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World Council of Churches central committee members and staff demonstrate their commitment to end sexual and gender-based violence by marking “Thursdays in Black” in online regional meetings during central committee in June 2021. 

Réunion régionale de l’Asie (à gauche) et réunion régionale du Pacifique (à droite). Le 24 juin 2021,  les membres du Comité central du Conseil œcuménique des Églises (COE) ont démontré leur volonté de mettre fin à la violence sexuelle et sexiste en célébrant les «Jeudis en noir» lors de leurs réunions régionales en ligne dans le cadre du Comité central.

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Les Jeudis en noir sont un mouvement mondial vers un monde sans viol ni violence. Né pendant la Décennie œcuménique des Églises solidaires des femmes (1988-1998), ce mouvement a été rejoint par des individus et des groupes du monde entier.

«Dans le Pacifique, nous avons rejoint la première campagne il y a plus de 30 ans, lors de la Décennie œcuménique des Églises solidaires des femmes», explique le pasteur James Bhagwan, secrétaire général de la Conférence des Églises du Pacifique. «De nombreux groupes de femmes et militants des droits humains observent les Jeudis en noir pour montrer leur solidarité contre la violence domestique et le viol.»

«En nous habillant en noir, en portant un badge expliquant pourquoi nous sommes en noir, et en cette période de pandémie, en adoptant un arrière-plan virtuel des "Jeudis en noir" lors de nos réunions en ligne, nous pouvons tous prendre position de manière visible contre la violence et les abus sexuels», affirme Jørgen Skov Sørensen, secrétaire général de la Conférence des Églises européennes.

Lors des réunions régionales qui ont eu lieu aujourd’hui, les animateurs ont marqué une pause dans les discussions pour réfléchir à l’importance du symbolisme du mouvement. Dans une déclaration commune, ils ont souligné qu’à travers les Jeudis en noir «nous respectons et soutenons toutes les personnes victimes de violence et d’abus sexuels. Nous rendons hommage à celles et ceux qui font preuve de résilience face à une douleur et à une injustice considérables.  Nous sommes unis dans une vision d’un monde différent où les femmes, les enfants et les personnes vulnérables se sentent en sécurité et entretiennent des relations véritablement aimantes.»