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Le geste de paix dans la chapelle du Centre oecuménique. Photo: Albin Hillert/COE

Le geste de paix dans la chapelle du Centre oecuménique. Photo: Albin Hillert/COE

Quelque quarante professionnels travaillant dans le domaine des relations oecuméniques au sein de diverses Eglises membres d’Afrique, d’Asie, des Caraïbes, d’Europe et du Moyen-Orient, mais aussi d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud, sont actuellement réunis à Genève (Suisse). Cette réunion de quatre jours leur offre la possibilité de se familiariser avec les divers programmes du Conseil oecuménique des Eglises (COE) et de procéder à de fructueux échanges.

L’évangéliste Joshua Lian, de l’Eglise presbytérienne de Taiwan, qui participe pour la première fois à une réunion du réseau des officiers oecuméniques, a déclaré avoir mieux compris comment les activités de son Eglise et celles du COE dans son ensemble s’étayaient mutuellement et pouvaient donner lieu à un enrichissement réciproque, par exemple dans le domaine des programmes concernant les enfants.

Miriam Weibye, qui assiste également pour la première fois à une réunion en qualité d’officier oecuménique pour l’Eglise épiscopale d’Ecosse, est déjà bien familiarisée avec la gouvernance du COE, puisque qu’elle est membre du Comité central pour l’Eglise d’Ecosse. Elle trouve appréciable que la taille de cette réunion d’officiers oecuméniques, beucoup plus petite que celle d’un organe directeur, offre à chacun davantage de temps pour tirer des enseignements de l’expérience des autres participants et examiner de quelle manière il lui serait possible d’en tirer parti dans son propre contexte.

Alors que le Comité central est fréquemment tenu de se pencher sur des problèmes très spécifiques et de tenir dûment compte des perspectives, diverses et parfois antagoniques, que les représentants adoptent vis-à-vis de ces problèmes, le réseau aménage un espace de disponibilité qui permet de mieux saisir globalement la nature du COE et de ses activités. « Le fait de disposer de temps pour nouer des relations est un atout qui permet d’aller de l’avant » a-t-elle déclaré.

Cette réunion, qui se tient du 16 au 19 septembre, se déroule essentiellement à l’Institut oecuménique de Bossey, mais les participants se sont rendus lundi au Centre oecuménique de Genève, où le COE a ses bureaux, pour commencer la journée en priant avec les membres du personnel du COE et des autres organisations d’Eglises qui ont également leur siège dans ce bâtiment.

« Vous et moi sommes appelés à exercer un ministère qui conjugue à la fois l’expression de la compassion, l’exercice d’une fonction sacerdotale et l’accomplissement d’une mission, et c’est une heureuse nouvelle pour le monde d’aujourd’hui » a déclaré dans son sermon Victor W.C. Hsu, officier oecuménique  sortant de l’Eglise presbytérienne de Taiwan. Au terme  d’une réflexion consacrée aux catastrophes naturelles auxquelles ont été concrontés d’autres officiers oecuméniques de Nouvelle-Zélande et de Thaïlande ainsi qu’au prophète Isaïe, il a conclu par ces mots. « Il nous faut rebâtir, non seulement ce qui est en ruine, mais également les esprits ».

Divers membres du personnel du COE et d’organisations partenaires basées à Genève ont présenté leurs activités aux officiers oecuméniques. Cette présentation s’est faite dans un cadre ouvert, comme sur une place de marché, et a donné lieu à des échanges directs entre participants. Interrogé sur les points culminants du travail du COE, le Secrétaire général, M. Olav Tveit, a répondu que l’un des moments les plus gratifiants était celui où une réflexion commune débouchait sur des solutions concertées dont ceux qui souffrent affirment qu’elles ont véritablement changé leur vie, et qu’un tel travail restait hautement satisfaisant même lorsque la solution n’était pas encore trouvée, comme c’est le cas par exemple en Corée.

Liste des Eglises membres du COE

Photos de la réunion du réseau des officiers oecuméniques

Texte intégral du sermon de M. Victor W.C. Hsu (en anglais)