

7.1

0.4

(1.6)

Autres contributions

1.6

1.5

13.3

(0.1)

(11.8)

Autres revenus

4

2.6

2.6

(1,4)

-

Total des revenus

10.7

9.6

23

(1.1)

(13.4)

Dons & coûts d’exploitation

7.4

8.9

8.8

(1.5)

(0.1)

Coûts de restructuration

-

-

0.9

-

0.9

Coûts de personnel

20.4

19.3

20

1.1

0.7

Coûts redistribués

(16.3)

(15)

-

(1.3)

15.0

Transferts

0.3

(2.5)

(0.7)

2.8

1,8

Total des coûts & transferts

11.8

10,7

29

1.1

18.3

Déficit

(1.1)

(1.1)

(6)

-

4.9

Total des revenus et des coûts et transferts en 2002 et en 2001
Pour le total des revenus d’exploitation et des coûts d’exploitation et transferts, on constate de nettes variations entre 2002 et 2001 ; cela tient à l’introduction de la méthode ABC. Les organismes partenaires ne versent plus, à proprement parler, de contributions à l’exploitation ; les dons équivalents qu’ils ont faits en 2002 ont été directement affectés aux programmes. Les coûts correspondants de personnel et d’infrastructure ont alors été réaffectés aux programmes – selon les montants indiqués dans la rubrique « Coûts redistribués » du tableau ci-dessus.

Comparaison entre les résultats d’exploitation et le budget
Pour ce qui concerne la comparaison entre les résultats d’exploitation et le budget, il apparaît nécessaire de donner des explications sur trois points. Tout d’abord, dans le budget, il était prévu CHF 1.4 million pour la rubrique « Autres revenus », compte tenu des répercussions des pertes sur investissements ; ensuite, le montant des coûts d’exploitation a dépassé de CHF 1.5 million le montant inscrit au budget ; enfin, il était prévu au budget un transfert de CHF 0.3 million aux réserves mais en fait, au total, le total net du transfert depuis les réserves a atteint CHF 2.5 millions, essentiellement pour compenser les pertes sur investissements. On trouvera ci-après les explications de ces variations par rapport au budget.

(a) Autres revenus d’exploitation

Le tableau 2 présente une comparaison entre les « Autres revenus d’exploitation » en 2002 et les prévisions budgétaires.

Tableau 2 : Autres revenus d’exploitation

Autres revenus

Budget 2002

2002

variation

positive/ (négative)

millions de CHF

millions de CHF

Millions de CHF

Investissements et gains/(pertes) sur les opérations monétaires

0.3

(2.2)

(2.5)

Revenus de production

3.1

4.1

1.0

Divers

0.6

0.7

0.1

Total

4.0

2.6

(1.4)

Pertes sur investissements Malgré les mesures prises pour réduire les risques dans le portefeuille du Fonds général, le montant total des pertes s’est élevé, en 2001, à CHF 2.6 millions, dont CHF 1.5 million de pertes non réalisées. Certaines pertes sur investissements ont été réalisées pour rembourser tous les emprunts garantis par le portefeuille. L’avantage de cette mesure était qu’elle a permis de réduire le risque de trésorerie. En outre, l’augmentation des montants tirés sur les soldes des fonds de programme, vers la fin de l’année, ainsi que la décision d’éviter de nouveaux risques d’emprunts garantis par le portefeuille ont entraîné la nécessité de vendre des investissements, ce qui a entraîné certaines pertes.

Les bénéfices d’exploitation sur les opérations monétaires ont permis de ramener à CHF 2.2 millions la charge globale des résultats d’exploitation.

Revenus de production
Les revenus de production ont été supérieurs de CHF 1 million au montant inscrit au budget ; cela provient d’une modification des procédures comptables (qui ne se reflète pas dans le budget) pour l’immeuble résidentiel réservé au personnel. En 2002, l’immeuble a enregistré un excédent de CHF 4000. Précédemment, les revenus et les dépenses étaient présentés dans un compte distinct. Le budget 2002 n’incluait ni les revenus, ni les dépenses relatifs à ce bâtiment.

