Nous réconcilier. L'amour du Christ nous y presse

(cf. 2 Co 5, 14-20)

Brochure annuelle éditée et publiée conjointement par la Commission Foi et Constitution (COE) et le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens (Eglise catholique romaine).

C’est dans la perspective de l’anniversaire de 2017 que le Conseil des Églises en Allemagne (ACK), à l’invitation du Conseil œcuménique des Églises, a élaboré les textes pour la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens de cette même année. Deux axes principaux se sont rapidement imposés aux rédacteurs du matériel: d’une part, il fallait qu’il soit une célébration de l’amour et de la grâce de Dieu, la « justification de l’humanité par la grâce seule », soulignant l’élément principal sur lequel se fondent les Églises issues de la Réforme de Martin Luther ; d’autre part, il devait également reconnaître la douleur causée par les profondes divisions qu’elle a générées et qui ont affecté l'Église, nommer ouvertement les fautes commises et offrir une opportunité de progresser vers la réconciliation.

Enfin, c’est l’Exhortation apostolique du Pape François Evangelii Gaudium (« La joie de l’Évangile ») de 2013 qui a fourni le thème de cette année grâce à cette citation : « L’amour du Christ nous presse » (par. 9). Ce verset biblique (2 Co 5, 14), pris dans le cadre de l’ensemble du cinquième chapitre de la Deuxième épître aux Corinthiens, a permis au Comité allemand de formuler le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2017.

Adapter les textes

Ces textes sont proposés étant bien entendu que, chaque fois que cela sera possible, on essayera de les adapter aux réalités des différents lieux et pays. Ce faisant, on devra tenir compte des pratiques liturgiques et dévotionnelles locales ainsi que du contexte socio-culturel. Une telle adaptation devrait normalement être le fruit d’une collaboration oecuménique. Dans plusieurs pays, des structures oecuméniques sont déjà en place et elles permettent ce genre de collaboration. Nous espérons que la nécessité d'adapter la Semaine de prière à la réalité locale puisse encourager la création de ces mêmes structures là où elles n'existent pas encore.