Marketplace (Sokoni)

Marketplace of the Conference on World Mission and Evangelism.

Sokoni

Sokoni est un terme kiswahili désignant un marché communautaire où les gens se rassemblent pour échanger marchandises et produits. C’est un espace commun pour partager des idées et des anecdotes sur la vie de la communauté. En général, les marchés communautaires sont des espaces communs où se rendent surtout les femmes et les enfants pour vendre et acheter les produits de la communauté. Dans ce rassemblement mondial sur la mission, le sokoni est un marché missionnaire d’idées, d’anecdotes et d’activités qui fait ressortir les réactions des groupes marginalisés face aux signes des temps, du point de vue de la périphérie. C’est un marché de la mission qui valorise la réflexion sur la mission et la pratique missionnaire prophétiques. Il reconnaît l’action transformatrice des individus marginalisés lorsqu’ils s’expriment sur les réalités actuelles du monde, tout en cherchant à façonner l’avenir de la réflexion sur la mission et de l’expérience au sein de l’Église et, plus largement, du mouvement œcuménique.

Structure, méthodologie, horaires et espace

Le sokoni sera ouvert trois jours pendant la conférence, mettant l’accent, le vendredi, sur les «Jeunes», le samedi, sur les «Femmes» et, le lundi, sur la «Mission depuis la périphérie». Chaque session de sokoni durera quatre heures et demie, ouvrant avec des expositions, des étals et des représentations à partir de 15 h 30, heure de la pause-café de l’après-midi, et se terminant après le dîner à 20 h. Les participant-e-s sont invités à profiter de leur pause-café autour de l’espace sokoni. De 16 h à 17 h 30, nous proposons des «dialogues créatifs» sur des sujets en lien avec le thème du jour (c’est-à-dire «Jeunes», «Femmes» ou «Mission depuis la périphérie») et présentés sous diverses formes artistiques, techniques et expressions culturelles. Le dialogue créatif se terminera chaque jour à 17 h 30 précises afin d’accorder suffisamment de temps à la prière du soir, qui sera animée par chaque groupe de sokoni, de concert avec l’équipe chargée de la spiritualité. La prière du soir dure une demi-heure et se termine à 18 h, pour laisser place au dîner. Après la prière, les participant-e-s sont invités à se rencontrer pendant le dîner, dans l’espace sokoni. L’espace sokoni ferme à 20 heures précises.

Le sokoni se trouve à la sortie de la salle de conférences et s’étend sur un grand espace qui accueille un marché animé et coloré. L’espace est circulaire, avec en son centre une scène, entourée d’expositions, d’étals et de tables de vente d’artisanat, d’œuvres d’art, de livres et d’autres marchandises produites localement, en provenance du monde entier. Tout l’espace est utilisé, plusieurs emplacements permettant des mises en scène d’activités concomitantes, ce qui favorise le mouvement et la participation animée des personnes. Nous entendons voir des approches inclusives et intégrées à travers les activités, les représentations et les récits du sokoni.

 

Sokoni des jeunes

Date: Vendredi 9 mars 2018
Horaire: 15 h 30-20 h

Le sokoni sur le thème des jeunes est organisé par le GETI et le programme «Jeunesse» du COE. Les participant-e-s à la conférence sont encouragés à prendre leur pause de l’après-midi à l’espace sokoni où les jeunes animeront des représentations créatives. Les étals et emplacements d’exposition reflèteront des sujets liés au ministère et à la mission auprès des jeunes.

Le GETI accueille 120 étudiant-e-s de divers pays et milieux confessionnels qui participent à un programme d’étude et de sensibilisation œcuménique de courte durée (du 5 au 13 mars 2018), à Arusha. Ces étudiant-e-s sont formés pour dialoguer et partager des anecdotes, des expériences, leurs connaissances et échanger sur les questions qu’ils ou elles se posent concernant leurs aspirations à suivre le Christ dans le monde d’aujourd’hui. Elles et ils sont encouragés à partager leurs réflexions et leurs interrogations de jeunes croyant-e-s avec la Conférence mondiale sur la mission et à apporter des contributions spécifiques aux éléments de son programme, dont le sokoni fait partie. Les étudiant-e-s du GETI seront répartis dans tout l’espace sokoni, animant, jouant, accompagnant et soutenant les participant-e-s dans les activités proposées.

