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Elève à l’école Effata, au Togo

Elève à l’école Effata, au Togo. Photo: COE

Le programme du COE a contribué à former les étudiants à prévenir la stigmatisation et la discrimination, et à parler de la masculinité et de la féminité de manière constructive.

Après quatre ans de collaboration, les étudiants et les enseignants ont pu évaluer leurs progrès.

Au cours de ces quatre années, neuf réunions ont rassemblé 53 à 122 étudiants, soit une moyenne de 58 étudiants par session. Quatre enseignants en moyenne ont participé régulièrement aux différentes réunions. Au moins 60 élèves de la troisième à la sixième ont bénéficié d’un soutien holistique.

Une évaluation a révélé des progrès marqués dans les connaissances des élèves sur le VIH et le sida. Quatre-vingt-cinq pour cent des élèves de l’école maîtrisent bien les voies d’infection par le VIH, les moyens de prévention et de traitement, et ont accès à des informations actualisées. Un élève de 12 ans a déclaré : «Nous sommes en avance sur beaucoup d’élèves d’autres établissements en matière de connaissance sur le Sida», et un autre élève a ajouté : «Nous sommes devenus des pairs éducateurs des camarades d’autres écoles et nous parlons du VIH sans problème».

Le directeur de l’école a indiqué que, depuis le début du Programme d’initiatives et de plaidoyer œcuméniques du COE sur le VIH et le sida, les filles ne se plaignent plus d’attouchements inappropriés, d’insultes ou d’actes indécents à leur encontre. Aucun cas de viol n’a été signalé depuis lors.

Les étudiants ont également déclaré qu’ils comprenaient mieux le fonctionnement de leur corps – et comment mieux le contrôler. Ils se sentent également plus confiants pour rompre le silence sur les questions qui les concernent et, surtout, pour avoir le courage de parler de sexualité avec leurs parents. Au cours de plusieurs réunions, les jeunes garçons ont été équipés pour lutter efficacement contre la violence à l’égard des filles et des femmes.

M. Blantaré, professeur de mathématiques, a félicité le Programme d’initiatives et de plaidoyer œcuméniques du COE sur le VIH et le sida pour avoir renforcé les capacités des étudiants en matière de VIH en général, et de santé sexuelle et reproductive en particulier. Selon lui, «il s’agit d’un complément pratique au cours sur la reproduction humaine». Il suggère que le Programme d’initiatives et de plaidoyer œcuméniques sur le VIH et le sida accorde une plus grande attention aux filles en cinquième et sixième afin de les préparer à mieux faire face à la puberté car, selon lui, «les élèves brillants s’éteignent pendant la puberté». Il a ajouté que de nombreux étudiants bénéficiant d’un soutien ont obtenu de meilleurs résultats scolaires.