(b) Dons et coûts d’exploitation
Le montant de ce poste dépasse de CHF 1.5 million celui inscrit au budget. Sur cette différence, une part de CHF 1.3 million ne correspond pas à un excédent de dépenses mais provient d’une modification des procédures comptables concernant le budget. Tout d’abord, comme expliqué précédemment, on a inscrit dans les résultats, mais non dans le budget, CHF 1 million de coûts d’exploitation pour l’immeuble résidentiel réservé au personnel. En outre, une charge de dépréciation de CHF 0.3 million a été inscrite dans la rubrique « Dépenses d’exploitation » alors que, précédemment, elle était inscrite dans un compte de fonds immobilier, et donc pas dans le budget. Le transfert de compensation nécessaire à partir du fonds immobilier a diminué d’autant les résultats d’exploitation. En fait, les résultats d’exploitation ont été supérieurs de CHF 0.2 million au montant inscrit au budget.

(c) Transferts et réserve d’investissement
Le déficit net d’exploitation avant transferts a été de CHF 3.6 millions. Des transferts nets de CHF 2.5 millions ont ramené à CHF 1.1 million les pertes d’exploitation.

On trouvera la liste complète des transferts dans le tableau III des relevés financiers. Le transfert le plus important, de CHF 1.9 million, a été réalisé à partir de la réserve d’investissement pour compenser les pertes sur investissements.

A la fin de 2001, il est apparu que la réserve d’investissement était épuisée. Au cours de 2002, CHF 2.7 millions ont été versés dans cette réserve d’investissement, à partir du Fonds de dotation. On trouvera les détails de ce transfert dans la note 10 (a) (v) et (vi) des relevés financiers (Note 10 (a) (v)-(vi) to the Financial Statements, Financial Report 2002).2. Résultats financiers des programmes

Le tableau ci-après donne une synthèse de la comparaison entre les résultats financiers des programmes et le budget.

Tableau 3 : Comparaison entre les résultats financiers des programmes et le budget

budget 2002

2002

Variation

positive/ (négative)

par rapport au budget

millions de CHF

millions de CHF

millions de CHF

Cotisations et revenus non affectés

1.5

1.6

0.1

Autres contributions

34.6

33.3

(1.3)

Autres revenus

0.1

(0.3)

(0.4)

Total des revenus

36.2

34.6

(1.6)

Dons

15.0

17.0

(2.0)

Coûts d’exploitation

8.1

5.6

2.5

Coûts de personnel

1.2

1.6

(0.4)

Coûts redistribués

16.3

15.1

1,2

Transferts

-

0.8

(0.8)

Total des coûts et transferts

40.6

40.1

0.5

Diminution des fonds de programme

(4.4)

(5.5)

(1.1)

Globalement, le total des coûts et transferts est resté dans les limites fixées par le budget. L’augmentation des déboursements de dons a été compensée par une diminution des dépenses correspondant aux coûts d’exploitation des programmes, qui ont été strictement contrôlés par le personnel. Les coûts redistribués ont été inférieurs à ce qui était prévu au budget, essentiellement en raison de réductions des coûts de personnel. Pour les coûts redistribués, on trouvera une analyse plus détaillée de la différence entre les montants réels et le budget dans la note 23 des relevés financiers (Note 23 to the Financial Statements, Financial Report 2002).

3. Analyse du bilan

Le bilan présenté dans le tableau I des relevés financiers est conforme aux normes comptables internationales. Cependant, comme en 2001, pour rendre plus compréhensible la position financière du Conseil et les modifications qui l’affectent, nous présentons ci-après, en parallèle, les actifs et les passifs ou obligations qu’ils sont censés couvrir.

