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Le Conseil œcuménique des Églises (COE) et la Conférence des Églises de toute l’Afrique (CETA) ont exprimé de concert leur profonde préoccupation au sujet du peuple burundais, qui est confronté à une tension extrême et une escalade des violations des droits humains.

Dans une déclaration commune datant du 18 décembre, le COE et la CETA observent que la crise politique au Burundi «est marquée dernièrement par une violence brutale, des attaques ciblées, des exécutions sommaires, une oppression sévère et l’attisement des tensions communautaires».

«Nous appelons le gouvernement et les responsables politiques du Burundi à abandonner la voie de la violence pour emprunter celle de la paix», poursuit la déclaration, qui plaide en faveur de «dirigeants responsables qui ne tolèrent aucune complicité dans des exécutions ou d’autres violations graves dont on sait à l’heure actuelle qu’elles sont très répandues dans le pays».

«En ce temps de l’Avent, durant lequel nous attendons la Nativité de l’Enfant Jésus, Prince de la Paix, nous prions pour que tous ceux et celles qui aujourd’hui embrassent la violence et la division au Burundi apprennent à se consacrer à la réalisation de la paix dans ce pays blessé», conclut la déclaration.

Texte complet de la déclaration sur la situation au Burundi (18 décembre 2015)

Le COE réaffirme son appel pour une ratification universelle du droit international des droits de l’homme (communiqué de presse en anglais du COE datant du 10 décembre 2015)

Églises membres du COE au Burundi