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Le nouveau groupe d’étudiant-e-s à Bossey rassemblé devant le Centre œcuménique à Genève, en Suisse. Toutes les photos: Ivars Kupcis/COE

Le nouveau groupe d’étudiant-e-s à Bossey rassemblé devant le Centre œcuménique à Genève, en Suisse. Toutes les photos: Ivars Kupcis/COE

La mi-septembre marque le lancement officiel de l’année académique 2019-2020 à l’Institut œcuménique du Conseil œcuménique des Églises (COE) au Château de Bossey.

Un groupe de quelque trente étudiant-e-s est arrivé à l’Institut, prêt à s’immerger dans le cursus académique des Études œcuméniques.

«En tant que doyen de l’Institut œcuménique, je ne peux qu’exprimer ma gratitude et ma joie devant ce nouveau groupe d’étudiant-e-s rassemblé-e-s pour un semestre d’études à Bossey», déclare le père Lawrence Iwuamadi, doyen académique de l’Institut depuis janvier 2018.

«Sans compter qu’il est encourageant de constater la diversité des étudiant-e-s rassemblé-e-s autour de nous», observe le père Iwuamadi, dénombrant 19 pays représentés dans le groupe d’étudiant-e-s, dont la Chine, la Corée, Cuba, les États-Unis d’Amérique, la Géorgie, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Kenya, Madagascar, le Nigéria, la Roumanie, la Serbie, le Sierra Leone, le Sri Lanka, la Suède, la Suisse, la Thaïlande et l’Ukraine.

Une visite d’étude qui donne une vision d’ensemble

Grâce à une visite d’étude effectuée le 16 septembre, les nouveaux étudiants et les nouvelles étudiantes ont pu avoir un avant-goût des travaux actuellement entrepris par le Conseil œcuménique des Églises et le mouvement œcuménique, ainsi que du rôle historique joué par le Centre œcuménique à Genève.

Pendant la visite, le père Ioan Sauca, secrétaire général adjoint du COE et directeur de l’Institut œcuménique, s’est adressé aux étudiant-e-s au sujet de l’«apprentissage à vivre ensemble», rappelant les efforts de longue date déployés par l’Institut œcuménique pour associer enseignement académique et apprentissage par l’expérience.

«Nous sommes à une période de l’année particulièrement intéressante, car des individus venus de contextes très variés et de tous horizons se rassemblent en un même lieu pour étudier et travailler ensemble, mais également pour expérimenter ce que cela veut dire de vivre ensemble, et d’en apprendre davantage sur soi grâce aux rencontres avec les autres», révèle le père Sauca.

Les étudiant-e-s de Bossey rassemblé-e-s à l’occasion d’une visite d’étude au Centre œcuménique à Genève.

Amanda Carlshamre, de l’Église de Suède, est l’une des nouvelles étudiantes de l’Institut œcuménique.

«J’ai été bouleversée par la générosité et l’accès à l’autonomie que nous offre l’Institut, en tant qu’étudiant-e-s», confie-t-elle, puis décrit son groupe comme étant un «groupe très stimulant du fait de nos diverses expériences, traditions, attentes et degrés de sensibilisation».

«Se retrouver à Bossey est à la fois un grand privilège et une responsabilité envers nos Églises, chez nous, et la communauté fraternelle œcuménique. Le fait d’associer la formation académique en théologie et œcuménisme au partage quotidien avec une communauté interculturelle est, de fait, une occasion tout à fait unique», renchérit Dianet de la Caridad Martinez Valdés de Cuba.

Et Amanda Carlshamre de conclure: «Nous avons déjà commencé à apprendre et à grandir ensemble, comme un tout. Lorsque l’on nous a demandé à tour de rôle de faire part de notre ressenti en arrivant à Bossey, je peux clairement dire que j’ai eu l’impression de me trouver précisément au bon endroit, au bon moment.»

Institut œcuménique de Bossey