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Church in Jerusalem Old Town.

Photo: Albin Hillert/COE

«Dans les territoires occupés, on a recensé près de 210 000 cas confirmés de COVID-19 et plus de 2 200 décès», rappelle la déclaration. «La densité de population et le niveau élevé de pauvreté favorisent les infections malgré les fermetures et le couvre-feu imposés.»



Or, l’occupation militaire permanente crée une situation dans laquelle l’Autorité palestinienne ne dispose pas de moyens suffisants pour acheter et administrer des vaccins ou pour lutter contre les conséquences de la COVID-19, poursuit la déclaration. 



«Israël s’est engagé à fournir 5 000 doses de vaccins au total à l’Autorité palestinienne, et à vacciner les 100 000 Palestiniens qui, selon les estimations, travaillent en Israël ou dans les colonies», précise la déclaration. «Mais l’écart reste très important.»



D’après le droit humanitaire international et les principes des droits humains, c’est à la puissance occupante que revient la responsabilité d’assurer l’accès aux vaccins dans les territoires occupés. «C’est pourquoi nous appelons Israël à respecter les obligations imposées par le droit international et à assurer un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 pour les Palestiniens des territoires occupés», conclut la déclaration. «Nous appelons encore une fois à la fin de l’occupation et à une paix juste pour les Palestiniens comme pour les Israéliens.»

La 46e session du Conseil des droits de l’homme se déroule du 22 février au 23 mars. 

 



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