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Le pasteur Olav Fykse Tveit, à Oslo, en Norvège. © Church of Norway

Le pasteur Olav Fykse Tveit, à Oslo, en Norvège. © Church of Norway

«Il est maintenant temps que quelqu'un prenne des mesures et se mette à construire ce pont. Cela est possible, si chacun d'entre nous fait sa part», a déclaré le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), le pasteur Olav Fykse Tveit, à Oslo, en Norvège, le 17 février dernier.

S’exprimant devant un congrès de syndiqués et de dirigeants politiques, le pasteur est intervenu en clôture d'une journée axée autour du thème «Des ponts vers l’avenir».

«En regardant ce qu'a été notre engagement pour le climat en tant que communauté de foi», a exposé Olav Fykse Tveit, «je peux dire que nous avons parcouru de nombreuses étapes ensemble, et il est clair que nous croyons fermement aux efforts pour arrêter les changements climatiques. De plus, nous avons foi dans le travail pour la justice climatique et dans le partage des responsabilités dans la lutte contre ces problèmes.»

Le discours du secrétaire général intervenait suite à un débat entre des dirigeants de partis politiques sur diverses approches des problèmes climatiques, de l'emploi, du développement durable et du développement, et il a souligné l’importance de continuer à espérer et d'oser mener par l’exemple.

«La Norvège est un pays peu peuplé», a-t-il poursuivi, «mais elle a un rôle important à jouer pour atteindre la justice climatique. Afin de montrer qu’il est possible d'user avec sagesse des ressources disponibles, de la démocratie et de nos valeurs, pour créer quelque chose de nouveau.»

«Il nous faut parfois examiner les choses, non seulement pour éviter ce qui est nuisible à notre environnement, mais également pour réfléchir activement et de façon créative aux meilleures solutions que nous voulons poursuivre.»

«Nous avons parfois aussi eu tendance à regarder les autres comme des adversaires», a ajouté Olav Fykse Tveit. «Au lieu de cela, je pense que nous devrions manifester notre reconnaissance envers les investisseurs, entreprises, particuliers, mouvements de jeunesse et mouvements de femmes qui ont tous œuvré pour la même chose. Nombreux sont ceux qui veulent contribuer.»

«Peut-être notre plus grande tâche en tant que personnes de foi est-elle de dire "nous avons le droit d’espérer"», a conclu le pasteur. «Et du fait de ma présence ici aujourd'hui, je dirais que je sens désormais mon espérance davantage fortifiée encore par ces personnes prêtes à intervenir, disposées à collaborer pour construire des ponts pour l’avenir.»

Vidéo: visionner Ponts vers l’avenir, dont le discours d'Olav Fykse Tveit (en norvégien)

Travail du COE sur le souci de la création et la justice climatique