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Des autochtones lèvent les poings pendant une manifestation à Koronadal. Photo: Paul Jeffrey/COE

Des autochtones lèvent les poings pendant une manifestation à Koronadal. Photo: Paul Jeffrey/COE

Notant «le contexte de dégradation des droits de la personne et de recrudescence de la violence et de l'impunité» aux Philippines, le Comité central du COE a fait part de son inquiétude et de son indignation, pointant en particulier le rôle du gouvernement dans cette situation.

La déclaration cite des rapports selon lesquels la prétendue «guerre contre la drogue» a abouti à «l’exécution de plus de 22 893 hommes, femmes et enfants par la police et des justiciers épaulés par la police». Elle dénonce également le déplacement forcé à grande échelle de populations autochtones, les dégâts faits aux écoles, les exécutions sommaires et les arrestations illégales à Mindanao depuis l’imposition de la loi martiale en mai 2017.

Dans sa déclaration, le Comité central du COE «prie instamment le gouvernement philippin de mettre fin à la culture de l’impunité, d’ordonner une investigation de tous les homicides et d’annuler la demande du Ministère de la justice de qualifier les militants de terroristes», et également de lever la loi martiale à Mindanao.

Lire la déclaration du Comité central sur les Philippines (en anglais)