Tableau 4 : Structure du bilan, comparaison entre la situation au 31 décembre 2002 et la situation au 31 décembre 2001

31 décembre 2002

Actifs nets/

(Obligations)

Actifs

en milliers de CHF

Obligations y afférentes

en milliers de CHF

en milliers de CHF

Terrains et bâtiments

38 430

Emprunt hypothécaire, emprunt à la construction et revenus différés à long terme

20 229

18 201

Actifs fixes placés

9 696

Fonds de dotation

8 806

890

Investissements

11 578

Fonds de programme

11 806

(228)

Actifs courants

6 776

Dettes courantes

6 627

149

-

Engagements à long terme

510

(510)

Total des actifs

66 480

Total des obligations

47 978

Total des actifs disponibles après déduction des obligations 18 502

31 décembre 2001

Actifs nets

Actifs

en milliers de CHF

Obligations y afférentes

en milliers de CHF

en milliers de CHF

Terrains et bâtiments

35 897

Emprunt hypothécaire, emprunt à la construction et revenus différés à long terme

17 659

18 238

Actifs fixes placés

13 315

Fonds de dotation

12 417

898

Investissements

21 711

Fonds de programme

18 746

(1 035)

Emprunt garanti par des investissements

4 000

Actifs courants

6 403

Dettes courantes

7 288

(885)

Total des actifs

77 326

Total des obligations

60 110

Total des actifs disponibles après déduction des obligations 17 216

L’analyse fait apparaître que :

    • Le montant des actifs nets de toutes obligations et à la libre disposition du Conseil sous forme de réserves, comparable au capital propre des organisations à but lucratif, a augmenté, passant de CHF 17 216 000 au 31 décembre 2001 à CHF 18 502 000 au 31 décembre 2002. Cette augmentation est le résultat net du reclassement de certains fonds de programme dans la réserve générale et les réserves spécifiques.
    • Le total des actifs a diminué de CHF 10.8 millions et les obligations y afférentes ont diminué de CHF 12.1 millions. Les investissements en actifs courants ont été réduits de CHF 10.1 millions. Un montant de CHF 5.8 millions a été utilisé pour rembourser des emprunts à court terme dont le produit avait servi à compenser les réductions des fonds de programme tant en 2001 qu’en 2002 ; CHF 3 millions ont servi à compenser la diminution des fonds de programme en 2002 ; le reste, soit CHF 1.3 million, représente la perte nette sur investissements pour l’année.
    • Les réserves du Conseil, c’est-à-dire la réserve générale et les réserves spécifiques, sont couvertes non par des liquidités mais par ses actifs immobiliers. Conformément aux directives énoncées par le Comité central, il faudra que le Conseil réalise un excédent en 2003 pour améliorer la situation.
    • Les engagements des fonds de programme sont presque entièrement couverts par des investissements, ce qui fait apparaître une nette amélioration par rapport à l’année précédente. Cela a pu être obtenu grâce au reclassement dont il a été question ci-dessus.
    • Au 31 décembre 2002, l’excédent des actifs courants par rapport aux dettes courantes était de CHF 149 000. En théorie, le Conseil était donc en mesure de couvrir toutes ses dettes courantes à la date de clôture du bilan. Si l’on compare les chiffres au 31 décembre 2001 et au 31 décembre 2002, il apparaît que le capital de roulement a augmenté de CHF 1 million, ce qui est une indication positive que la situation financière s’améliore.Les obligations à long terme sont les sommes dues au personnel en application du programme de bonus d’ancienneté dont il est question dans la note 20 (ii) des relevés financiers (Note 20 (ii) to the Financial Statements, Financial Report 2002) ; normalement, cette obligation devrait être couverte par les revenus futurs. On peut donc à juste titre présenter ces obligations dans cette analyse sans indiquer la couverture correspondante.

Rapport des vérificateurs des comptes au Comité exécutif et aux Eglises membres du Conseil œcuménique des Eglises

Nous avons vérifié les comptes du Conseil œcuménique des Eglises, organisation à but non lucratif, pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2002 ; on en trouvera la présentation dans les tableaux I à V des relevés financiers et les notes qui les suivent. La responsabilité de l’établissement des comptes incombe aux instances de direction du Conseil, alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et à émettre une appréciation les concernant.

Notre révision a été effectuée selon les normes internationales de vérification (International Standards on Auditing). Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Toute vérification implique notamment qu’on révise les postes des comptes et les indications figurant dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondage. Elle implique également qu’on apprécie la manière dont ont été appliquées les règles relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation, ainsi que la présentation des comptes dans leur ensemble. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion..

