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Eva Abel in traditional Kenyan dress

Eva Abel, Kényane et étudiante en Master à l’Institut œcuménique du COE à Bossey, a fait lecture de la déclaration relative à la prévention de la fistule obstétricale au nom du COE et de ses partenaires œcuméniques à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

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Une déclaration commune de la Commission des Églises pour les affaires internationales du COE, de Genève pour les Droits de l’Homme, de la congrégation Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur et de Vivat International a été lue le 20 mars par Eva Abel, Kényane et étudiante en Master à l’Institut œcuménique du COE à Bossey.

La déclaration insiste sur le manque d’attention portée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies aux droits humains des femmes souffrant de la douleur, de la stigmatisation et de la discrimination associées à la fistule obstétricale.

Lors d’une récente visite à Madagascar, les partenaires œcuméniques ont pris connaissance du projet de Plan stratégique pour l’élimination de la fistule obstétricale dans le pays. Bien que les chiffres varient, il pourrait y avoir plus de 4 000 nouveaux cas chaque année. Les installations médicales ont une capacité d’environ 1 500 opérations réparatrices par an, principalement pour les femmes et les filles souffrant de fistule. 

«La seule réponse adaptée au regard des droits humains est la prévention de cette terrible complication», déclare le texte, ajoutant que le rôle capital des sages-femmes à l’accouchement ne doit pas être sous-estimé, or de nombreuses femmes, en particulier celles accouchant dans les zones rurales, n’ont pas accès à ces services.

«Nous exhortons les gouvernements de ce Conseil à porter une plus grande attention à la prévention de la fistule obstétricale dans leurs politiques, leurs plans stratégiques et leurs budgets. Les gouvernements doivent lancer des programmes de formation des sages-femmes dans les communautés locales, assortis de mesures incitatives pour les encourager à retourner servir leur communauté», précisent les partenaires œcuméniques dans leur déclaration au Conseil des droits de l’homme.

Lire la Déclaration commune des partenaires œcuméniques relative à la prévention de la fistule obstétricale à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (en anglais)

Les Églises désormais mieux outillées pour aider les femmes souffrant de fistule obstétricale (communiqué de presse du COE du 6 décembre 2022) (en anglais)

Les femmes souffrant de fistule ont besoin d’aide de toute urgence (Blog du COE, le 9 décembre 2022) (en anglais)

Santé et bien-être dans le monde (Déclaration du Comité exécutif du COE, le 12 novembre 2022)

 

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Delivering the statement at UN HRC

Eva Abel lit la déclaration relative à la prévention de la fistule obstétricale au nom du COE et de ses partenaires œcuméniques à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

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