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Linda Hofstad Helleland se rend au culte d’ouverture du comité central du COE, avec des pèlerins norvégiens et des membres du comité. © Ned Alley/COE

Linda Hofstad Helleland se rend au culte d’ouverture du comité central du COE, avec des pèlerins norvégiens et des membres du comité. © Ned Alley/COE

« Cette rencontre symbolise ce dont nous avons de plus en plus besoin : davantage de dialogue et de fraternité par-delà les frontières » a déclaré Linda Hofstad Helleland, ministre norvégienne de la culture. « Alors, nous pourrons créer du changement et du mouvement ».

Elle s’exprimait à Trondheim en s’adressant à la réunion du comité central du Conseil œcuménique des Églises (COE).

« Il est tout à fait particulier – a-t-elle poursuivi – de me trouver ici avec des responsables religieux venus du monde entier, unis par leur foi et leur combat incessant en faveur de valeurs comme la paix et la justice. Cela nous donne des chances et de l’espoir pour l’avenir. C’est pourquoi j’estime si important de pouvoir participer à cette rencontre ».

Dans son allocution aux délégués, Linda Helleland a insisté sur le fait que l’importance du travail des responsables religieux ne saurait être assez soulignée.

« Vous appelez à un pèlerinage de justice et de paix, j’espère que votre appel sera entendu clairement dans le monde entier pour que nous puissions commencer à avancer ensemble ».

Elle leur a souhaité à tous la bienvenue dans la ville  de Trondheim, qui se trouve être également sa ville natale.

« Ici se trouve la cathédrale Nidarosdomen, important lieu de pèlerinage, également pour moi. Pendant des siècles il y a eu ici un lieu de prière, de refuge, d’appartenance. Aussi est-il naturel d’y évoquer le pèlerinage, la justice, la paix. Un pèlerinage, ce n’est pas seulement un voyage spirituel en quête de paix, il s’agit aussi d’une ouverture au changement. Au cours de ce voyage, nous n’ignorons pas notre passé et nos différences. Mais nous nous en servons dans notre recherche d’un avenir commun et pluri-religieux ».

Elle a dit très nettement que les efforts du Conseil en faveur d’un pèlerinage de justice et de paix, ainsi que son action pour le dialogue interreligieux constituaient une contribution très importante à ce genre d’avenir.

« Cela nous rappelle que nous ne pouvons pas séparer les problèmes du monde et notre foi. On abuse de la religion pour justifier la discrimination et la violence. Ensemble, résistons. Il ne suffit pas de demeurer ensemble, il faut avancer ensemble. C’est pourquoi le gouvernement norvégien est fier d’apporter son soutien à votre rencontre ici à Trondheim ». En évoquant l’action du COE sur le chômage des jeunes en Égypte, parmi les chrétiens et les musulmans, ainsi que ses efforts en faveur d’une paix juste en Syrie, en Irak, en Israël et en Palestine, ou le dialogue au Nigeria, Linda Helleland a déclaré : « Vous contribuez à construire un monde meilleur ».

Mme Helleland a été nommée ministre de la culture en décembre 2015 en entrant au gouvernement après avoir été membre du parlement norvégien, le Storting. En tant que ministre de la culture elle a un vaste portefeuille de responsabilités qui va de la politique culturelle aux questions relatives à l’Église, à la religion, jusqu’aux médias, à la politique sportive, à la règlementation des jeux et des loteries.

Linda Helleland s’est plusieurs fois exprimée publiquement sur ses fortes convictions chrétiennes.

« Ma foi chrétienne – a-t-elle déclaré à un journal norvégien – est nettement une ligne directrice dans ma vie, comme une boussole de valeurs pour m’aider à naviguer ». Elle dit aussi qu’elle croit fermement à la prière. Lorsque sa petite sœur a failli mourir juste après sa naissance, elle se souvient que ses parents disaient que la seule chose qu’ils pouvaient faire était de prier. Et sa sœur a survécu.

« Enfant, j’ai su qu’il y a de l’espoir et que cet espoir, c’est Dieu » dit-elle.
Après son allocution, Linda Helleland a participé à un mini pèlerinage allant du lieu de la réunion à la cathédrale de Nidarosdomen.

« Ce n’était pas une longue marche, a-t-elle dit, mais c’était un symbole important. En marchant ensemble, on peut parler, mieux se connaître, commencer un dialogue qui pourra se poursuivre et provoquer des changements. C’est ce qui est nécessaire dans le monde actuel rempli de défis ».

Pour plus d’information :

Réunion du Comité Central du COE