Selon notre appréciation, les relevés financiers donnent une image fidèle, à tous égards matériels, de la situation financière du Conseil œcuménique des Eglises au 31 décembre 2002, des mouvements de fonds du Conseil et son cash flow pour l’année écoulée, et sont conformes aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards).

L’objectif de notre vérification était de nous former une opinion sur les relevés financiers de base présentés par le Conseil, pris dans leur ensemble. Le relevé annuel des contributions (Annual Summary of Contributions) est présenté dans le rapport financier aux fins d’analyse supplémentaire. Ces informations ont été soumises aux procédures appliquées à la vérification des relevés financiers de base et, à notre avis, sont correctement présentées, à tous égards matériels, en relation avec les relevés financiers de base pris dans leur ensemble.

KPMG Klynveld Peat Marwick Goerdeler S.A.

David J.W. Colledge David Curry

Expert-comptable Expert-comptable

Genève, le 10 juin 2003

Tableau I Bilan au 31 décembre 2002 (en milliers de francs suisses)

Notes

2002

2001

ACTIFS COURANTS

Dépenses prépayées

83

277

Créances

5

2 424

3 183

Investissements

4

11 578

21 711

Liquidités

4 269

2 943

18 354

28 114

IMMOBILISATIONS

Immobilier et équipement

3

38 430

35 897

Investissements

4

9 696

13 315

48 126

49 212

TOTAL DES ACTIFS

66 480

77 326

PASSIFS COURANTS

Revenus différés

9

202

229

Dettes

6

6 425

6 932

Découverts bancaires et emprunts à

court terme

8

6 261

7 992

12 888

15 153

ENGAGEMENTS A LONG TERME

Emprunt hypothécaire

7

11 600

11 726

Revenus différés

9

2 368

2 068

Dettes

6

510

-

14 478

13 794

RESERVES & FONDS

Fonds de dotation

10

8 806

12 417

Réserves

11

3 420

2 944

Autres fonds

12

5 819

6 715

Fonds d'exploitation

13

6 465

7 557

Réserves spécifiques

14

2 798

-

Fonds de programmes

15

11 806

18 746

39 114

48 379

TOTAL DES PASSIFS

66 480

77 326

Tableau II Compte de recettes et de dépenses
pour l’année se terminant le 31 décembre 2002
(en milliers de francs suisses)

Total

Total

Exploitation

Programmes

Fonds

Fonds

Notes

2002

2002

2002

2001

REVENUS PROVENANT DES CONTRIBUTIONS

Cotisations & revenus non affectés

5 489

1 639

7 128

7 097

Autres contributions

1 494

33 332

34 826

38 039

6 983

34 971

41 954

45 136

AUTRES REVENUS

Pertes sur investissement

16

(2 234)

(784)

(3 018)

(2 301)

Revenus de production

17

4 084

52

4 136

4 047

Divers

18

739

364

1 103

1 252

2 589

(368)

2 221

2 998

TOTAL DES REVENUS

9,572

34 603

44 175

48 134

COÛTS DES OPERATIONS

Dons

638

17 029

17 667

21 484

Coûts d’exploitation

8 314

5 602

13 916

16 354

Coûts de restructuration

-

-

-

922

Salaires

19

19 309

1 598

20 907

21 208

TOTAL DES COÛTS DES OPERATIONS

28,261

24 229

52 490

59 968

Coûts des salaires redistribués

23 I

(9,980)

9 980

-

-

Coûts des infrastructures et des

communications

Redistribués

23 II

(5,121)

5 121

-

-

TOTAL DES COÛTS AVANT TRANSFERTS

13,160

39 330

52 490

59 968

DIMINUTION NETTE AVANT TRANSFERTS

(3,588)

(4 727)

(8 315)

(11 834)

TRANSFERTS

Transferts entre fonds

291

(291)

-

-

Transferts depuis/(vers) les réserves et

les fonds

2 495

(286)

2 209

835

Transferts vers les passifs courants

(283)

(167)

(450)

-

DIMINUTION NETTE POUR L’ANNEE

(1,085)

(5 471)

(6 556)

(10 999)