Horaires (vendredi 9 mars 2018, 15 h 30-20 h)

15 h 30 Le sokoni/marché des jeunes ouvre!
16 h Dialogue créatif: «Être un jeune disciple du Christ dans la foi, l’espérance et l’amour»
Eau vive dans des lieux insolites – Positions de jeunes gens comme interrogations pleines d’espoir faites à l’Église. «Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et que boive celui qui croit en moi. Comme l’a dit l’Écriture: “De son sein couleront des fleuves d’eau vive”» (Jean 7,37-38).

(i) Scène centrale:
En introduction au thème du sokoni des jeunes, «Foi, espérance et amour», les participant-e-s au GETI 2018 font une lecture théâtrale de 1 Corinthiens 13 en différentes langues (30 jeunes).

Dans l’espace sokoni, des tissus sont suspendus entre les arbres, avec des photos qui représentent les murs parlants des jeunes.

(ii) Quatre saynètes:
Dans la rue…
Cette saynète représente la rue, symbolisant les endroits peu communs où se trouve l’Église aujourd’hui. Les rues sont les trajectoires que nous prenons dans nos villes, qui relient les quartiers, séparent les ensembles de constructions et servent de lieux de rendez-vous, d’itinéraires de déplacement et de routes de pèlerinage. Tout semble couler rapidement sur elles: les gens, les voitures, les camions, les vélos. Les rues sont des lieux de rencontre, de passage, de découverte, mais également de désordre violent, de chaos et de séparation. Au milieu de ces expériences contrastées dans la rue, il y a de la place pour l’inattendu, pour l’événement qui surprend: musique de rue, personne sans abri, manifestation, dessins d’enfants à la craie sur le trottoir, graffiti sur des murs de maison, marchand ambulant, évangéliste. Les participant-e-s au GETI 2018 exposeront des photos, des dessins et d’autres éléments d’art visuel qui illustrent ces nouveaux endroits peu communs où se trouve l’Église, avec la créativité des jeunes dans la rue. (20 jeunes)

Une enceinte ouverte: sur le feu…
Cette saynète représente le feu, qui symbolise tout à la fois la chaleur bienfaisante qu’il procure et l’ardeur dévastatrice qu’il engendre; deux dimensions qui sont présentes dans les expériences des jeunes. Leur enthousiasme et leur créativité, tout comme leur rage et leur protestation face aux défis mondiaux, sont des expressions saisissantes de cette existence «dans le feu». La condition de disciple aujourd’hui n’a aucun sens si elle ne tient pas compte de ces expériences des jeunes qui sont à la limite, aux marges, et néanmoins au centre de toute communauté qui veut se projeter avec vision et passion vers le futur (20 jeunes).

Une tente accueillante: sous une coquille…
Cette saynète représente une coquille, image de sécurité, de protection, d’appartenance, de foyer. Où les jeunes peuvent-ils se sentir chez eux? La mobilité croissante dans un monde mondialisé peut se traduire par le déracinement et une recherche sans fin pour les jeunes. La construction au bord de la mer offre une image vivifiante d’appartenance ardemment désirée par les jeunes: recouverte de coquilles protectrices, elle reste en contact avec le sable et le roulement des vagues. Sous une coquille symbolise l’abri et le mouvement, ce qui, grâce à ses contrastes, rend possible des explorations imaginaires. Comment l’Église, en tant que corps du Christ, peut-elle être un lieu où les jeunes se sentent protégés et en sécurité, comme sous une coquille, tout en restant toujours en mouvement vers la transformation? (20 jeunes)

Une table de création: en avant les cerfs-volants…
Cette saynète représente un espace créatif pour construire des cerfs-volants actionnés par le vent; le vent souffle, des branches et des feuilles d’arbres recourbés flottent dans le ciel. Les jeunes aspirent à ce vent frais d’inspiration et de renouveau qui les motive pour développer leur vision d’un monde plus pacifique et plus juste. Cet acte symbolique consistant à construire des cerfs-volants contient toute l’énergie de la jeunesse, les éclats de rire et les chansons joyeuses. Comment la vie et le témoignage des Églises reflètent-ils aujourd’hui ce besoin d’action et de signes visibles que nous sommes bien vivants? (20 jeunes)

17 h 30 Réflexion sur la journée & prière du soir (30 min)
Graines d’espérance – une contribution priante des jeunes pour un avenir durable.

