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Cours d’été d’études interreligieuses à l’Institut œcuménique de Bossey, juillet 2018. Photo: COE

Cours d’été d’études interreligieuses à l’Institut œcuménique de Bossey, juillet 2018. Photo: COE

Cette semaine, l’Institut œcuménique de Bossey du Conseil œcuménique des Églises en Suisse propose aux étudiants passant leur Certificat de formation continue (CAS) en études interreligieuses de partager, de dialoguer et d’étudier les Écritures en adoptant la perspective du judaïsme, du christianisme et de l’islam.

Le programme d’étude se décline en deux parties, une première session d’enseignement à distance du 2 au 22 juillet suivie d’une session de formation sur place du 23 juillet au 10 août.

Bossey est l’Institut œcuménique du Conseil œcuménique des Églises (COE) et le cours d’été est également reconnu par l’Université de Genève. Le cours est organisé par le COE en coopération avec la Fondation de l’Entre-connaissance et la Fondation Racines et Sources, toutes deux à Genève.

Les étudiants viennent d’Afrique, d’Asie, d'Amerique du Nord, des Caraïbes, d’Europe, et du Moyen-Orient.

Le pasteur Benjamin Simon, professeur de missiologie œcuménique à l’Institut œcuménique de Bossey, a souhaité la bienvenue aux étudiants. «Chaque année, nous ne voulons pas uniquement apprendre au sujet d’autres religions et de la foi de nos voisins; ce qui est possible grâce à la rencontre avec les autres étudiants, mais également auprès des contributeurs des religions abordées», déclare M. Simon. «Ce n’est qu’en échangeant et en apprenant les uns des autres que nous érigerons des ponts entre nous».

Sophie Huber Kodbaye, directrice du centre pour la formation continue et à distance de l’Université de Genève, estime que le CAS en études interreligieuses s’inscrit dans la volonté de l’Université de Genève de proposer des programmes de formation continue de plus en plus novateurs et pertinents. «L’Université de Genève se rapproche de la Genève internationale et du monde», ajoute-t-elle.

Le pasteur Lawrence Iwuamadi, doyen de l’Institut œcuménique de Bossey, affirme que l’Institut a toujours cherché à interpréter la vision du COE. «Nous devons travailler avec les personnes de bonne volonté et les personnes d’autres confessions», dit-il. «Nous caressons l’espoir de voir ces jeunes femmes et hommes repartir non pas en ayant dilué leur identité, mais en considérant une autre vision que la leur».

Cette année, le CAS en études interreligieuses se concentre sur le rôle des religions dans l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), un ensemble de dix-sept objectifs mondiaux fixés par les Nations Unies.

Selon M. Simon, ce n’est qu’il y a quelques années que les Nations Unies, les dirigeants et les organisations non gouvernementales ont appréhendé les bienfaits de la coopération avec les communautés d’inspiration religieuse et les religions en général pour atteindre les ODD. «Les religions sont au cœur des communautés populaires, elles parlent le langage des femmes et des hommes et connaissent les questions existentielles qui les troublent.»

Activités du COE sur la coopération et le dialogue interreligieux

L’Institut œcuménique de Bossey du COE