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Un colloque de cinq jours ayant pour thème «L’évangélisme dans l’éducation théologique et la formation missiologique en Afrique» a accueilli quelque 25 participants qui se sont demandé ce que signifiait vivre le témoignage chrétien authentique dans des contextes laïcs, multiculturels et multireligieux.

L’événement, organisé par la faculté théologique de l’université sud-africaine de Stellenbosch, dans ses locaux, du 22 au 26 juillet, était le troisième de ce type, les deux premiers ayant eu lieu en Europe en 2012 et en Amérique du Nord en 2015.

«Nous avons tous partagé un excellent moment d’échange et d’apprentissage dans le cadre universitaire historique de Stellenbosch, a déclaré Kyriaki Avtzi, responsable du Programme pour l’évangélisation du Conseil œcuménique des Églises (COE). Les nombreuses formes dynamiques que prennent les communautés de disciples et la formation sur l’évangélisme en Afrique créent un environnement très prometteur et très encourageant pour l’avenir du témoignage chrétien dans l’ensemble de la région.»

Le colloque a été stimulant, passionnant, constructif et encourageant, a confirmé Janet Corlett, vice-présidente de la Commission de Mission et d’évangélisation du COE. «L’un des points très positifs du colloque était le temps important réservé aux discussions, lors des séances comme pendant les repas, nous avons d’ailleurs été très bien accueillis. Nous avons dégagé certains thèmes et sujets essentiels qui nous aideront à préparer la Conférence mondiale sur la mission en 2018.»

La rencontre a été riche en échanges et la diversité des participants a permis d’obtenir une bonne compréhension globale de l’éducation et de la formation liée à l’évangélisme, d’après Rosinah Mmannana Gabaitse, une participante originaire du Botswana. «Celle-ci doit évoluer pour devenir un élan positif. Entendre parler d’évangélisme dans un contexte d’hostilité religieuse nous rappelle l’appel au ministère, même lorsque nous sommes confrontés à la destruction.»

Les conceptions de la pratique de l’évangélisme étaient aussi nombreuses que les Églises et les institutions présentes, a observé le pasteur Silishebo Silishebo, membre du Comité central du COE, originaire de Zambie. «Il était très intéressant de constater de quelle manière la doctrine de l’Église détermine et influence la théologie et la pratique de l’évangélisme. La nécessité d’établir des partenariats et des réseaux entre différentes Églises pour obtenir de meilleurs résultats en matière d’évangélisme est apparue évidente.»

Les participants étaient d’accord sur le fait que la carte confessionnelle et religieuse de l’Afrique semblait à la fois complexe et prometteuse pour le renouvellement de la mission et de l’évangélisme.

David Xolile Simon était l’organisateur sud-africain du colloque. «Les expériences diverses des participants ont fait de ce colloque un processus d’apprentissage unique dans le domaine de la formation œcuménique des spécialistes et des universitaires en pensée et en pratique œcuménique dans l’Afrique d’aujourd’hui, a-t-il affirmé. Nous espérons voir se développer des partenariats et des réseaux à l’avenir, sur le continent africain et dans le monde entier.»

Commission de mission et d’évangélisation