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La pasteure Branwen Rees et le modérateur du synode du Pays de Galles, le pasteur Simon Walkling, trouvent l’exposition «12 visages de l’espérance» utile. Photo: URC

La pasteure Branwen Rees et le modérateur du synode du Pays de Galles, le pasteur Simon Walkling, trouvent l’exposition «12 visages de l’espérance» utile. Photo: URC

Les Gallois-es sont aux premières loges pour découvrir des récits d’espoir, de justice et de paix qui reviennent sur 50 ans d’occupation des territoires palestiniens par Israël.

L’exposition «12 visages de l’espérance», qui a vu le jour en 2017 sous l’impulsion du Conseil œcuménique des Églises pour marquer les 50 ans de la guerre des Six Jours et de l’occupation des territoires palestiniens par Israël, continue d’attirer l’attention. Elle est visible depuis le 30 novembre dans le cadre de l’exposition «Croire en Bethléem» en l’église unie de Saint-David à Pontypridd, au Pays de Galles, aux côtés de crèches et de réflexions. À l’ouverture de l’exposition, Branwen Rees, la pasteure régionale de l’est du Pays de Galles, est revenue sur son expérience en Palestine et Israël, où elle s’est rendue à l’automne avec un groupe de fidèles de l’Église unie réformée de Grande-Bretagne.

«Selon moi, les dix jours de voyage en Israël et dans les territoires palestiniens occupés ont été bouleversants. Pourtant, de retour chez moi, ma vie «normale» a commencé à reprendre ses droits. Or, ma vie normale est sans commune mesure avec la vie que mènent ces personnes que nous avons rencontrées et avec qui nous avons partagé discussions et repas. Pour elles, se rendre à leur lieu de culte, qui peut se trouver à moins de 50 mètres de là, est synonyme de passage par un poste de contrôle et de vérification d’identité. À condition, bien sûr, que le poste de contrôle soit ouvert. Nous nous sommes également rendu-e-s dans un village bédouin qui a construit sa propre école avec très peu de matériaux. Ce sont de telles choses qui nous font prendre du recul», confie la pasteure Rees.

Pontypridd

La pasteure Branwen Rees et le pasteur Phil Wall de l’Église unie de Saint-David, devant les pancartes exposées. Photo: URC

Avant l’exposition actuelle à Pontypridd, le synode national de l’Église unie réformée du Pays de Galles a accueilli les «12 visages de l’espérance» en octobre dernier, pour son synode, à l’occasion duquel la pasteure Rees a également fait part de ses impressions.

Elle poursuit: «Nous devons continuer nos activités de sensibilisation aux conditions de vie des personnes vivant dans les territoires occupés. Les fidèles chrétiens, juifs et musulmans que nous avons rencontrés lors de notre voyage nous ont tous confié la même chose: «racontez notre histoire de retour chez vous».

Les pancartes des «12 visages de l’espérance» assorties de témoignages poignants sont une bonne occasion de le faire, estime la pasteure.

Le modérateur du synode gallois, le pasteur Simon Walkling, concorde et a bon espoir que d’autres Églises du Pays de Galles profiteront de cette occasion pour emprunter les supports et organiser des discussions spirituelles autour de l’exposition.
«Voilà un parfait exemple d’initiative œcuménique qui, avec de modestes moyens, nous permet de mobiliser les paroisses locales autour d’une question clé relative à la paix et aux droits de la personne», conclut-il.

L’église unie réformée de la ville de Cardiff exposera les «12 visages de l’espérance» du 31 janvier au 8 mars 2020 et les affiches seront toujours disponibles au prêt par les synodes de toutes les Églises.

En savoir plus sur les «12 visages de l’espérance»