18 h Fin de la prière du soir! Début du dîner
La prière du soir se termine à 18 heures précises. Les participant-e-s sont libres de dîner dans l’espace sokoni en poursuivant les rencontres et les discussions.

20 h Le sokoni/marché des jeunes ferme

 

Sokoni des femmes

Date: Samedi 10 mars 2018
Horaire: 15 h 30-20 h

Le sokoni sur le thème des femmes veut donner une visibilité à la manière créative qu’ont les femmes d’être missionnaires, ainsi qu’aux questions de justice de genre qu’elles rencontrent en mission. Les activités de cette session reprennent le motif «agir ensemble selon l’Esprit», le mentorat étant une incarnation de la condition de disciple transformatrice. Ce sokoni est conçu pour être interactif, impliquant autant de participantes à la mission que possible et employant tant la forme de discussions au coin du feu conduites par des animatrices dynamiques que de contes autour d’un feu de camp. Avec le motif du pèlerinage, les participant-e-s sont invités à un voyage auprès des femmes qui célèbrent leurs dons, pleurent sur leurs blessures et œuvrent pour la transformation des injustices de genre.

Ici, les manières féminines d’être en mission, les histoires des femmes, les problèmes qu’elles traitent et leurs stratégies façonnent la réflexion et la pratique missionnaires depuis la périphérie. De cette façon, elles défient les modèles missionnaires impériaux, colonio-centristes et patri-kyriarcaux. Les femmes, dans leurs approches missionnaires, sont enracinées dans des expériences de vie à la périphérie qui sont incarnées, holistiques et interconnectées, sans pour autant amoindrir la complexité des périphéries.

Horaires (samedi 10 mars 2018, 15 h 30-20 h)

15 h 30 Le sokoni/marché des femmes ouvre!
16 h Dialogue créatif (Scène centrale)
Dialogues avec l’assistance: l’animatrice des échanges présente le thème du sokoni des femmes, puis invite des participant-e-s sur scène et échange avec eux/elles sur la base de questions mobilisatrices.
16 h 50 Discussions au coin du feu: l’animatrice sollicite des interventions de la part de l’assistance.
17 h 20 Contes autour du feu de camp: l’animatrice invite les participant-e-s à la session de contes autour du feu de camp.
17 h 40 Observations finales
17 h 45 Prière de rassemblement (équipe chargée de la spiritualité)
18 h Fin de la prière! Début du dîner
Vous êtes invités à dîner dans l’espace sokoni et à continuer de profiter des étals et des expositions ou à poursuivre vos conversations sur les thèmes du sokoni.
20 h Le sokoni/marché des femmes ferme

 

Sokoni sur la mission depuis la périphérie

Date: Lundi 12 mars 2018
Horaires: 15 h 30-20 h

Ce sokoni est organisé par les réseaux de «mission depuis la périphérie», notamment ceux qui sont spécialisés dans les questions relatives aux populations autochtones (EIPN/ROPA), aux personnes handicapées (EDAN), à la migration et au ministère multiculturel (M&MM), à la justice raciale et aux personnes vivant avec le VIH. Ce sokoni réfléchit, par les matériaux présentés, exposés et à vendre, par les représentations artistiques et par le dialogue créatif, aux thèmes de la «mission depuis la périphérie».

Il débute avec une jeune troupe de théâtre qui accompagne, avec musique et tambours, les participant-e-s depuis la salle des plénières jusqu’à l’espace sokoni et à la scène centrale. Les participant-e-s de la pré-conférence des jeunes autochtones représentant les communautés de la périphérie sont très impliqués dans l’animation des activités de ce sokoni. Des représentations théâtrales sur la scène centrale dépeignent des histoires des périphéries, illustrant conflit, résistance, renouveau et espérance. Des présentations artistiques – comprenant des sketchs, de la musique et des percussions – sont reprises sur scène toutes les demi-heures pendant l’heure et demie du dialogue créatif.

L’assistance est invitée à participer à un «pèlerinage de justice et de paix sur la mission depuis la périphérie» qui voyage/passe par cinq stations des périphéries qui sont réparties dans l’espace sokoni, dans des cabines ouvertes ou des plateformes: (i) Source, (ii) Forêt, (iii) Frontières, (iv) Carrefour et (v) Village (voir les explications des stations ci-dessous).

