Près de trois ans après la publication du Laudato Si’, la lettre encyclique du pape François sur l’attention portée à notre maison commune, le dicastère pour le service du développement humain intégral a encouragé la tenue d’une conférence visant à réaffirmer le sentiment de grande urgence et de profonde inquiétude face à l’état de précarité dans lequel se trouve notre maison commune planétaire.
Avec la participation du Conseil œcuménique des Églises (COE), la conférence visait à évaluer l’impact du Laudato Si’ et à identifier le chemin à suivre. Elle eut lieu à la suite de la trajectoire «voir, juger, agir» de l’encyclique, en phase avec l’approche écologique intégrale du pape François qui analyse la crise écologique en adoptant une perspective globale.
Selon le pasteur Henrik Grape, conseiller principal pour le souci de la création, la durabilité et la justice climatique, cette conférence est un jalon des travaux œcuméniques sur la justice climatique.
«La dynamique du mouvement œcuménique sur les changements climatiques est un encouragement à poursuivre notre progression, ensemble», déclare le pasteur Grape. «Nous partageons la conviction profonde et sincère que les acteurs d’inspiration religieuse peuvent agir de bien des manières et de concert pour changer et transformer ensemble nos sociétés et sauver la planète».
M. Grape, l’un des orateurs de la séance de clôture de la conférence, a abordé la question des investissements éthiques à une époque marquée par les changements climatiques.
L’événement s’est intéressé aux témoignages d’individus et de communautés victimes de la crise dans des domaines fondamentaux tels que la sécurité alimentaire, la santé et la migration, avec une attention particulière portée, entre autres, aux enfants, aux femmes, aux communautés autochtones, aux minorités et aux petits États insulaires. Il s’agissait également de réfléchir à la question de l’entente et de la réponse intégrale à apporter à la crise climatique.
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