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Un agent de police monte la garde à la Candelaria, dans le centre de Bogotá. Photo: Albin Hillert/COE

Un agent de police monte la garde à la Candelaria, dans le centre de Bogotá. Photo: Albin Hillert/COE

Dans une déclaration, le Comité exécutif du Conseil œcuménique des Églises (COE) a exprimé sa vive inquiétude à l’égard des crises concomitantes exceptionnelles en Amérique latine. «Entre autres situations préoccupantes, le Brésil est confronté à une crise complexe, marquée par la polarisation politique et sociale, qui se répercute sur l’état de droit, les droits de la personne et la protection de l’environnement, et qui a pour effet de réduire l’espace dévolu à la société civile, peut-on lire dans cette déclaration. Dans le même temps, le Chili, la Bolivie, l’Équateur, le Venezuela, le Paraguay, le Pérou et l’Argentine connaissent des manifestations de masse et des crises politiques qui secouent leur gouvernement, leur économie et leur société. Dans certains cas, notamment au Chili, en Bolivie, au Venezuela, au Nicaragua et en Colombie, les manifestations populaires ont donné lieu à des affrontements violents, parfois meurtriers.»

Le COE appelle les gouvernements d’Amérique latine à «soutenir et renforcer les institutions de la démocratie et de l’état de droit, et [à] protéger l’espace politique dévolu à la société civile», mais aussi à «écouter la voix du peuple».

Texte intégral de la déclaration