Chaque station est présentée par des responsables de diverses générations qui animent à tour de rôle les activités, les dialogues, les conversations et les récits de la station. Les délégué-e-s à la conférence sont encouragés à les visiter en pèlerinage et à prendre part aux activités de chaque station au cours de l’heure et demie consacrée au dialogue créatif. Tandis que le mouvement entre les stations est libre et laissé à la discrétion de chaque délégué-e, vous êtes encouragés, en tant que pèlerins, à suivre si possible une progression chronologique de la station une à la station cinq et à passer au moins 15 minutes dans chaque station, pour aboutir à celle qui est caractérisée par la fête, à savoir le Village. Les pèlerins sont libres de visiter une station plus d’une fois s’ils y sont poussés par les réflexions et les méditations relatives aux thèmes sur la mission depuis la périphérie qui y sont développés. Il est possible également que les pèlerins ne visitent que certaines des cinq stations durant le temps imparti; ce n’est pas grave. Durant ce pèlerinage, laissez-vous conduire par l’Esprit de station en station, méditant sur l’appel à suivre le Christ et à être transformés dans la périphérie.

Horaires (lundi 12 mars 2018, 15 h 30-20 h)

15 h 30 Le sokoni/marché sur la mission depuis la périphérie ouvre!
À15 h 30 précises, la jeune troupe créative conduit les participant-e-s, au son des tambours, de la salle des plénières à la scène centrale de l’espace sokoni. Les participant-e-s sont encouragés à prendre leur café et à se diriger rapidement vers la scène centrale pour se rencontrer.

15 h 40 Scène centrale – Présentations artistiques
Les représentations théâtrales et présentations artistiques dépeignent des histoires des périphéries, illustrant conflit, résistance, renouveau et espérance. Le «pèlerinage de justice et de paix sur la mission depuis la périphérie», consistant à cheminer via les cinq stations, est présenté aux participant-e-s. Les cinq stations symbolisant la périphérie sont présentées de manière artistique par les saynètes introductives sur la scène centrale.

16 h Dialogue créatif

Cinq stations de la périphérie:

(i) Source
Les récits et les activités de cette station s’inspirent d’images de sources/d’eau comme source spirituelle de notre pèlerinage. L’eau de source repose en profondeur de la terre et doit se frayer un long chemin pour parvenir à la surface et être une source de vie accessible aux êtres humains et à toute forme de vie sur la terre. Une autre réalité est que l’eau de source, qui est une eau claire, n’est pas accessible à toutes et tous. L’eau claire est en pénurie pour plusieurs millions de personnes sur terre, notamment des migrants et des réfugiés qui sont aujourd’hui contraints de vivre dans des conditions déshumanisantes. La justice de l’eau est un problème qui doit être traité urgemment.

Par un symbolisme riche et des récits créatifs, cette station sur la périphérie explore les possibilités d’une condition de disciple transformée qui résonne avec la rencontre de la femme et de Jésus au puits (Jean 4,1-40). Par notre foi chrétienne, nous croyons que Jésus est l’eau de la vie, l’eau vive. En tant qu’eau vive de la vie, Jésus Christ est accessible à tous ceux qui ont soif et son cœur doit se briser de voir tant de personnes privées d’eau claire aujourd’hui dans notre monde. L’animateur principal de cette station est notre réseau œcuménique consacré au handicap, EDAN.

(ii) Forêt
La forêt est un espace commun que se partage toute la création de Dieu. Ce n’est pas un espace qui peut être revendiqué de manière exclusive. La forêt est nécessaire à notre approvisionnement en oxygène et tout le monde a besoin d’un air de bonne qualité pour vivre. Toutefois, la forêt est un espace disputé par des êtres humains en raison d’intérêts humains. Des entreprises s’en disputent la propriété afin d’exploiter et d’extraire des minéraux dans un but lucratif. Les propriétaires autochtones continuent d’être déplacés et se retrouvent sans foyer à cause d’intérêts dans l’accaparement des terres. Les dommages causés à la nature et aux ressources naturelles s’observent dans la dévastation de la forêt. Les activités créatives et interactives à cette station explorent la condition de disciple transformatrice en lien avec la spiritualité autochtone, les compréhensions et les notions bibliques d’intendance, les changements climatiques, l’environnement, l’éco-théologie et le développement durable. L’animation principale de cette station est assurée par notre réseau autochtone.

