Réunion préparatoire des femmes

Réunion préparatoire des femmes

Les femmes occupent une place prépondérante dans la mission, diffusant l’Évangile de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus depuis ses débuts. Nous savons que le Magnificat de Marie inaugure en réalité la bonne nouvelle de Dieu. Des femmes ont participé à la mission et à l’évangélisation dès la naissance de l’Église: Marthe de Béthanie, qui a confessé le Messie dans la mort et l’espérance de la résurrection de son frère Lazare; la Samaritaine, qui a annoncé à ses voisins la nouvelle du Sauveur; les femmes au tombeau, qui ont rencontré le Sauveur ressuscité; Marie de Magdala, «l’apôtre des apôtres»; Priscilla dans le livre des Actes des apôtres, qui avait Apollos pour disciple et lui a donné une instruction théologique. L’initiative portée par les femmes d’un mouvement de prière et d’un appel à l’abnégation pour les missions de l’intérieur et à l’étranger est devenue de nos jours la Journée mondiale de la prière (1887); pourtant l’histoire officielle de la mission a souvent minimisé le rôle des femmes dans la mission. L’histoire de la mission est un récit d’hommes, et non de femmes, qui ne prend pas au sérieux la place centrale de ces dernières dans la mission.

Le fait que la Conférence mondiale sur la mission et l’évangélisation ait lieu à Arusha, en Tanzanie, ajoute un niveau de difficulté supplémentaire à ce récit: l’histoire de la mission africaine est relatée comme un programme dirigé par l’Occident où la population africaine est dépeinte comme des bénéficiaires inactifs. L’histoire coloniale de la mission a rarement rendu justice à la voix des Africains, et moins encore à celle des Africaines. Peu de gens savent, par exemple, que Kimpa Vita (1684-2 juillet 1706) fut la première convertie chrétienne au Kongo et devint une prophétesse de son propre mouvement chrétien, qui s’opposait au commerce des esclaves et aux tendances colonisatrices du christianisme missionnaire, ou qu’Alice Lenshina, fondatrice de l’Église Lumpa en Zambie, s’opposa non seulement au christianisme missionnaire, mais aussi à l’autorité du gouvernement qui s’enracinait dans des idéaux occidentaux. Cette réunion préparatoire permettra de raconter l’histoire de femmes en mission d’une manière mettant en exergue les réalités intergénérationnelles et interculturelles qui façonnent le récit de la mission.

But de la réunion préparatoire des femmes

Son double objectif est, d’une part, de rendre visible des histoires féminines de la mission qui tissent hier et aujourd’hui grâce à un mentorat servant de condition de disciple transformatrice qui renforce le pouvoir d’agir en matière de spiritualité et de leadership et, d’autre part, de préparer les participantes à une participation constructive et effective à la Conférence en renforçant leurs capacités concernant les processus et les documents de la Conférence sur la mission et l’évangélisation.

Les objectifs sont donc les suivants:

  • présenter les histoires intergénérationnelles et interculturelles vécues par les femmes en mission au marché et autour du feu (même s’il n’y a pas de vrai feu);
  • partager les documents et les processus relatifs à la Conférence sur la mission;
  • relier le récit des femmes dans les histoires missionnaires au sokoni des femmes.

Résultat escompté
Message d’une page pour la Conférence, présentant les expériences intergénérationnelles et interculturelles des femmes en mission et décrivant le mentorat comme une condition de disciple transformatrice entrecroisant les sexes, les races, les âges, les classes sociales, les origines et les expériences.

Méthode de travail
Récits; exposés; discussions de groupe; étude biblique; exercices spirituels, prières rituelles et pastorales.

Programme provisoire de la réunion préparatoire des femmes (en anglais)

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