Nouvelle
Le Conseil œcuménique des Églises, la Fédération luthérienne mondiale, la Communion mondiale d'Églises réformées et le Conseil méthodiste mondial ont adressé une lettre aux églises et au peuple du Zimbabwe, dans laquelle ils expriment leur solidarité envers la nation.
«La pandémie de COVID-19 a exacerbé les difficultés économiques et gravement affaibli les systèmes de santé publique et d'éducation, déjà fragiles», peut-on lire dans la lettre. «Conséquence de la grève des médecins qui frappe actuellement le pays, des millions de Zimbabwéens – dont des enfants et des femmes enceintes – n'ont pas accès aux soins médicaux essentiels.»
La lettre souligne que l'incapacité à protéger les droits humains réside dans des structures de gouvernance défaillantes.
«Nous condamnons le recours croissant à la force, à la violence et à l'intimidation à l'égard des personnes qui protestent contre ces échecs, en particulier celles qui sont considérées comme opposées au gouvernement actuel», ajoute la lettre. «Nous sommes particulièrement préoccupés par les mauvais traitements infligés aux militants politiques et autres défenseurs des droits humains.»
Les organisations œcuméniques condamnent fermement les violences et abus sexuels dont sont victimes les militantes, ainsi que l'incarcération de journalistes et de dirigeants politiques.
«Nous croyons que le Dieu de la vie nous appelle à agir en faveur de la justice des opprimés», peut-on lire dans ce texte. «Nous vous assurons de notre solidarité alors que nous soutenons votre appel pour la justice, la dignité et la défense des droits humains.»
Les organisations se sont engagées à continuer de défendre cette cause ensemble. «Chers frères et sœurs, nous vous assurons des prières continues de la famille chrétienne mondiale», conclut la lettre. «Restez fermes dans la foi que nous partageons, qui nous lie ensemble en tant que chrétiens, et qui nous oblige à rechercher la justice et à œuvrer pour la paix.»
Texte intégral de la lettre (en anglais)