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Group photo DRC EHAIA meeting
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La consultation a réuni 30 participants, dont des chefs religieux d'Églises membres du COE et d'autres communautés religieuses, ainsi que des personnes vivant avec le VIH.



À cette occasion, les participants ont pu renforcer leurs connaissances sur le VIH, la violence sexuelle et sexiste, les traumatismes, la stigmatisation, et la discrimination, ainsi que sur les réponses pouvant être apportées à ces fléaux. Ils en ont également appris davantage sur les manières de sensibiliser le public au dépistage du VIH et à l'accès au traitement dans les zones de conflit.



«Nous exhortons nos Églises à continuer de sensibiliser et à inviter les personnes à s'accepter et se sentir libres de se faire tester, afin qu’elles puissent connaître leur statut sérologique et ainsi mieux se protéger, et protéger les autres», a déclaré le père Gabriel Hangi, représentant le vicaire de l'Église catholique à Goma.



De son côté, Kahwa Njojo, évêque de l'Église anglicane de Bunia et ancien élève de l’Institut œcuménique de Bossey du COE, a déclaré: «les Églises et les chefs religieux ont pris conscience que l’on peut faire beaucoup de choses dans l'unité, et que l’on réalisait davantage de choses en étant unis qu’en étant seul. C’est donc ensemble que nous réussirons à apporter des solutions efficaces aux personnes vulnérables.»



Enfin, selon Isis Kangudie Mana, coordinatrice régionale pour l'Afrique centrale du programme Initiatives et plaidoyer œcuméniques pour la lutte contre le VIH et le sida du COE, «il reste encore du travail à faire sur le VIH, la violence sexuelle et sexiste, la stigmatisation et la discrimination au sein des Églises, pour protéger les personnes vulnérables. Continuer de sensibiliser au VIH permettrait d’encourager les communautés religieuses à recourir au dépistage volontaire et à favoriser l’accès au traitement.»