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Méditation africaine de femmes pleurant sur la croix, un cadeau des Églises du Congo Photo: Nikos Kosmidis/COE

Méditation africaine de femmes pleurant sur la croix, un cadeau des Églises du Congo Photo: Nikos Kosmidis/COE

20 juin 2018

Égrenant une litanie d’horreurs perpétrées en République démocratique du Congo, le Comité central du Conseil œcuménique des Églises (COE) a rendu compte d’«une crise politique, humanitaire et relative aux droits de la personne qui s’aggrave» en RDC ainsi que du risque d’assister à l’émergence de nouveaux conflits, de violations massives des droits humains et de crimes atroces dans le pays.

Selon la déclaration, «la population de la République démocratique du Congo (RDC) souffre énormément et depuis très longtemps entre les mains d’un grand nombre d’acteurs qui, à l’intérieur et à l’extérieur des frontières, ne voient que leurs propres intérêts. Le pays et ses enfants sont maintenant touchés par une crise politique, humanitaire et relative aux droits de la personne qui s’aggrave et par un conflit qui prend de l’ampleur».

Suite aux récentes vagues de violence, 4,5 millions de personnes ont été déplacées, et 13 millions de Congolais et de Congolaises ont besoin de secours d’urgence. Selon les estimations, il y aurait 2 millions d’enfants au bord de la famine.

La déclaration cite spécifiquement le rôle des forces de sécurité gouvernementales dans ces violences et les exhorte à mettre un terme aux assassinats fondés sur des motifs politiques et à respecter la limite du nombre de mandats présidentiels fixée par la constitution.

Elle appelle fermement à l’organisation effective des élections prévues et exhorte le gouvernement à respecter et à protéger les libertés et droits fondamentaux de sa population.

Lire la déclaration sur la RDC (en anglais)