(iii) Frontières
Les frontières représentent des barrières, la séparation, l’insécurité, l’isolement, la peur, l’angoisse, des lieux de défi et de conflit dans un pays étranger (par exemple, Abraham en Égypte, la mission de Paul dans les périphéries). Cette station sur la périphérie met en lumière la crise mondiale des migrants et des réfugiés et la réaction des États consistant à adopter des mesures de fermeture des frontières pour contrôler la migration. Il y a aussi les barrières que nous construisons pour marquer les limites dans nos relations, qui sont parfois saines, mais qui, souvent, isolent, divisent ou diminuent les relations et l’interdépendance humaines. Ici, nous explorons différents sens du terme «frontière» et voyons quand les frontières sont saines ou ne le sont pas. Nous examinons des manières de démanteler et de faire tomber les frontières malsaines, la façon de construire des ponts plutôt que des frontières et les manières possibles d’être des disciples qui permettent des transformations aux frontières. Cette station est organisée et animée par des spécialistes de la migration et du ministère multiculturel.

(iv) Carrefour
Le carrefour représente un lieu où l’on fait des choix: lâcher prise, prendre un nouveau départ, embrasser et choisir la relation plutôt qu’exclure et isoler. Les récits et les témoignages traitent des choix à poser pour être disciple et des moyens d’échanger des dons et des ressources, d’accueillir et être accueillant, de trouver la solidarité et d’aider à s’intégrer plutôt que d’aliéner et de participer à des processus qui éloignent. Nous nous inspirons de motifs bibliques qui résonnent avec le choix (p. ex., Jérémie exigeant des décisions et des choix); avec le franchissement des frontières, comme Jésus qui vient partager notre humanité; et avec des possibilités de répondre à l’invitation de Dieu dans les périphéries – là où le Christ transforme les gens sur la croix. C’est aussi un lieu pour choisir la réconciliation – les uns avec les autres, avec la création de Dieu, et avec Dieu. En particulier, nous examinons la réconciliation raciale comme un modèle de condition de disciple transformatrice au carrefour. Cette station est animée par des responsables et des spécialistes de la justice raciale.

(v) Village
Le village symbolise les cieux, le Royaume et le règne de Dieu, une ville qui n’est pas construite par des mains humaines, où tous les peuples de Dieu se rassemblent, interagissent et grandissent ensemble dans l’amour. Il s’agit donc d’un lieu festif d’action de grâces (parmi les images bibliques: He 11, Ac 17). Il s’agit du village de Dieu à la périphérie, un espace sacré, un lieu béni. Ici, la justice et la paix de Dieu sont réelles. Ici, les individus marginalisés sont vus comme des personnes agissantes. En tant que disciples transformateurs de Jésus, rendus capables par le Saint Esprit d’être les agents d’un saint désordre, ils et elles sont les partenaires de Dieu pour transformer les structures et les systèmes d’oppression et d’injustice en des lieux de solidarité, de réciprocité, de communauté. C’est le village de Dieu où règnent l’espérance, l’appartenance, la guérison et la réconciliation. Des exemples précis de guérison, de réconciliation et d’espérance dans des groupes séropositifs en Afrique sont mis en évidence comme des conditions de disciple transformatrices possibles. Le village est un espace de réjouissance, pour la danse, le chant et la fête. Tous les pèlerins sont invités à rejoindre la célébration de l’amour de Dieu et à réfléchir à la multitude de façons dont l’amour de Dieu se manifeste dans leur vie. Cette station est organisée par le Réseau international de responsables religieux vivant avec le VIH (INERELA+).

17 h 30 Prière du soir
La présentation finale de «la mission depuis la périphérie» se termine à 17 h 30 précises. Le programme du sokoni passe rapidement à la prière du soir qui dure une demi-heure.
18 h Fin de la prière du soir! Début du dîner
Les participant-e-s sont invités à prendre leur dîner dans l’espace sokoni, à se rencontrer et à parcourir librement les zones d’exposition, d’affichage et d’étals, pour se détendre, discuter et découvrir ce qui est proposé.
20 h Le sokoni/marché sur la mission depuis la périphérie ferme